Articles avec le tag ‘éditions CNT-RP’

Espagne 36 – Révolution autogestionnaire

mardi 2 février 2016

La vidéo Espagne 36 est à l’origine un diaporama réalisé en 1978 par le groupe « Equipo Juvenil Cenetista » de Paris, aujourd’hui nommé « REDHIC ». À cette époque, Espagne 36 a accompagné des rencontres dans toute la France afin de faire connaître le projet révolutionnaire espagnol et le concept de l’autogestion.

Liens vers deux ouvrages sur le sujet, parus en mai 2016 aux éditions CNT-RP :
> La collectivisation en Espagne / 1936 : une révolution autogestionnaire
> La tragédie de l’Espagne / Analyse du conflit (1936-1938)

Share

Clip annonçant la parution du livre « De l’autogestion, théories et pratiques » (éditions CNT-RP)

dimanche 26 mai 2013

« De l’autogestion, théories et pratiques » est un ouvrage collectif de 352 pages publié en mai 2013 par les éditions CNT région parisienne. Il explore deux aspects de l’autogestion, l’un historique, l’autre actuel, vivant, vivace, fait d’expériences, de réussites et parfois de déboires. Il s’agit d’éclairer une notion essentielle de la lutte des classes : le besoin viscéral de la classe exploitée de prendre ses affaires en main, tant dans l’entreprise que dans la société. À contre-courant des renoncements actuels, il est utile et nécessaire de revenir sur cette problématique émancipatrice. L’analyse de son itinéraire historique et politique nous permet d’en donner une définition renouvelée et pragmatique. Mais l’autogestion n’est pas, loin s’en faut, une théorie figée ou un dogme. L’aspiration à ce principe se conjugue au présent aux quatre coins de la planète. C’est ce qui distingue fondamentalement cette pratique. Elle doit être un fait, ici et maintenant, ou elle ne sera rien demain. Ce livre n’est pas une profession de foi. C’est un outil permettant d’enrichir notre compréhension, nos réflexions, nos luttes pour imaginer un autre futur.

> Pour télécharger ce fichier vidéo de 8 Mo :
clic droit sur le lien puis « Enregistrer la cible du lien sous… »

Article de présentation :

Choisir de réaliser un livre consacré à l’autogestion dans un contexte de recul des luttes sociales, de perte d’identité collective de classe, réalités qui génèrent le repli sur soi, celui de l’individu, celui du chauvinisme et du nationalisme, celui de la religion, du communautarisme, est une décision qui peut sembler à contre courant des vents dominants. Pourtant, le même contexte suscite de fait un intérêt pour la question autogestionnaire : le capitalisme en crise est aux abois, les alternances socialistes ont jeté bas leurs défroques de pasteurs éclairés et progressistes pour ne proposer qu’un menu de régime dans lequel la sauce à la rigueur supplée celle de l’austérité. C’est la situation réelle, celle du chômage, de la précarité, des licenciements, de la pauvreté, du mal être social, du désespoir, de la mal bouffe, des loisirs aliénés, de la mise en concurrence des travailleurs à l’échelle de la planète qui met sur la table une très ancienne question : quelle société, pour quelles finalités non seulement à l’échelle d’un pays mais au niveau de la planète. Comme élément de débats, d’échanges, nous avons donc souhaité réaliser un ouvrage qui revienne sur la perspective autogestionnaire. Un retour aux sources de l’analyse, des débats qui sillonnent l’itinéraire de ce concept, de ses balbutiements pratiques à l’échelle de l’histoire mais également un regard pluriel qui essaie de mettre en évidence les réalisations concrètes qui se tissent ici et là-bas et qui mettent au cœur de l’activité présente la nécessité de prendre ses affaires en mains. Revenir sur ces tentatives dans lesquelles des mouvements agissent sans déléguer un avenir incertain à des spécialistes ou experts. Ainsi, nous abordons le présent autogestionnaire qui se construit au Chiapas, qui s’inscrit dans la pédagogie durant les moments forts de la lutte du peuple kanak, sans ignorer les précédents de l’Espagne libertaire. Car l’autogestion généralisée englobe l’ensemble du champ social et ne finit nullement aux portes de l’entreprise même si sur ce plan des contributions alimentent la réflexion, celles qui s’interrogent sur des services publics autogérés, sur la mise en chantier de coopératives paysannes qui entendent présenter non seulement une alternative sur le plan de la production mais également tisser de nouveaux liens au niveau de la distribution. Approches autogestionnaires sur la problématique de lutte contre les licenciements qui certes défendent l’emploi mais aussi les objectifs et moyens du travail, sur la réappropriation de l’écriture par ceux qui produisent. Et cette liste n’est pas exhaustive. Enfin, l’ouvrage « De l’autogestion, théories et pratiques » a été conçu de manière collective en fondant dans un même creuset une matière première issue de plusieurs sources tant théoriques et pratiques. Car l’enjeu est bien aujourd’hui, au-delà des emballages frelatés, d’affirmer une cohérence autogestionnaire dans les faits.

