Le G20 des 03 et 04 novembre 2011 et le nouveau plan d’austérité annoncent la tendance sociale des prochains mois. C’est maintenant aux syndicats de reprendre la main pour faire entendre d’autres choix.

Les orientations prises au G20, comme les mesures annoncées ce lundi par François Fillon ne laissent planer aucun doute. C’est bien sur les plus pauvres que reposeront les principaux sacrifices financiers et sociaux.

Comble de l’ironie, le Medef n’a même pas hurlé au scandale en découvrant le nouveau plan sarkozyste, tellement le patronat et les actionnaires se retrouvent épargnés par ces nouvelles mesures : à peine une petite contribution temporaire ne touchant que les plus grandes entreprises. Celles qui remplissent chaque année de milliards le CAC 40 contribueront pour seulement quelques centaines de millions d’euros.

Du côté des chômeurs et des travailleurs, le travail de sape et les grignotages vont bon train : coupes dans les budgets des services publics et de la sécu, avancement à 2017 de la limite de 62 ans pour partir en retraite, plus faible revalorisation des prestation sociales, gel des barèmes de l’impôt sur le revenu qui devrait entraîner mécaniquement une hausse des impôts pour de nombreuses personnes, augmentation de la TVA à 7% pour les produits n’étant pas de « première nécessité ».

Mais ses attaques ne cesseront pas et l’occasion est trop belle pour que nos gouvernants ne continuent pas sur la voie du détricotage des acquis sociaux. Seule la mise en place d’une riposte syndicale mobilisant la majorité de la population pourra imposer d’autres choix économiques. C’est aujourd’hui aux syndicats de créer cette situation.

La CNT, dans le cadre de sa campagne « Pour une répartition égalitaire des richesses » s’y attelle chaque jour.