Articles avec le tag ‘ZAD’

Reportage sur la ferme occupée de La Pointe

mercredi 28 septembre 2016

Découvrez la ferme occupée de la Pointe, en bordure de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Occupée depuis février 2016, le lieu se veut, outre un espace de mise en pratique de l’autogestion, un laboratoire d’expérience et de partage de connaissance de techniques de récupération, retraitement, production d’énergie et d’objets hors circuit capitaliste.

> Page fb de la ferme occupée de La Pointe

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Notre « drame » des landes

mercredi 6 janvier 2016

« Notre drame des landes » est un documentaire produit au cours de l’année 2015 par l’université populaire d’Amiens (Unipop Amiens). Il retrace l’origine et le quotidien d’une lutte passionnée pour protéger les bocages de Notre-Dame-des-Landes et y empêcher la construction d’un aéroport. Qu’ils soient agriculteurs, élus ou squatteurs, les protagonistes font entendre une même voix opposée aux grands travaux sur cette zone. Les témoins racontent cette mobilisation qui se poursuit encore aujourd’hui, et qui remonte au début des années 1970, avant même l’affaire du Larzac. On y découvre que cette zone humide n’est pas devenue la zone de non-droit que dépeignent les médias et les voix officielles, mais le lieu d’une expérience réussie de vie en commun fondée sur la démocratie directe, détachée d’intérêts marchands et respectueuse de l’environnement.

Ce documentaire est en accès libre sur internet depuis le 28 décembre 2015.

Autres vidéos sur le même thème sur le site de l’ACIPA, de la ZAD et de la CNT


 

SAMEDI 9 JANVIER 2016 À NANTES :
GRANDE MANIFESTATION CONTRE LES EXPULSIONS

Suite à l’annonce de l’audience en expulsion des habitant-e-s et paysan-ne-s historiques de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (expulsion prévue pour le 13 janvier 2016), les opposant-e-s au projet d’aéroport organisent le samedi 9 janvier 2016 une grande manifestation sur le périphérique nantais. Deux sites pour en savoir plus : Zone A Défendre et ACIPA 

Dans ce cadre, la CNT 44 organise un cortège dans la partie piétonne de la manif.
Rendez-vous à 11h30 à l’arrêt de tramway « Neustrie » (ligne 3).

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Sur la ZAD du Testet comme ailleurs, non à la violence d’État !

lundi 27 octobre 2014

Rémi, un manifestant opposé au barrage de Sivens (Tarn), a été tué le 26 octobre 2014 sur la ZAD du Testet. Des rassemblements en hommage à Rémi et contre la violence d’État ont eu lieu les 26 et 27 octobre dans de nombreuses villes. Liste non exhaustive : Paris, Bruxelles, Albi, Nantes, Gap, Périgueux, Forcalquier, Brest, Marseille, Poitiers, Redon, Rouen, Rennes, Lyon, St Étienne, Chambéry, Nîmes, Foix, Gaillac, Tulle, Montpellier, Lille, Bordeaux, Pau, Aurillac, Caen, Auxerre, Grenoble, St Brieuc, Toulouse…

D’autres rassemblements sont annoncées pour le mardi 28 octobre devant plusieurs préfectures et sous-préfectures, comme celles par exemple de Bayonne (18h30), Montpellier (19h30), Moulins (17h30) et Limoges (18h).

Pour savoir si un rassemblement est organisé près de chez vous (le 28 octobre ou les jours suivants), cliquez sur les liens indiqués à la fin de cet article.

Vidéo en hommage à Rémi :

Vidéo du rassemblement organisé le 26 octobre à Gaillac :

Appel à solidarité de ZADistes de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) :

Pendant la nuit de samedi à dimanche, un manifestant, Rémi, a été tué au cours des affrontements qui se sont déroulés lors du rassemblement contre le barrage de Sivens au Testet. Environ 7000 personnes ont convergé sur la ZAD du Testet après des mois d’attaques policières, de destruction de la zone humide et des habitats de ceux qui la défendaient. En fin d’après midi, puis plus tard dans la nuit, des dizaines de personnes s’en sont pris aux forces de l’ordre qui protégeaient le chantier. Elles souhaitaient ainsi marquer leur colère et retarder la reprise des travaux, initialement prévue pour lundi. Elles ont été repoussées à coups de flashballs, de grenades assourdissantes, de désencerclement et de gaz lacrymogènes. D’après les témoignages des camarades du Testet, la personne décédée se serait écroulée suite à des tirs de grenade puis aurait été emmenée par les forces de l’ordre. La Préfecture affirme ne rien vouloir déclarer à ce sujet avant le résultat public de l’autopsie lundi. Le gouvernement a déjà commencé à stigmatiser les manifestants et tente de diviser pour noyer le poisson. Mais ils savent bien que, quoi qu’ils fassent, cette mort aura des conséquences explosives.

Ce décès révoltant n’est malheureusement pas surprenant dans ce contexte. A Notre-Dame-des-Landes, au Testet et partout où nous nous opposons à leurs desseins, nous avons dû faire face au déploiement accru de la violence d’État. Si nous avons bien compris de notre côté que nous ne pouvions nous contenter de les regarder docilement détruire nos vies, eux ont démontré qu’ils ne nous feraient aucun cadeau. Pendant les mois d’expulsion de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, de nombreux camarades ont été blessés gravement par des tirs de flasballs et grenades. Sur la seule manifestation du 22 février 2014 à Nantes, 3 personnes, visées à la tête par des flashballs, ont perdu un œil. Depuis des semaines au Testet, plusieurs personnes ont été blessées elles aussi, et d’autres accidents tragiques ont été évités de justesse lorsque des opposants se sont faits délogés, notamment des cabanes qu’ils avaient construites dans les arbres. Pourtant, c’est bien, entre autre, parce que des milliers de personnes se sont opposées physiquement aux travaux, aux expulsions, à l’occupation policière de leurs lieux de vie que le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est aujourd’hui moribond, et que le barrage du Testet et ceux qui devaient lui succéder sont largement remis en question. C’est cet engagement en acte qui a donné une puissance contagieuse à ces luttes et qui menace partout aujourd’hui l’aménagement marchand du territoire.