Pour commander l’ouvrage :

Éditions CNT-RP
33, rue des Vignoles
75020 Paris

Mail : edcnt@no-log.org

Site web : http://www.cnt-f.org/editionscnt-rp

Prix : 15 € (pour les particuliers, ajouter 4 euros pour les frais de port) – Pour les librairies : 33% de réduction – Pour les syndicats : 40% de réduction à partir de 3 exemplaires

Share

Fête de la CNT région parisienne les 3, 4 et 5 mai 2013 (projections, débats, concerts, salon du livre)

jeudi 18 avril 2013

 

> Pour télécharger ce clip de 33 Mo :
clic droit sur le lien puis « Enregistrer la cible du lien sous… »

> Site internet de la fête : programme complet, extraits vidéos des films projetés, etc…
 bandeauweb-fete-cnt-mai-2013-parole-errante
Les syndicats CNT de la région parisienne organisent leur fête annuelle à la « Parole errante » à Montreuil. Cette initiative constitue un temps fort de leur activité interprofessionnelle qui fédère, au-delà des pratiques catégorielles caractérisant le syndicalisme institutionnel, une authentique démarche de classe. Ce rendez-vous 2013 conjuguera plusieurs approches complémentaires.

Convergences internationalistes avec des échanges autour des luttes syndicales et des résistances qui se développent aux quatre coins de la planète contre les politiques de régression sociale mises en place par les États capitalistes sous la houlette du FMI. Dans le cadre de ce carrefour internationaliste participeront des camarades espagnols de Solidaridad Obrera et des Grecs de l’ESE.

Convergences anti-impérialistes avec des militants kanaks qui interviendront en cette année 2013 à l’occasion du 25° anniversaire du massacre de la grotte d’Ouvéa, qui s’est soldé par la mort de neuf militants anticolonialistes en 1988.

Convergences artistiques et musicales avec une intervention d’Armand Gatti sur le thème «Dramaturgie et militantisme », des projections de films, comme « Le Grand retournement », en présence de Gérard Mordillat, ou des « Nouveaux chiens de garde ». Et de nombreux concerts avec notamment Dubamix, Les Ramoneurs de Menhirs, etc.

Convergences culturelles avec la tenue d’un salon du livre libertaire qui proposera les ouvrages publiés par les Éditions CNT-RP, Libertalia, de nombreux livres d’occasion aux thèmes variés : romans, polars, science-fiction, littérature enfantine, sans oublier quelques raretés historiques du mouvement révolutionnaire.

Convergences éditoriales avec l’organisation d’un débat « Quelles références autogestionnaires d’hier à aujourd’hui ? » à l’occasion de la sortie du livre De l’Autogestion, éléments de théorie et de pratique aux Éditions CNT-RP, afin d’échanger, de confronter autour d’une question : l’autogestion est-elle uniquement un concept pour demain ou une problématique immédiate, ici et maintenant, dans les luttes, dans le syndicat, dans les organisations ?

Les 3, 4 et 5 mai, la Parole errante aura les couleurs rouge et noir de l’anarchosyndicalisme et du syndicalisme révolutionnaire, et sera un carrefour pour les luttes, les échanges, le débat, mais aussi la convivialité et la fête.

Bilan de la fête :

http://www.cnt-f.org/impressions-rouge-et-noir-du-festival-cnt.html

Share

Cuba : révolution dans la révolution

lundi 4 juin 2012

Présentation du livre « Cuba : révolution dans la révolution » (éditions CNT-RP) :

Enregistré le 25 mai 2012 à la Maison de l’Amérique Latine (Paris) à l’occasion de la conférence-débat organisée à l’initiative de l’association « Terre & Liberté » avec la participation des éditions CNT-RP.

Par ordre d’apparition à l’image :

– Miguel Chueca (pour les éditions CNT-RP),
– Daniel Pinós (pour le groupe d’appui aux libertaires & syndicalistes indépendants de Cuba),
– Karel Negrete (pour l’Observatoire Critique de la Havane),
– interventions du public présent.

