Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC CFTC, CGT, CNT et SNJ de Wolters Kluwer France (Liaisons, Lamy, AFL, Dalian , LSG, etc.) refusent le projet de restructuration de l’entreprise qui prévoit 184 suppressions de postes par des externalisations de services, la suppression d’un titre de presse et de deux autres activités et des mutualisations de postes. Alors que la direction avance pour sa part 111 suppressions de postes car elle prévoit de « créer » 73 postes, les organisations syndicales contestent ce chiffre d’autant qu’une soixantaine de postes vacants, hors toute réorganisation, ne seront pas pourvus.

Dans un contexte où l’entreprise réalise 16% d’EBITA (résultat opérationnel), les organisations syndicales refusent ces licenciements boursiers et entendent organiser une semaine d’action pour sauver les emplois.

Elles ont ainsi appelé les salariés à un débrayage le 22 juin après-midi et à des grèves tournantes par service tout au long de la semaine. Des rassemblements sont également prévus tous les jours de 13 heures à 14 heures sur le parvis du siège de l’entreprise à Rueil-Malmaison.

Mercredi 24 juin, les organisations syndicales invitent la presse à assister au rassemblement des salariés et à l’assemblée générale de 13 heures à 14 heures.

L’objectif de cette semaine de mobilisation est d’obtenir le retrait du projet de réorganisation, la levée du gel des embauches et un moratoire sur le remboursement d’un emprunt de 445 millions d’euros que Wolters Kluwer France a contracté auprès de la holding néerlandaise et qui a pour effet de siphonner intégralement la participation des salariés, le gel des salaires et d’obérer toute capacité d’investissement.

Rueil-Malmaison, le 22 juin 2009

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