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News 24 octobre 2002

jeudi 24 octobre 2002

Grève à France-Soir et à France 3 ; projection d’un documentaire indépendant sur la Palestine ; Reporter sans frontières : apolitisme ? ; Forum des télés libres à Brest.

Au programme de cette newsletter :

1) Prochaine AG du secteur presse
2) France-Soir : les salariés sortent un numéro spécial sur la situation du titre
3) Grève à France3
4) Projection d’un film indépendant sur la deuxième mission civile de protection du peuple palestinien, suivie d’interventions du réalisateur et de personnes ayant participé à diverses missions : 8 octobre, 19h30, 33, rue des Vignoles, Paris 20e, M° Avron ou Buzenval
5) Reporter sans frontières : liaisons dangereuses au nom de l’apolitisme
6) Le forum des télés libres à Brest

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1) AG du secteur presse : le lundi 28 octobre à 20h au 33, rue des Vignoles, Paris 20e, M° Avron ou Buzenval.

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2) France-Soir
Un 4 pages, sur la maquette de France-Soir, réalisé conjointement par les journalistes et les ouvriers du Livre... Et c’est une réussite ! Des articles à propos de la logique libérale dans la presse, de la presse gratuite, de l’avenir de France-Soir, des précaires, un texte des rotos... Des papiers d’Eric Le Braz et Bernard Morrot, anciens directeur adjoint de rédaction et directeur de rédaction "(ils) conjuguaient le talent à l’indocilité, l’un des deux termes (voire les deux) était de trop pour les dirigea
nts de Poligrafici."
Des exemplaires sont disponibles au local du secteur presse, 33, rue des Vignoles, Paris 20e.

Les salariés de France-Soir ont par ailleurs organisé une soirée le 17 octobre, autour de la survie de France-Soir, de l’évolution de la presse et de la précarité. Le secrétaire du Livre-CGT, celui du SNJ-CGT, un représentant de la CFDT France3 ainsi qu’un représentant du secteur presse de la CNT sont intervenus pour apporter leur soutien. L’ex-Gauche plurielle, avec des représentants du PS, des Verts et du PC ont aussi pris la parole... La perte du pouvoir réveille les réflexes oubliés...
Les "pigistes permanents de France-Soir sont intervenu : ça a l’utilité d’un salarié, ça a la présence d’un salarié, mais ça coûte beaucoup moins cher et ça se vire beaucoup plus facilement. "C’est comme ça, les pigistes permanents, c’est pratique : ça se prend, ça se jette, comme des kleenex."
Une salariée du CCIJP est aussi intervenue, soulignant la masse grandissante des précaires auxquels est attribuée la carte de journaliste, ainsi que les logiques opposées entre la patronat et les représentants des salariés, qui cogèrent cette commission, le patronat essayant de limité l’accès des précaires à la carte. Ce qui est particulièrement cynique, attendu qu’il est lui-même directement responsable de cette précarisation !
Un représentant des intermittents du spectacle est aussi venu évoquer leur lutte propre, contre l’énième attaque du patronat et du gouvernement.

