Articles avec le tag ‘féminisme’

La pédagogie contre le sexisme

samedi 2 novembre 2013

> Pour en savoir plus sur ce n° de la revue « N’Autre école »

> Pour en savoir plus sur la rencontre-débat organisée à Lille

> Pour télécharger ce fichier vidéo de 1 Mo

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Bande-annonce du film «Free Angela and all political prisoners»

mardi 9 avril 2013

« Free Angela and all political prisoners », film de Shola Lynch sorti en salle le 3 avril 2013, raconte l’histoire vraie d’Angela Davis, une jeune professeure de philosophie née en Alabama (USA), issue d’une famille d’intellectuels afro-américains et politiquement engagée. Durant sa jeunesse, Angela Davis est profondément marquée par son expérience du racisme, des humiliations de la ségrégation raciale et du climat de violence qui règne autour d’elle.

Durée : 00:01:38

 

Trois extraits d’un article de Wikipédia sur Angela Davis :

Militante du mouvement des droits civiques aux États-Unis, Angela Davis fut poursuivie par la Justice à la suite de la tentative d’évasion de trois prisonniers, surnommés les Frères de Soledad, qui se solda par la mort d’un juge californien en août 1970. Emprisonnée vingt deux mois à New York puis en Californie, elle fut finalement acquittée et poursuivit une carrière universitaire qui la mena au poste de directrice du département d’études féministes de l’université de Californie.

Si Angela Davis affiche son marxisme, elle a hésité longuement avant de s’affilier au Parti communiste. Elle met cette réticence initiale sur le compte de son parcours militant. En Allemagne notamment, elle s’est imprégnée d’un discours libertaire très critique à l’égard du communisme soviétique. Elle finit par adhérer en 1968 au Che-Lumumba Club, une section du Parti communiste des USA réservée aux Noirs. Elle rejoindra aussi le Black Panther Party dont la position révolutionnaire se caractérise par un égal refus de l’intégrationnisme et du séparatisme.

Une autre composante de son identité militante est son féminisme. Ce dernier est en partie nourri par son parcours militant au cours duquel elle se heurte au sexisme d’une partie du mouvement nationaliste noir, voire d’une partie des organisations auxquelles elle appartient.

Note du webmaster :

Parmi les engagements d’Angela Davis, notons également la lutte contre l’enfermement carcéral et la peine de mort aux USA et dans le monde.

> Pour en savoir plus (article de Wikipédia)

> Pour télécharger la bande-annonce du film (7 Mo) :
clic droit sur le lien puis « Enregistrer la cible du lien sous… »

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Libertarias (film sur le mouvement féministe «Mujeres libres» et la guerre d’Espagne)

mardi 12 mars 2013

mujeres-libresEspagne, automne 1936 – Suite à la tentative de coup d’État menée par le général Franco, la guerre entre « nationalistes » et « républicains » oblige Maria, une jeune nonne, à quitter son couvent. Elle se réfugie d’abord dans une maison close. Puis, suite à l’intervention de deux militantes (syndiquées à la CNT et membres de l’organisation féministe « Mujeres libres ») venues fermer ce lieu, elle est recueillie par Pilar, l’une des deux militantes. Peu après, avec un groupe de combattantes composé en majorité d’ouvrières du textile et d’anciennes prostituées, Maria et Pilar rejoignent la colonne Durruti (du nom du militant anarcho-syndicaliste Buenaventura Durruti) et partent pour le front de l’Èbre, près de Saragosse, pour lutter contre l’avancée des troupes franquistes…

« Libertarias » (122 minutes) est un film de fiction à gros budget. Il a été réalisé par Vicente Aranda. Sorti en 1996, il fut un succès d’affluence en Espagne (576 990 entrées). En France, aucun distributeur n’a malheureusement jamais pris le risque de le diffuser en salle. À l’écran : Victoria Abril, Ariadna Gil, Ana Belén, Blanca Apilánez, Laura Mañá, Loles León, et María Pujaltee (des actrices toutes plus épatantes les unes que les autres) ainsi que Jorge Sanz et Miguel Bose (pour ne citer qu’eux).

Malgré la gravité du film, Vicente Aranda n’hésite pas à utiliser l’humour et la légèreté. Sans tomber à aucun moment dans l’hagiographie, il n’hésite pas aussi à mettre en images des épisodes connus comme l’interview de Durruti réalisée le 28 octobre 1936 par Pierre van Paasen pour le « Toronto Daily Star », interview qui s’achève sur le célèbre : « Nous portons dans nos cœurs un monde nouveau ». Si le film prend délibérément parti pour des femmes qui se battent contre le fascisme et pour la révolution sociale sans mettre de côté leur lutte pour l’égalité des sexes, il ne fait pas l’impasse sur les questions qui dérangent : exécutions sommaires de franquistes, machisme de certains militants révolutionnaires, place des femmes sur le front, autonomie des milices ouvrières et stratégie militaire…

Ci-dessous la bande-annonce et un extrait du film.

