Festival CNT 2017 : travail en révolution(s)
les 23, 24 et 25 juin à la Parole errante

Cette année encore, les militant-es de l’Union des syndicats CNT de la région parisienne ont le plaisir de vous convier du 23 au 25 juin 2017 à la Parole errante à Montreuil pour son festival.
Après la mobilisation du printemps 2016 contre la loi travail et les mois de luttes contre ce passage en force, la CNT a décidé de prolonger les réflexions critiques ranimées par ce mouvement. C’est pourquoi une grande partie du festival 2017 abordera les nombreuses critiques à l’encontre de la domination du travail sous régime capitaliste.

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22 février 2017 grève et manifestation devant les hôtels IBIS de Chevilly-Larue dans le Val-de-Marne

La grève décidée par les salarié.es de la Rolse Nettoyage chargé.es de l’entretien des chambres, sur toute la journée du 22 février, était une étape dans la lutte menée depuis près de deux ans maintenant par la section syndicale.

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Face à la violence d'État, solidarité de classe

Humilier, mutiler et tuer pour réduire au silence et empêcher que la résistance s’organise. Depuis sa création, la police terrorise et tue dans les quartiers populaires, que ce soit au quotidien ou lors des mouvements sociaux. Toutes celles et ceux qui s'opposent à l'ordre étatique, et ses bras armés, la police et la justice, sont réprimé.es, enfermé.es, tué.es. Des contrats aux bénéfices astronomiques de ventes d’armes et de « techniques » de maintien de l’ordre se concluent dans le monde entier sur le dos de nos mort.e.s et nos mutilé.e.s.

Matraquage à tous les étages : la répression et la division, derniers remparts du capitalisme en crise

Matraquage social enfin, car là est bien le but final. Précariser, flexibiliser, sérialiser, individualiser, détruire tous les droits et cadres sociaux conquis de haute lutte. Chacun doit devenir une petite entreprise gérant son capital et le faisant fructifier par ses efforts, son mérite, son travail... Matraquer l’ordre libéral comme seul horizon possible, appeler au sacrifice de soi et du collectif pour éviter la faillite. Matraquer que l’homme est un loup pour l’homme, matraquer la concurrence naturelle et nécessaire, matraquer que l’esprit de compétition est notre seule issue. Et tant pis pour les perdants, ils n’auront droit qu’à la matraque, physique cette fois jusqu’à la plus dure et la plus brute des violences.

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