Extrait du 4 pages :
"Pluralisme de la presse... juste pour les jours de fête ?
La liberté de la presse est-elle contradictoire avec le marché libre ? Que vaut en effet ce fantôme de liberté s’il ne sert que les jours de fête, où le populaire envahit les boulevards, contre Le Pen et le totalitarisme par exemple ? Selon la Constitution, la garantie existe. les idées peuvent être imprimées et diffusées librement. (...) Mais passé le haut mur de l’entreprise de presse, les textes fondateurs de la République le cèdent aux bilans comptables qui régissent les grandes options éditoriales.
D’où une sacrée contradiction : dans l’entreprise règne la loi du marché, définie par le postulat unique : "qui paie commande". Nulle démocratie d’entreprise ne vient contrecarrer cette monarchie du marché. Aucun organisme de régulation de la logique comptable ne vient sussurrer aux oreilles des actionnaires que le journal doit aussi relever de la garantie démocratique, et pas seulement de l’espérance de profits. Drôle de frontière, qui sépare le territoire de la République où la libre opinion est assurée, et
le champ de manoeuvre de l’entreprise privée, où même un journal est traité en marchandise.
Ainsi en va-t-il de France-Soir : qui, dans la profession, ne s’apprête à y aller de sa larme, authentique ou de crocodile, si d’aventure le titre s’éteint. Mais qui va se dresser, drapeau républicain en main, pour opposer le sacro-saint pluralisme aux actionnaires transalpins. Parce que Poligrafici profite du droit des affaires en se souciant comme d’une guigne du droit social et du droit du citoyen. En somme, l’air du temps, c’est d’avoir les yeux rivés sur les aléas du libéralisme, et d’admettre que la li
berté de la presse doit avoir l’échine souple pour passer sous les foruches caudines du marché.
C’est exactement au nom de cet individualisme libéral que les jours de France-Soir ressemblent à un rite sacrificiel : le titre serait offert au veau d’or, parce que le pluralisme possède moins de divisions que les éditeurs et détenteurs d’actions. le titre quotidien d’Aubervilliers vérifiera par sa survie si le sens des mots de la République a encore un poids sur la loi de la concurrence."

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3) Grève à France 3

Le SNRT-CGT et le SNJ-CGT appellent à une grève reconductible à France 3 à compter du 13 novembre à minuit. Ces deux syndicats invitent les autres organisations à la mobilisation et à l’unité. Ils ont d’ores et déjà été rejoints par la CGC et la CFTC. Le secteur presse se ralliera probablement au mot d’ordre de grève.

Voici les revendications de la CGT :

 1 Activité : la ré-intégration des émissions externalisées, le plein emploi
des moyens en interne, le renouvellement et la modernisation de tous les
outils de production / fabrication.
 2 Emplois : le comblement de tous les postes vacants, la requalification
des emplois précaires en CDI dès lors qu’ils correspondent à une activité
normale et permanente de l’entreprise, le respect des métiers, la
redéfinition des liens conventionnels avec les réalisateurs.
 3 Salaires : la revalorisation du point d’indice de 10% des salaires
bloqués depuis 5 ans, l’augmentation de 1525 euros de la prime de fin d’
année, l’amélioration des grilles ouvrières, administratives et techniques.

Cette grève s’inscrit dans un contexte particulièrement difficile pour la
télévision de service public et les salariés de l’entreprise :
externalisation des émissions et transfert financier vers des producteurs
privés, abandon des outils de fabrication pour favoriser l’émergence d’
entreprises privées, réduction du nombre d’emplois techniques et
administratifs, baisse du pouvoir d’achat notamment pour les plus bas
salaires.

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4) Le secteur presse, le secrétariat international et le groupe de travail Palestine organisent une réunion le 8 octobre a
19h30 aux vignoles autour d’un film : Intifada Al Aqsa, an 01, en présence du réalisateur.
Seront également présents deux participants aux camapagnes civiles de protection du peuple Palestinien : Jérôme (mission a Ramallah lors de l’opération rempart en mars 2002) et Célia (mission en juillet 2002 a Naplouse, Hebron, Gaza...)
Des camarades de la CNT qui ont participé aux missions seront également présents.

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5) Reporter sans frontières : liaisons dangereuses au nom de l’apolitisme.