Bande annonce (en castillan)
Durée : 00:02:12 – Téléchargement : clic droit ici

Extrait (en castillan)
Durée : 00:05:29 – Téléchargement : clic droit ici

 

Deux liens pour en savoir plus sur l’histoire de l’Espagne rouge & noire :

1) « Un autre futur »

Pour comprendre l’histoire de l’anarcho-syndicalisme espagnol, « Un autre futur » – film documentaire de Richard Prost réalisé en 1997 – est une nécessité incontournable. Il regroupe des témoignages, des images d’archives ainsi que des films d’époque provenant du travail réalisé par les professionnels de l’industrie cinématographique membres de la CNT espagnole. Pour la petite histoire, nous sommes un certain nombre, il y a quelques années, à avoir vu Richard Prost réaliser le montage de ce documentaire dans une petite salle du 33 rue des Vignoles (local de la CNT à Paris). Le travail de Richard Prost est aujourd’hui disponible en DVD. Le coffret (contenant 2 DVD) est vendu au prix de 20 euros (sachant que, sur chaque vente, 7 euros sont versés à la souscription « locaux » lancée par l’union régionale des syndicats CNT de la région parisienne pour défendre la pérennité du « 33 » menacé de démolition par la mairie de Paris dans le cadre d’une opération immobilière). Pour commander ce coffret, écrire à : UD CNT 95, Maison des syndicats, 6 rue de la Chapelle, 95310 Saint-Ouen-l’Aumône (avec un chèque à l’ordre de : UDCNT95). Il est disponible également à la permanence de la CNT RP chaque lundi de 14 à 19h au 33 rue des Vignoles, Paris 20°. Pour en visionner quelques extraits, cliquer ici.

2) « Vivre l’utopie »

Film documentaire réalisé en 1997 par Juan Gamero, « Vivre l’utopie » donne la parole à une trentaine de vieux militants libertaires espagnols qui témoignent de l’expérience autogestionnaire menée en Espagne entre 1936 et 1939. Pour en visionner quelques extraits, cliquer ici.

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D’égal à égales

dimanche 17 février 2013

Le 7 mars 2013, veille de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, l’union locale CNT de Chelles & Marne-la-Vallée (77) organise la projection « D’égal à égales », un film documentaire de 52 minutes réalisé en 2011 par Corinne Mélis et Christophe Cordier. Voir l’extrait vidéo ci-dessous et pour le film entier rendez-vous à 21h au cinéma Etoile Cosmos, 22 avenue de la Résistance à Chelles (tarif : 3,5 euros).

Cette projection sera l’occasion d’engager la discussion autour d’un forum féministe. Pour alimenter l’échange à l’issue de la séance, l’union locale CNT de Chelles & Marne-la-Vallée a fait le choix d’ouvrir un espace de réflexion en partenariat avec les associations MRAP, RESF et Ras l’Front. Si vous souhaitez témoigner de sujets aussi variés que le patriarcat, le racisme, les discriminations, les inégalités de salaires, la précarité, si vous partagez nos combats en faveur de l’égalité sociale, cette soiré est faite pour vous !

Quelques liens pour en savoir plus sur la lutte des femmes :

> Le 8 mars d’hier à aujourd’hui
> Femmes et précarité, une fatalité ?
> Le bulletin spécial « droits des femmes » publié par l’UL CNT de Chelles & MLV

Extrait du film :

Durée : 00:01:37

Clic droit ici pour télécharger cet extrait

Présentation du film :

Corinne Mélis et Christophe Cordier dressent dans leur film « D’égal à égales » le portrait de quatre femmes, migrantes ou filles d’immigrants, et syndicalistes. Ces pionnières ont choisi de s’engager alors qu’elles travaillent dans des secteurs réputés difficile pour le syndicalisme. Leurs parcours, entre action collective et émancipation individuelle, posent de façon concrète la question de l’articulation des luttes face à l’exploitation, le racisme et le sexisme. Anissa, Dorothée, Keira et Nora ont décidé de prendre la parole contre les inégalités. Elles sont issues de l’immigration et, à ce titre, elles subissent une triple discrimination : sexiste, raciste et sociale. D’égal à égales de Corinne Mélis et Christophe Cordier raconte leur prise de conscience, leurs luttes pour les droits des femmes, pour la reconnaissance et pour la dignité. Le film suit leurs itinéraires personnels d’où il ressort une réflexion sur l’émancipation individuelle et collective, car les deux réalisateur-es ont choisi de croiser les expériences d’Anissa, Dorothée, Keira et Nora avec les paroles des ouvrières de LIP, dans les années 1970. Elles ont choisi de s’engager face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salarié(e)s dans les secteurs du nettoyage, du commerce, des services aux particuliers, d’industries à l’agonie, où l’on retrouve nombre de femmes issues de l’immigration. En provenance d’Afrique du Nord et d’Afrique de l’Ouest, elles s’inscrivent dans une histoire migratoire post-coloniale qui imprègne leur cheminement individuel. Travailleuses et syndicalistes, elles bousculent les stéréotypes sur les « femmes immigrées ». Traversant et retraversant ces multiples frontières, elles incitent leurs interlocuteurs/trices à modifier leur regard sur les femmes, sur les immigré(e)s, sur les ouvrièr(e)s et les précaires. Par–delà les conflits du travail, elles nous racontent une démarche d’émancipation individuelle et collective dans une société où sexisme et racisme restent d’actualité, tandis que s’accentue la précarisation du salariat. Dans l’espoir d’être traitées, enfin, « d’égal à égales ».

