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L’usine aux ouvriers !

L’usine aux ouvriers !

Les patrons, les politiques, les experts en économie libérale nous le rabâchent à longueur de temps à la télé, à la radio, dans les journaux: l’entreprise privée est le système le plus efficace pour produire des biens de consommation. Parce qu’il y aurait un intérêt personnel, l’entrepreneur privé gérerait au mieux son entreprise, il produirait les meilleurs produits dans les meilleures conditions et au meilleur prix pour le plus grand bonheur de tous. C’est donc logique de lui accorder les financements et au besoin les subventions qu’ qu’il réclame.

Doux démontre le contraire. Que dire de la qualité de ses produits, des conditions de travail dans ses  usines, de l’impact environnemental des élevages intensifs ? Il a géré financements et subventions pour son profit, pas pour le bonheur des consommateurs, ni pour celui de ses employés. Et il n’est pas le seul: Peugeot, Fralib, Arcelor Mittal, Sanofi…

Un coopérative de production n’aurait pas eu de problèmes à faire beaucoup mieux. Les employés, transformés en coopérateurs ont tout intérêt à pérenniser leur travail : produire dans des conditions socialement acceptables, respecter l’environnement dans lequel ils vivent, fournir à leurs contemporains une nourriture saine et goûteuse. C’est avoir une bien piètre opinion des travailleurs que de penser qu’ils seraient irresponsables au point de privilégier un profit immédiat sans tenir compte des conséquences pour eux-mêmes et pour les autres.

Pour développer ces coopératives et qu’elles deviennent une possibilité de reprise ou de création d’entreprise, plusieurs conditions sont nécessaires :

Tout cela est affaire de volonté politique : plutôt que de rechercher des entrepreneurs privés qui appliquent les mêmes méthodes pour obtenir les mêmes résultats, c’est au mouvement social d’imposer les SCOP pour que l’on sorte de ce cercle infernal qui met en péril nos emplois, notre environnement et notre nourriture.

articles du PDG n°7

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