La loi d’orientation et de programmation de la justice de septembre 2002 (dite loi Perben 1) prévoit la création de 7 EPM (établissements pénitentiaires pour mineurs) de 60 places chacun. Certains quartiers mineurs des maisons d’arrêt doivent fermer, mais la plupart continueront d’enfermer des mineurs alors qu’un des prétexte du gouvernement à la création des EPM était de les séparer des majeurs. Cela a pour conséquence une augmentation du nombre de place en détention pour les mineurs de 13 à 18 ans. Aujourd’hui, 4 prisons ont déjà ouvert leurs portes à Meyzieu, Lavaur, Quièvrechain et dernièrement à Marseille, et ce que nous avons toujours dénoncé n’a pas tardé à apparaître au grand jour.

Contre l’ouverture de la prison pour mineurs de Porcheville

La loi d’orientation et de programmation de la justice de septembre 2002 (dite loi Perben 1) prévoit la création de 7 EPM (établissements pénitentiaires pour mineurs) de 60 places chacun. Certains quartiers mineurs des maisons d’arrêt doivent fermer, mais la plupart continueront d’enfermer des mineurs alors qu’un des prétexte du gouvernement à la création des EPM était de les séparer des majeurs. Cela a pour conséquence une augmentation du nombre de place en détention pour les mineurs de 13 à 18 ans.

Aujourd’hui, 4 prisons ont déjà ouvert leurs portes à Meyzieu, Lavaur, Quièvrechain et dernièrement à Marseille, et ce que nous avons toujours dénoncé n’a pas tardé à apparaître au grand jour.

Le gouvernement a présenté les EPM comme une nouvelle structure éducative puisque des éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse y interviennent en duo avec un maton. L’exemple de l’EPM de Meyzieu qui a ouvert en juin dernier est révélateur du type d’éducation souhaité : devant le refus de détenus de regagner leur cellule, les éducateurs ont fait intervenir l’équipe régionale d’intervention et de sécurité (ERIS). Ces forces répressives interviennent de manière musclée et sont régulièrement cagoulées.

A l’EPM de Lavaur, certains éducateurs reconnaissent après quelques mois de fonctionnement qu’ils ne sont que des faire valoir éducatif. C’est l’administration pénitentiaire qui a tout pouvoir, les éducateurs en sont réduit à ouvrir et fermer les cellules pour emmener les mineurs en activité puisque ce sont des personnes extérieures qui interviennent. Le rythme y est militaire et l’objectif est clair : il ne faut pas avoir le temps de penser.

L’introduction de davantage de scolarité, de culture et de sport à l’intérieur d’une prison n’en feront jamais un lieu éducatif. Il s’agit tout simplement de réhabituer les détenus à un rythme qui est celui du salariat, avec la soumission comme principe fondateur. Que ce soit dans les quartiers mineurs ou dans les EPM, l’enfermement ne fera qu’accentuer la récidive et la haine. La punition n’a jamais émancipé les individus. Son seul but est l’instauration de rapports de soumission.

Alors que l’EPM de Porcheville(78) doit ouvrir au début de l’année 2008, nous devons réaffirmer qu’aucune éducation n’est possible en prison. La prison, qui n’est autre qu’un des outils de la justice de classe qui est rendue dans les tribunaux, ne sert qu’à détruire les individus majoritairement issus de la classe laborieuse.

Exigeons la fermeture des quartiers mineurs et des EPM et l’arrêt du programme de construction de ces murs de la mort.

N’enfermons pas la jeunesse, aidons la à s’émanciper !

Rassemblement ANTI EPM à l’appel du syndicat CNT santé social & FPT rp le mercredi 12 décembre 2007 à partir de 18h devant le siège de l’administration pénitentiaire (angle de la rue du renard et de la rue de la verrerie - Paris / métro hotel de ville)

Syndicat CNT santé social & FPT rp 33 rue des Vignoles 75020 Paris Tel : 06 28 33 42 43 sante-social.rp cnt-f.org http://www.cnt-f.org/sante-social.rp/