Vénézuéla : The show must go on

Lettre ouverte á Monsieur Ménard sur l’action de Reporters Sans Frontières

Une aube de septembre 2002, dans la province du Vénézuéla. D’une voiture blanche qui longe un parking, des inconnus jettent quatre cocktails molotovs. De l’autre côté, quelqu’un les éteint. Pas de victimes. Pas de dégâts. Voitures indemmes. Ce parking appartient á une filiale régionale de Globovision. L’ "attentat" en question se produit á quelques heures de la visite officielle du président Chavez dans la région et au moment précis oú
une tripartite OEA, Fondation Carter et PNUD le rencontre et enquête sur la liberté d’expression au Vénézuéla. La une du Nacional exhibe aussitôt une lettre-éclair de Robert Ménard, président de Reporters Sans Frontières, qui met en demeure le gouvernement vénézuélien de mettre fin á la violence contre la presse. Le directeur du Nacional, Miguel Enrique Otero (1) accuse, avant toute enquête : "le gouvernement a créé des escadrons paragouvernementaux qui agissent contre les médias et les journalistes", "le d
iscours de Chavez est responsable de ces attaques" (El Nacional, 14/09/2002). Globovision dénonce pour sa part, á grand renfort d’images, "l’attentat bolchevique á la grenade" (sic) (2).

Une semaine plus tard - alors que l’OEA a plié bagages, le Nacional reprend sa campagne d’intimidation contre les médias communautaires (3). Le journal cite une affiche aperçue dans le studio d’une radio communautaire comme preuve de son caractère chaviste, lui reproche d’affirmer .. qu’il y a eu un coup d’Etat en avril 2002, dénonce "l’illégalité" de cette radio et de 100 médias communautaires". Cette radio visée par le Nacional a déjà fait l’objet d’une perquisition, il y a plusieurs semaines, par une pol
ice aux mains de l’opposition anti-chaviste. Ses membres sont libérés quand les médias communautaires descendent dans la rue. En fait tout l’article du Nacional consiste á dénoncer, une fois encore et par n’importe quel argument, l’existence de radios communautaires au Vénézuéla, c’est-á-dire du pluralisme de l’information. Pour cela il donne la parole á Miguel Angel Martinez, président de la Chambre privée de Radiodiffusion, qui signa en direct sur Globovision le décret du coup d’Etat du 11 avril et qui, a
près l’échec de celui-ci a recommandé á ses affiliés de brouiller les fréquences des médias communautaires lors du prochain putsch. Celui-ci dénonce une fois de plus l’"illégalité" des radios communautaires.

Sur toute cette campagne, pas un mot de Reporters Sans Frontières.

De juillet á août 2002, Paul-émile Dupret, conseiller pour la Coopération au Développement au Parlement Européen, qui filme une manifestation en compagnie de la télévision communautaire Catia TVe, puis Nicolas Burlaud, membre de la télévision pirate Primitivi de Marseille et Alessandro Bombassei, d’une radio indépendante italienne, sont criblés á Caracas par les balles de la Policia Metropolitana, commandée par un des principaux opposants á Chavez, Alfredo Peña, maire de Caracas. Au député Barreto qui inter
roge une journaliste de Globovision sur le silence de son média sur le cas Bombassei, celle-ci répond : "Mais que faisait ce journaliste italien ici ?". Peu après Globovision présente ce journaliste (qui a filmé le policier tirant sur lui á balles réelles avec l’intention de tuer (4) ) comme un "conseiller politique de Catia TVe et des médias communautaires".
Angel Palacios, producteur indépendant, auteur d’un documentaire sur l’assaut de l’ambassade de Cuba par les putschistes diffusé par le canal d’Etat, est aussitôt dénoncé par une radio commerciale qui livre son adresse sur les ondes. Sa femme et sa fille doivent se cacher, comme il en témoignera en septembre devant la délégation de l’OEA.

Une fois de plus ces faits ne suscitent aucune protestation de RSF auprès des grands médias et de leurs propriétaires (5).

Pourquoi donc RSF ferme-t-il les yeux sur les exactions d’une élite économico-mediatique organisatrice d’un coup d’Etat, et de ses relais policiers, contre les journalistes des médias communautaires ? D’abord parce qu’il semble considérer que seuls les Etats peuvent être répressifs, comme si nous étions encore au 19ème siècle. On sent là l’influence d’une idéologie de libre marché. Mais si RSF relaye aussi vite la campagne des grands groupes de communication, c’est surtout parce qu’elle lui permet de contin
uer á dénoncer celui qu’il assimile á un "futur dictateur castriste" (6) et faire oublier ainsi son fourvoiement au moment du coup d’Etat contre celui-ci. Le silence de RSF sur le rôle crucial de ces grands médias dans la répression des journalistes communautaires lors du coup d’Etat d’avril 2002 vient en effet de faire l’objet d’une puissante analyse de Maurice Lemoine (7).