soiree-feministe-mars-2013-cnt-chelles-mlv-cinema-etoile-cosmos

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Libertarias (film sur le mouvement féministe «Mujeres libres» et la guerre d’Espagne)

mardi 12 avril 2011

mujeres-libresEspagne, automne 1936 – Suite à la tentative de coup d’État menée par le général Franco, la guerre entre « nationalistes » et « républicains » oblige Maria, une jeune nonne, à quitter son couvent. Elle se réfugie d’abord dans une maison close. Puis, suite à l’intervention de deux militantes (syndiquées à la CNT et membres de l’organisation féministe « Mujeres libres ») venues fermer ce lieu, elle est recueillie par Pilar, l’une des deux militantes. Peu après, avec un groupe de combattantes composé en majorité d’ouvrières du textile et d’anciennes prostituées, Maria et Pilar rejoignent la colonne Durruti (du nom du militant anarcho-syndicaliste Buenaventura Durruti) et partent pour le front de l’Èbre, près de Saragosse, pour lutter contre l’avancée des troupes franquistes…

« Libertarias » (122 minutes) est un film de fiction à gros budget. Il a été réalisé par Vicente Aranda. Sorti en 1996, il fut un succès d’affluence en Espagne (576 990 entrées). En France, aucun distributeur n’a malheureusement jamais pris le risque de le diffuser en salle. À l’écran : Victoria Abril, Ariadna Gil, Ana Belén, Blanca Apilánez, Laura Mañá, Loles León, et María Pujaltee (des actrices toutes plus épatantes les unes que les autres) ainsi que Jorge Sanz et Miguel Bose (pour ne citer qu’eux).

Malgré la gravité du film, Vicente Aranda n’hésite pas à utiliser l’humour et la légèreté. Sans tomber à aucun moment dans l’hagiographie, il n’hésite pas aussi à mettre en images des épisodes connus comme l’interview de Durruti réalisée le 28 octobre 1936 par Pierre van Paasen pour le « Toronto Daily Star », interview qui s’achève sur le célèbre : « Nous portons dans nos cœurs un monde nouveau ». Si le film prend délibérément parti pour des femmes qui se battent contre le fascisme et pour la révolution sociale sans mettre de côté leur lutte pour l’égalité des sexes, il ne fait pas l’impasse sur les questions qui dérangent : exécutions sommaires de franquistes, machisme de certains militants révolutionnaires, place des femmes sur le front, autonomie des milices ouvrières et stratégie militaire…

Ci-dessous la bande-annonce et un extrait du film.

Bande annonce (en castillan)
Durée : 00:02:12 – Téléchargement : clic droit ici

Extrait (en castillan)
Durée : 00:05:29 – Téléchargement : clic droit ici

 

Deux liens pour en savoir plus sur l’histoire de l’Espagne rouge & noire :

1) « Un autre futur »

Pour comprendre l’histoire de l’anarcho-syndicalisme espagnol, « Un autre futur » – film documentaire de Richard Prost réalisé en 1997 – est une nécessité incontournable. Il regroupe des témoignages, des images d’archives ainsi que des films d’époque provenant du travail réalisé par les professionnels de l’industrie cinématographique membres de la CNT espagnole. Pour la petite histoire, nous sommes un certain nombre, il y a quelques années, à avoir vu Richard Prost réaliser le montage de ce documentaire dans une petite salle du 33 rue des Vignoles (local de la CNT à Paris). Le travail de Richard Prost est aujourd’hui disponible en DVD. Le coffret (contenant 2 DVD) est vendu au prix de 20 euros (sachant que, sur chaque vente, 7 euros sont versés à la souscription « locaux » lancée par l’union régionale des syndicats CNT de la région parisienne pour défendre la pérennité du « 33 » menacé de démolition par la mairie de Paris dans le cadre d’une opération immobilière). Pour commander ce coffret, écrire à : UD CNT 95, Maison des syndicats, 6 rue de la Chapelle, 95310 Saint-Ouen-l’Aumône (avec un chèque à l’ordre de : UDCNT95). Il est disponible également à la permanence de la CNT RP chaque lundi de 14 à 19h au 33 rue des Vignoles, Paris 20°. Pour en visionner quelques extraits, cliquer ici.

2) « Vivre l’utopie »

Film documentaire réalisé en 1997 par Juan Gamero, « Vivre l’utopie » donne la parole à une trentaine de vieux militants libertaires espagnols qui témoignent de l’expérience autogestionnaire menée en Espagne entre 1936 et 1939. Pour en visionner quelques extraits, cliquer ici.

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