Ce n’est qu’un combat, continuons… la lutte !

> Communiqué CNT Bordeaux

Depuis le 5 décembre, la lutte prend de l’ampleur. En effet, environ 50 000 personnes ont manifesté dans les rues de Bordeaux ce jour là, et plusieurs milliers dans celles qui ont suivi samedi, mardi et jeudi.

Pendant les manifestations, des cortèges gilets jaunes, étudiant.e.s et plus tentent de prendre la tête sous le regard grognon de la bureaucratie syndicale. Différentes tentatives de rentrer dans le centre-ville et dans les beaux quartiers échoueront et seront dispersées par les policiers : tirs de flash-ball, de grenades, de lacrymos, auxquels il faut ajouter les escadrons de voltigeurs toujours aux aguets.

Des AG ont lieu quasi-quotidiennement à la fac de Bordeaux-Victoire occupée où de nombreuses personnes s’organisent. Le piquet tient et grossit de jour en jour dans cette université devenue un lieu d’organisation de la lutte (cf page Facebook AG des luttes Gironde).

En parallèle, la maison des syndicats de Bassens est redevenue le point de ralliement de plus d’une centaine de personnes pour aller braver le froid et taper là où ça fait mal : l’économie. Le premier blocage économique s’est déroulé à Cestas, jeudi 5 décembre au soir, et a fait perdre environ 2 millions d’euros aux patrons de DHL, LIDL et DECATHLON. Le lendemain soir, un blocage est organisé à Beychac et Caillaux. Le mardi suivant c’est la zone de frêt de Bruges qui sera choisi. ( Pour suivre les infos des blocages page Facebook du  collectif de lutte 33)

À ces blocages s’ajoutent les actions du syndicat CGT Énergies qui a organisé des coupures de courant ou de gaz qui ont touchées successivement la Zone Commerciale de Bordeaux Lac (Ikea, Auchan, Leroy Merlin, etc.) la Z.I. de Cestas (CDiscount), la cité admnistrative, un dépôt de bus TBM, la mairie de Bordeaux, la Zone Commerciale de Mérignac Soleil (Carrefour, Mc do, Castorama, Flunch, etc.). Plus d’infos sur la page Facebook de la CGT Énergies 33

Ces différentes formes d’actions directes font perdre des millions d’euros aux grandes entreprises. Celles et ceux qui les mènent annoncent leur volonté de continuer dans les semaines à venir.

Pendant ce temps, beaucoup de trains sont à l’arrêt, des salarié-e-s du public et du privé reconduisent la grève, des lycéen-ne-s bloquent leur établissement, … Et la solidarité s’organise à travers les caisses de grève et les messages de soutien.

C’est en multipliant les grèves, les manifestations et les actions que nous arriverons à les faire plier. La semaine prochaine on continue !


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Syndicat CNT de la Gironde

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