Articles avec le tag ‘bande annonce’

« 1336 jours », un film sur la victoire des Fralib

lundi 6 mars 2017

« 1336 jours » est un film documentaire de 74 minutes réalisé en 2015 par Claude Hirsch et consacré à la victoire des salarié.es de Fralib (usine de conditionnement de thé et d’infusions située à Gémenos près de Marseille).

Sortie nationale en salles : 22 mars 2017

Bande-annonce :

Extrait du site de la société de distribution du film :

« L’aventure a duré 1336 jours ! 1336 jours pendant lesquels un noyau d’irréductibles s’est battu sans relâche contre Unilever. La grosse multinationale avait en effet décidé en 2010 de fermer son usine de conditionnement de thé et infusions à côté d’Aubagne, estimant qu’elle n’était pas rentable. Mais voilà ! Ces 82 personnes vont non seulement se battre pour que le rideau de fer ne s’abaisse pas définitivement sur les portes de l’usine mais cette bande d’entêtés va utiliser toutes les voies possibles et imaginables pour maintenir leur activité, leur emploi et prouver à ce trust international que l’entreprise reste viable ! » – Source : http://filmsdesdeuxrives.wixsite.com/societe/1336-jours-des-hauts-dbats-mais-debout

Extrait du site de la CNT Marseille :

« Le film aborde différents aspects de la lutte par le point de vue de ses protagonistes : les aspects juridiques, les menées provocatrices d’Unilever, l’organisation de l’occupation, les actions de lutte et de solidarité multiples durant ce long conflit… et donne corps et voix à cette ténacité ouvrière qui a permis la victoire finale ! » – Source : http://www.cnt-f.org/sam/Projection-de-1336-des-hauts.html

Demande de programmation et/ou de DVD :

Aude Roma – Tél : 06 11 68 39 60 – Courriel : filmsdesdeuxrives@yahoo.fr

De Fralib à SCOP-TI :

La lutte des Frabib a débouché sur la mise en place d’une coopérative dénommée SCOP-TI qui a relancé la production. Pour en savoir plus : http://www.scop-ti.com

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« Chez nous » : un film de fiction inspiré par l’accession au pouvoir du FN à Hénin-Beaumont

mercredi 1 février 2017

Le 22 février 2017 sortira Chez nous, un film de fiction inspiré par l’accession au pouvoir du FN à Hénin-Beaumont. Ce drame, réalisé par le cinéaste belge Lucas Belvaux et tourné dans le département du Pas-de-Calais, est adapté d’un roman noir de Jérôme Leroy intitulé Le Bloc. Parmi les actrices et acteurs principaux, citons Émilie Dequenne, André Dussollier, Guillaume Gouix, Anne Marivin et Catherine Jacob. Cette dernière joue le rôle de la présidente d’un parti d’extrême droite cherchant à se dédiaboliser, une présidente dont le portrait, le comportement et les propos font penser à Marine Le Pen. Le film raconte comment une jeune mère célibataire (rôle incarné par Émilie Dequenne) est approchée par le Bloc patriotique (un parti xénophobe et nationaliste faisant penser au FN) pour se présenter aux élections municipales dans une ville « imaginaire » dénommée Hénard. Après avoir vu la bande-annonce, Steeve Briois (l’actuel maire FN d’Hénin-Beaumont) a traité le film de « navet » et s’en est pris au physique de l’actrice Catherine Jacob. Quant à Florian Philippot, le vice-président du FN, il a trouvé que la sortie du film était « absolument inadmissible » en raison de sa proximité avec l’élection présidentielle du 23 avril 2017.

Bande-annonce du film :

Extrait de la note d’intention de L. Belvaux publiée dans le dossier de presse du film :

CHEZ NOUS est un film engagé […]. Il n’est pas militant pour autant, il n’expose pas vraiment de thèse. J’ai essayé de décrire une situation, un parti, une nébuleuse, de décortiquer son discours, de comprendre son impact, son efficacité, son pouvoir de séduction. De montrer la désagrégation progressive du surmoi qu’il provoque, libérant une parole jusqu’ici indicible. D’exposer la confusion qu’il entretient, les peurs qu’il suscite, celles qu’il instrumentalise. Le film ne s’adresse pas en priorité, et ne doit pas s’adresser, qu’à des gens mobilisés, très au fait de ce qu’est vraiment l’extrême-droite. Ce qu’il dit, montre, raconte, tout le monde peut le savoir, mais les gens s’informent plus à travers une presse qui favorise le spectaculaire ou l’émotion, que par des média d’analyses et de réflexions. J’ai essayé d’éviter « l’entre-soi », de parler à tous et à chacun, « d’homme à homme » en quelque sorte. De montrer plutôt que de démontrer. De tendre un miroir, non déformant, car, si les miroirs réfléchissent, ils font parfois réfléchir ceux qui s’y voient. Les miroirs nous montrent aussi ce qu’il y a derrière nous, ils nous inscrivent dans un décor, dans le monde, objectivement. Ils nous mettent en perspective et face à nous même. Dans le même temps. Ce film s’adresse d’abord, à ceux qui un jour, demain peut-être, seraient tentés de répondre au chant de ces sirènes. Je ne sais pas si c’est utile. Je suis sûr, en tout cas, que ça vaut la peine d’essayer. […] Lire la note d’intention dans son intégralité

Extrait de l’entretien avec L. Belvaux publié dans le dossier de presse du film :

Votre film se distingue de ce qu’on appelait des « fictions de gauche », qui étaient des dossiers résolument à charge. Vous êtes davantage dans une démarche pour comprendre, notamment ce qui peut susciter l’adhésion à un mouvement d’extrême droite. Mais, avec le cinéma, n’y a-t-il pas un danger d’empathie avec « l’ennemi » ?