Durée : 50:22 – Pour télécharger ce fichier sous licence Creative Commons, faites un clic droit ici

Note de lecture :

Le livre de Miguel Chueca, Karel Negrete et Daniel Pinós – intitulé « Cuba : révolution dans la révolution » et paru récemment aux éditions CNT-RP – vise à faire connaître aux lecteurs français les divers protagonistes du mouvement contestataire cubain puisque, à côté des écrits issus de certains des soutiens dont il dispose hors de l’île, la plupart des textes recueillis ici procèdent de Cuba même, de sa gauche hétérodoxe, sociale et libertaire. Les promoteurs de cet ouvrage n’ont pas souhaité s’en tenir au seul domaine de la réflexion politique et c’est pourquoi, outre des essais consacrés à la critique des « réformes » en cours à Cuba après l’effacement de Fidel Castro ou à l’exposition de propositions programmatiques en faveur d’un socialisme démocratique et participatif, on trouvera ici des textes relatifs aux questions du racisme et de l’homosexualité à Cuba, à la charge subversive des nouveaux courants musicaux (rap et hip-hop), à l’introduction des cultures génétiquement modifiées ou encore à l’étonnante impulsion donnée par le régime à la construction de terrains de golf pour millionnaires. Ces textes sont dus principalement aux activistes regroupés autour de l’Observatoire critique de la Révolution cubaine, un vaste réseau qui inclut des militants de tendances diverses, socialistes d’obédience marxiste et socialistes libertaires, écologistes radicaux, etc., qui sont parvenus à coexister dans le respect de leurs différences. Malgré les difficultés inhérentes à l’existence d’un régime profondément autoritaire, les uns et les autres tentent depuis quelques années déjà de présenter une critique raisonnée du régime en place et d’œuvrer à ce que l’après-castrisme ne ressemble pas, ou ressemble le moins possible, à ces divers « modèles » – ou plutôt « contre-modèles » – qui, en Russie, en Chine et ailleurs, ont remplacé les régimes abusivement et improprement appelés « communistes » par les porte-parole de l’ordre (capitaliste) établi.

Deux sites faisant une analyse critique du castrisme tout en se réclamant de la révolution cubaine :

Polémica cubana : un site rédigé en français et membre du réseau « Observatorio Crítico Cubano »

Observatorio Crítico Cubano : le site d’un réseau regroupant des activistes de gauche vivant à Cuba ou en exil (en castillan)

Share

Apprendre à désobéir : petite histoire de l’école qui résiste

jeudi 10 mai 2012

Extrait de l’émission « ça booste sous les pavés » du 8 mai 2012 sur RL (Paris – 89.4)

Durée : 1:32:29

à propos du du livre « Apprendre à désobéir, petite histoire de l’école qui résiste »
de Laurence Biberfeld & Grégory Chambat
Collection « N’Autre école », éditions CNT-RP, 240 pages, avril 2012

couverture-livre-apprendre-a-desobeir-CNT-RPDe l’œuvre éducative de la Commune de Paris à la dénonciation du fichage informatique des élèves, de la naissance du syndicalisme dans l’éducation aux écoles populaires kanak des années 1980, en passant par les luttes anti-hiérarchies ou la résistance à la « rééducation » vichyste, cet ouvrage retrace 150 ans de lutte et d’insoumission dans et contre l’institution scolaire. Enseigner la désobéissance, c’est remettre en question toutes les dominations qui entravent, c’est créer l’espace où s’exercera une souveraineté qui n’est pas celle de l’isoloir, mais qui se vit dans la rue, au village, à l’usine, au bureau, dans la famille, etc. Mais est-ce que la liberté peut s’enseigner ? Ce livre nous l’affirme en quelque sorte. Il nous dit que préparer des humains à l’autonomie, à l’égalité, à un monde délivré de toute oppression ne saurait se faire au moyen de l’autorité. Au contraire, non-directivité et exercice précoce de la responsabilité personnelle seront privilégiés par la pratique de la coopération concrète. Enseigner la désobéissance, c’est « faire l’école » pour la liberté.

> Télécharger des extraits du livre (préface, introduction, sommaire et bibliographie)

> Vidéo d’une conférence animée par Grégory Chambat autour de ce livre

> Vidéo de présentation de la revue « N’Autre école »

> Site de la fédération CNT éducation

> Télécharger le fichier mp3 de 85 Mo : clic droit sur le lien puis « Enregistrer sous…»

Share