Articles avec le tag ‘étudiants’

Grève générale contre la loi Travail : toutes et tous dans la rue le 31 mars et au-delà !

lundi 28 mars 2016

Extrait du communiqué confédéral CNT du 28 mars 2016 :

[…] Parce que ni les manipulations médiatiques ni les matraques du gouvernement ne nous ferons renoncer à défendre notre droit du travail, la CNT appelle toutes et tous à une mobilisation massive dans la grève interprofessionnelle du jeudi 31 mars que nous ne considérons pas comme une finalité, mais comme une nouvelle étape de la construction d’un mouvement reconductible jusqu’à l’abandon du projet de loi Travail. Au-delà des simagrées du gouvernement, du patronat et de certaines bureaucraties syndicales, nous le réaffirmons : c’est bien la solidarité interprofessionnelle et l’autogestion de la lutte au travers d’assemblées générales souveraines qui permettront à la classe populaire d’obtenir satisfaction sur ses revendications. Salarié.e.s du privé et du public, étudiant.e.s, lycéen.ne.s, chômeurs et chômeuses, retraité.e.s : face à l’austérité, face à la destruction des acquis sociaux et du droit du travail, c’est maintenant ou jamais qu’il nous faut y aller !

> Lire le communiqué dans son intégralité

Quelques vidéos d’appels à la mobilisation et d’explication de la loi :

Images de la manif du 24 mars à Paris et appel à descendre massivement dans la rue le 31 (une vidéo de Ortille – syndicaliste parisien – reçue sur la boite email du secteur vidéo CNT) :

MiniLogoTransparentSV-FormatReduit

Images de la manif étudiante et lycéenne du 17/03 à Paris (une vidéo de Ortille – syndicaliste parisien – reçue sur la boite email du secteur vidéo CNT) :

MiniLogoTransparentSV-FormatReduit

Les mesures cachées du projet de loi présentées par deux chercheurs en droit du travail (une vidéo de Respublica Universalis réalisée le 17/03 après les modifications de l’avant-projet de loi) :

MiniLogoTransparentSV-FormatReduit

Décryptage de l’avant-projet de loi par un avocat en droit du travail, militant du Syndicat des avocats de France (une vidéo de Respublica Universalis réalisée le 29 février 2016) :

Quelques liens pour se documenter et mobiliser :

> Clip CNT du 2 mars 2016
> Carte des prochaines manifestations
> Rappels important sur le droit de grève
> Dossier spécial « loi Travail » du site confédéral CNT
> Communiqué CNT pour la grève générale du 31 mars 2016
> Affiche CNT présentant un rapide décryptage du projet de loi
> Affiche CNT « Ton code du travail vaut bien une grève générale ! »
> Autocollant CNT « Grève générale jusqu’au retrait de la loi Travail ! »

Mise à jour du 31 mars 2016 :

« Loi Travail, la sauce indigeste », un petit film de 4 minutes réalisé le 31/03 par le secteur vidéo de la CNT pour décrypter le projet El Khomri

Share

Solidarité avec les grévistes de la faim tunisiens en lutte contre la précarité et la répression !

lundi 1 février 2016

Le samedi 9 janvier 2015, le secrétariat international de la CNT appelait à un rassemblement devant l’ambassade de Tunisie à Paris en soutien aux 28 grévistes de la faim qui, depuis le 17 décembre 2015, occupent à Tunis le local de l’Union Générale des Étudiants de Tunisie (UGET). Ces camarades, membres de l’UGET ou militants de l’Union des Diplômés Chômeurs (UDC), payent leur engagement politique et syndical (sous le régime de Ben Ali et aujourd’hui) par un fichage du Ministère de l’intérieur qui les empêche d’accéder aux postes de la fonction publique.

> Appel à la solidarité (26/12/2015)
> Appel au rassemblement (07/01/2016)

Share

Vidéo du rassemblement et de la manif du 9 avril 2015 à Lille

dimanche 12 avril 2015

Télécharger cette vidéo

 
Communiqué confédéral de la CNT
suite à la mobilisation du 9 avril :

Contre l’austérité, le capitalisme et ses sbires, amplifions la riposte !

Avec plus de 300 000 manifestants en France, la journée d’action contre l’austérité et la loi Macron de ce jeudi 9 avril est l’une des plus grosses mobilisations syndicales depuis l’accession de François Hollande au pouvoir, preuve que de plus en plus de la colère des travailleur-se-s gronde face à une situation économique, sociale et politique dramatique.

La CNT a contribué à cette journée en préparant la grève depuis des semaines et a activement participé à l’amplification des rassemblements et manifestations dans de très nombreuses localités, les initiant parfois, là où les appareils syndicaux avaient fait le choix de ne pas proposer de perspective dans la rue. Les cortèges de la CNT ont ainsi été visibles à Paris mais aussi dans toutes les villes de France où ses syndicats sont implantés.

De plus, il est à remarquer que dans de nombreuses manifestations, des revendications locales (luttes contre les licenciements, pour les salaires et l’amélioration des conditions de travail, pour des moyens à la hauteur des besoins dans les services publics…) se sont greffées aux revendications interprofessionnelles contre l’austérité et la loi Macron, esquissant une convergence des luttes nécessaire à leurs succès.

