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8 mars journée internationale de lutte pour les droits des femmes -

Pour l’égalité salariale femme - homme

En 2020, le prolétariat féminin est toujours majoritairement relégué aux soins, à l’éducation et à l’entretien. Ces secteurs délaissés voire invisibles mais indispensables sont toujours très féminisés. Est-ce réellement un choix quand ce dernier est majoritairement orienté et entretenu ? Les temps partiels subis vont souvent avec (convention collective particulier employeur : pas de contrat de travail si moins de 8 h hebdo) ! Sans parler du manque de représentativité qui touche en particulier l’accompagnement à domicile ou à l’école. Les difficultés ainsi rencontrées pour se syndiquer n’aident pas le dialogue social et l’amélioration des conditions de travail. Le prolétariat féminin en entreprises et institutions de soin, d’éducation ou d’entretien est toujours en proie aux discriminations qui se traduisent par des salaires plus bas, des anciennetés moins reprises, valorisées à fonction égales.

Nous revendiquons la lutte contre les discriminations à l’embauche, la fin des contrats partiels imposés, une augmentation significative des salaires et cotisations, la titularisation ou CDIsation des contrats précaires et l’égalité des congés maternité - paternité.

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