Lucas Belvaux : Oui. Mais on a besoin de cette empathie. Il est inhérent à la démarche puisque j’essaie de comprendre comment on en arrive là. Mais empathie ne veut pas dire identification. Je n’ai pas forcément envie que le spectateur s’identifie au personnage. L’idée, c’est d’être avec lui, à côté, d’essayer de se mettre à sa place, de partager son point de vue, pour essayer de comprendre son cheminement. Comprendre une démarche, ce n’est pas la partager. Ce n’est pas l’excuser. C’est une chose à laquelle j’accorde beaucoup d’attention en tant que cinéaste. Je veux que le spectateur soit libre de penser ce qu’il veut. Je pense qu’il y a un cinéma totalitaire, qui impose ses points de vue en instrumentalisant ses personnages, les « bons » comme les « méchants ». Et qu’il y a un cinéma qui raconte les histoires « démocratiquement », où le cinéaste ne cache pas son point de vue, mais laisse assez de liberté au spectateur pour qu’il puisse développer le sien. […] Lire l’entretien dans son intégralité

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« Comme des lions », un film sur la lutte des salariés de PSA Aulnay

mercredi 2 mars 2016

« Comme des lions » sortira nationalement sur les écrans le 23 mars 2016. Ce film documentaire de Françoise Davisse plonge le spectateur au cœur de deux ans d’engagement de salariés de PSA Aulnay contre la fermeture de leur usine qui employait plus de 3 000 personnes dont près de 400 intérimaires. Des immigrés, des enfants d’immigrés, des militants, bref des ouvriers du 93 se sont découverts experts et décideurs. Ces salariés ont mis à jour les mensonges de la direction, les faux prétextes, les promesses sans garanties, les raisons de la faiblesse de l’État. Bien sûr ils n’ont pas « gagné ». Mais peut être faut-il arrêter de tout penser en terme de « gain ». La vie est faite d’expériences, de risques, d’aventure et de fierté. Et là, ces deux ans sont une tranche de vie exceptionnelle. Un moment d’intelligence collective, de démocratie et de révélations.

Pour en savoir plus : www.commedeslions-lefilm.com

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Sortie nationale du film « Merci patron ! »

jeudi 4 février 2016

Jour2fête, Mille et une productions & Fakir présentent « Merci patron ! », un film documentaire satirique de 90 mn réalisé en 2015 par François Ruffin. Refusé par le CNC pour des raisons politiques, le film sera distribué dans les salles à partir du 24 février 2016 grâce au succès d’une campagne de financement participatif.

Bande-annonce :

Synopsis :

David peut-il encore l’emporter contre Goliath ? Des pieds nickelés picards peuvent-ils faire tanguer la multinationale LVMH (premier groupe de luxe au monde) et effrayer son PDG, Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France ?

Jocelyne et Serge Klur fabriquaient des costumes Kenzo à Poix-du-Nord (près de Valenciennes). Mais, une fois leur usine délocalisée en Pologne, ils se sont retrouvés au chômage, criblés de dettes : « On doit vivre avec 4 € par jour pour nous trois, c’est l’assistance sociale qui a calculé le budget ! ». Une intervention en assemblée générale des actionnaires suffira-t-elle à régler leurs soucis ?

Du suspense, de l’émotion, de la rigolade et même de l’espionnage pour ce thriller social. Dans une France triste, dans une gauche minée, voici l’arme anti-morosité ! « L’Arnaque » en version lutte des classes ! Une farce menée par des ouvriers qui redonne de la joie, de la fierté et de l’espoir !

> Carte de France des projections

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« Joe Hill », film de Bo Widerberg, ressort en salles dans une version entièrement restaurée

samedi 28 novembre 2015

Depuis de nombreuses années, le film « Joe Hill » – réalisé en 1971 par Bo Widerberg et prix spécial du jury au festival de Cannes – était devenu invisible. Le 18 novembre 2015, à l’occasion du centenaire de l’exécution de Joe Hill, le film est ressorti en France dans une version numérique entièrement restaurée.

Extrait du site de France Culture : « Retraçant la vie du poète et militant qui a inspiré Woody Guthrie, Pete Seeger, Bob Dylan ou encore Joan Baez, ce film engagé brille par l’esprit protestataire et fraternel qui le porte, et par sa beauté lumineuse ».

Synopsis : 1902 – Joel et Paul Hillstrom émigrent de Suède vers les États-Unis où ils déchantent vite. Joel devient Joe Hill et parcourt les routes comme troubadour. Il se rapproche des militants syndicalistes révolutionnaires des IWW (Industrial Workers of the World). Ses chansons deviennent célèbres. Mais, à la suite d’une grève, les autorités le font condamner à mort.

Bande annonce :

> Site du distributeur du film
> Dossier de présentation du film
> Une chronique radio consacrée au film
> Site official des IWW
> Présentation des IWW sur Wikipédia
> Présentation de Joe Hill sur Wikipédia
> Page internet présentant le livre de Franklin Rosemont consacré à Joe Hill (éditions CNT-RP)
 

Communiqué des éditions CNT-RP
faisant le lien entre le livre de Franklin Rosemont et le film de Bo Widerberg :

communique-ed-cnt-rp-film-et-livre-sur-joe-hill

Télécharger ce communiqué des éditions CNT-RP au format pdf

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