Cette journée de grève et de manifestations est loin d’être suffisante et ne peut constituer une fin en soi. Si elle est un point d’appui de la construction d’une mobilisation sociale d’ampleur, une suite à la mobilisation du 9 avril doit voir le jour au plus vite afin que l’espoir qu’elle suscite aujourd’hui chez les travailleur-s-se se transforme demain en victoires. Pour cela, il est nécessaire que la lutte se construise à la base et que l’ensemble des travailleur-s-e et des équipes syndicales combatives développent les initiatives locales, alors que la priorité accordée par les bureaucraties syndicales à la manifestation parisienne a exclu de fait une grande partie des travailleur-se-s. Cette stratégie malheureuse aura permis à des médias déjà peu enclins à donner sa vraie place au mouvement social l’occasion de n’analyser cette journée que comme une démonstration de force de la CGT et FO. Exit du débat les vraies raisons de la présence de centaines de milliers de travailleurs dans les rues et des multiples conflits sociaux dans tous les secteurs d’activité.

Alors que le patronat a à sa disposition un gouvernement disposé à accéder à ses rêves les plus fous – casse du code du travail, destruction des droits syndicaux – la CNT continuera, et cela sans attendre le 1er mai, à construire la grève générale reconductible, seule riposte viable face à l’austérité et aux lois anti-sociales qui se succèdent !

Plus largement, il est urgent de bâtir une alternative autogestionnaire et émancipatrice pour les classes populaires. Un projet de société révolutionnaire et anticapitaliste qui se construit au-delà du calendrier dicté par les échéances électorales et le bon vouloir des directions syndicales !

Share

L’enjeu des retraites

jeudi 5 septembre 2013

Conférence de Bernard Friot, économiste et sociologue membre de l’association d’éducation populaire Réseau salariat , à propos de son livre L’enjeu des retraites :

Filmé le 1er octobre 2010 par TV bruits
à l’occasion d’une rencontre-débat organisée à Toulouse par la CNT 31

Share

Campagne de la CNT pour une répartition égalitaire des richesses

jeudi 13 octobre 2011

Durée : 2:03

> Pour télécharger ce fichier d’environ 6 Mo :
clic droit sur le lien puis « Enregistrer la cible du lien sous… »

> Ne payons pas leur crise : tract du réseau européen des syndicats alternatifs et de base

> Quelques autres clips sur le même sujet :
– Tout, tout, tout… vous saurez tout sur les banquiers !
– Comprendre la dette publique (en quelques minutes)
– Documentaire sur la crise de la dette en Grèce
– Salauds de pauvres !
– Notre précarité, c’est leurs profits !

Éditorial de la lettre d’info mensuelle n° 8 de la CNT :

C’est la rentrée ! Alors pour bien nous casser les pattes on nous ressort le coup de la crise. La dette, la dette, la dette ! Serrez vous la ceinture qu’ils nous disent ! Après la Grèce viendra le tour de la France d’être en faillite. Mais quand va donc cesser cette escroquerie ? Eh bien quand nous le déciderons ! Quand nous nous unirons pour dire stop à tous ces mensonges, stop à cette exploitation de la misère. Qu’on en juge. La dette française s’élève à un peu plus de 1600 milliards d’euros. Un chiffre colossal que nous avons peine à nous représenter. Mais qui dit dette dit emprunt et donc intérêt. Aujourd’hui, un prêt signifie forcément qu’on paye des intérêts à la banque mais cela n’a pas toujours été le cas. Jusqu’en 1973, l’État pouvait emprunter de l’argent à la banque de France sans intérêts pour se financer. Après, cela a été interdit et l’État est obligé depuis de passer par les banques privées pour se financer. Depuis 1973, nous avons donc versé plus de 1400 milliards d’euros d’intérêts aux requins de la finance. Si on n’avait pas payé ces intérêts, on arriverait donc à une dette de 200 milliards d’euros et quand on sait que les exonérations de cotisations sociales représentent plusieurs dizaines de milliards d’euros par an, on se dit que cette dette n’est que du vent. C’est une fabrication politique pure qui vise à en mettre plein les poches aux banquiers et autres capitalistes. Au niveau des autres pays de l’Europe ou de l’Europe tout court c’est la même histoire. Pire on est en train de se faire de l’argent sur la misère des travailleurs Grecs en leur prêtant de l’argent à des taux exorbitants alors que nous empruntons ce même argent à des taux faibles. Elle est belle la solidarité des marchés ! Ils veulent qu’on se serre la ceinture mais eux continuent à se faire péter le bide. Pendant ce temps la ceinture devient un anneau gastrique pour de plus en plus de monde. L’Insee nous révélait cet été que 13,5 % des français vivait sous le seuil de pauvreté soit 8,2 millions de personnes vivant avec moins de 954 € par mois. Plus dramatique encore, 4,1 millions de personnes en France vivent avec moins de 773 € ! Le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté n’a cessé de baisser des années 70 aux années 90 puis a stagné jusqu’en 2000. Depuis 2002, ce nombre est en augmentation, résultat d’une véritable destruction de nos droits sociaux, de nos caisses de solidarité (Sécu, retraite, chômage) et de nos services publics. Le résultat est là : une société indigne ! Comment vivre aujourd’hui avec 954 € ? Une fois qu’on a payé son loyer et ses factures, que reste-t-il ? Cela nous amène aussi à constater que la revendication de la hausse du smic apparaît ici plus que légitime tant celui-ci est proche du seuil de pauvreté ! Assurément, il nous faut mettre un terme à cette vaste fumisterie. Les incapables qui gèrent ce monde ont réussi à nous enfumer une première fois avec la crise de 2008 en filant tout notre pognon aux banquiers mais là si on les laisse faire une deuxième fois, on va tous se retrouver à poil, sans boulot, sous le seuil de pauvreté. Alors réagissons, construisons l’offensive sociale pour un autre futur.

Share