Plus quotidiennement, la répression s’exerce face à ceux qui luttent dans les prisons, dans les quartiers et dans les centres de rétention et entraîne là aussi son lot de morts trop souvent oubliées, plusieurs dizaines chaque année. Face aux soulèvements et insoumissions, la démocratie libérale montre qu’elle ne tient pas seulement par la domestication minutieuse des individus et des espaces de vie ou par les dominations économiques et sociales, mais aussi par un usage déterminé de la terreur.

Nous appelons à occuper les rues et les lieux de pouvoir pour marquer notre tristesse, saluer la mémoire du camarade tué ce samedi et pour exprimer notre colère face à la violence d’État. Nous ne les laisserons pas nous tuer avec leurs armes dites « non létales ». Réagissons avec force pour qu’il y ait un avant et un après cette mort. Affirmons plus fort que jamais notre solidarité avec tous ceux qui luttent au Testet et ailleurs contre leurs projets guidés par les logiques de contrôle et de profit, mais aussi avec tous ceux qui tombent plus silencieusement sous les coups de la répression partout ailleurs. Nous ne nous laisserons ni diviser ni paralyser par la peur. Nous continuerons à vivre et lutter sur les espaces qu’ils rêvent d’anéantir, et à leur faire obstacle. Nous ne laisserons pas le silence retomber, nous n’oublierons pas !

Pour en savoir plus sur la lutte contre le barrage de Sivens :

> ZAD du Testet
> Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet
> Vidéos de la conférence de presse du 10 septembre 2014 à Albi

Page facebook en hommage à Rémi : cliquer ici

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ZAD Notre-Dame-des-Landes : Quand les arbres s’agitent / When the trees shake

lundi 26 novembre 2012

Documentaire sur l’occupation de la forêt de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes (documentary about the forest occupation on la ZAD of Notre-Dame-Des-Landes), un film en 4 parties sur la construction et la destruction par les gendarmes mobiles des cabanes dans les arbres de la lande de Rohanne à Notre-Dame-des-Landes. Bande-son en anglais et sous-titrage en français (ou inversement pour certaines séquences)…

Réalisation : ZAD automedia

Ces vidéos sont sous licence Creative Commons ; pour les télécharger, cliquer ici.

Partie 1

Partie 2

Parttie 3

Partie 4


 

Communiqué du bureau confédéral de la CNT :

Pour la CNT, pas de concessions contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes !

La Confédération Nationale du Travail (CNT) dénonce le piège d’une « commission du dialogue » proposée par J-M Ayrault pour « lever les divergences d’interprétation » autour du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Cette annonce, qui réaffirme la volonté du gouvernement d’aller au bout de ce projet envers et contre tous, n’est qu’une manœuvre pour temporiser, endormir et diviser le mouvement d’opposition à l’aéroport. Il est indispensable de ne pas céder à ces sirènes et de continuer l’occupation populaire de la zone afin de mettre définitivement en échec la construction de cet aéroport. Seul objectif : l’abrogation pure et simple de la déclaration d’utilité publique.

Ces dernières semaines et la manifestation historique du samedi 17 novembre sur la zone concernée par le projet (qui a rassemblé 40 000 personnes) démontrent le caractère populaire de l’opposition à cet aéroport. La mobilisation croissante, large et déterminée met en évidence l’isolement de la classe politique et économique qui le soutient, au mépris de la démocratie telle que nous la concevons. Un mépris qui se concrétise par la violence opposée aux activités de réoccupation et de construction portée par la population : face à des occupations pacifiques qui ont le mérite de faire vivre la région concernée, les forces de police font usage de grenades assourdissantes et de flash balls, armes qui peuvent mutiler et qui sont potentiellement létales. Par ailleurs, nous jugeons particulièrement graves les appels à la haine et à la xénophobie proférés par M Valls contre les militants étrangers qui ont choisi de s’investir activement dans cette lutte qui nous concerne tous.

Pour la CNT, l’abandon du projet est non négociable. Les mesures prétendument « écologiques » supposées le compenser sont purement symboliques. Les promoteurs de cet aéroport invoquent des prévisions d’augmentation du trafic aérien, alors que la situation climatique exigerait une politique active pour réduire ce trafic. Il s’agit aussi d’une problématique sociale : détournement du droit du travail au sein des compagnies aériennes low cost, précarité dans les entreprises du BTP, nouveaux clivages sociaux prévisibles au sein de la métropole Nantes-Saint-Nazaire dont cet aéroport est un axe structurant, etc. D’un point de vue économique, nous ne pouvons souscrire à l’illusion de la nddl-manif-nantes-nov2012-reduccroissance perpétuelle qui est un non sens. En effet, ce nouvel aéroport viserait à favoriser la mobilité de quelques cadres supérieurs, à attirer dans la région nantaise de nouvelles entreprises. À l’inverse, la CNT vise un modèle de société ou les richesses et le temps de travail seraient réduits et distribués équitablement entre tous.

Le 26 novembre 2012
Bureau confédéral de la CNT

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