Lemoine, grand spécialiste d’une Amérique Latine qu’il parcourt depuis plus de trente ans, et dont la rigueur est difficilement contestable, n’est pas seul á analyser le silence de RSF sur cette répression des médias indépendants par l’élite économique putschiste. Alberto Giordano, journaliste de Narconews.com, a enquêté sur le cas de Nicolas Rivera, journaliste d’une radio communautaire, qui croupit toujours en prison, et a posé une longue série de questions á RSF, restées á ce jour sans réponse.

Par contre, RSF se dit préoccupé des "menaces d’inspection fiscale" des grands médias vénézuéliens par Chavez. Sans doute RSF fait-il allusion aux millions de dollars sortis frauduleusement du pays, grâce á la production industrielle de telenovelas dont les bandes sont vendues... "au poids" a un intermédiaire du Panama, puis revendues comme "oeuvres intellectuelles" á Miami. Pour la première fois, il est vrai, un gouvernement non identifié à ces grands groupes économiques ose réclamer des comptes au nom des
immenses passifs sociaux. Cela dit, aucun des grands médias vénézuéliens n’a été sanctionné ni pour fraude fiscale, ni pour participation directe dans le coup d’Etat.

"Nous ne occupons que de la liberté d’expression, nous ne occupons pas des contenus des médias" dit RSF.

Même quand les contenus de ces "médias" appellent á réprimer des médias indépendants ou des organisations populaires ? Est-il si déplacé de demander á RSF de s’informer avec un peu de sérieux sur la complicité active de ces "médias" avec des forces de sécurité de l’opposition, officielles ou paramilitaires et leur implication directe dans de nombreuses violations des droits de l’homme, et pas seulement contre des médias communautaires ?
Notre télévision communautaire Teletambores a récemment couvert plusieurs luttes pour la terre dans l’Etat de Yaracuy. Les paysans y dénoncent le harcèlement, la torture, les nombreux assassinats et les "disparitions" perpétrées par des polices locales aux mains d’une opposition opposée á la réforme agraire décrétée par le nouveau gouvernement. Certains de ces reportages ont pu être diffusés sur la seule chaîne d’Etat et le seront sous peu á Paris sur les ondes de Zalea TV, qui défend en France la liberté d
’expression audiovisuelle. Or, aucun des grands médias vénézueliens ne s’est fait l’écho des assassinats massifs de paysans... tout simplement parce que leurs propriétaires appartiennent aux mêmes groupes économiques que ceux des latifundistes. Pire : ces "médias" traitent les paysans sans terre qui sèment les premières terres de la réforme agraire comme des "terroristes", des "envahisseurs entraînés par les Cubains", devenant ainsi les complices des assassinats. On ne peut qu’être frappé par la comparaison
entre l’arsenal publicitaire mis en place pour dénoncer des "attentats" pratiquement insignifiants, et l’occultation par ces mêmes "médias" de violations massives des droits de l’homme.

Puisque nous parlons du beau métier de journaliste, Monsieur Ménard, sachez enfin que notre travail ici, depuis les médias communautaires, consiste á refonder l’information dans un contexte ou ces télévisions commerciales, en bons élèves de la TV mainstream nord-américaine, piétinent jusqu’á son concept. Au mépris de toutes les conventions internationales, ces pseudo-journalistes interrompent leurs brévissimes infos par des spots de publicité et vendent eux-mêmes toutes sortes de produits, shampoings, crème
s miracles, vêtements á la mode, sans transition, au cours de "JT" dont le contenu est de pure propagande politique, obsédante. Des "médias" qui ont toujours fait preuve de racisme (vous n’y verrez aucun présentateur noir, par exemple) au sein d’une population souvent d’origine africaine, et n’ont jamais cessé de dénigrer les quartiers populaires oú vivent 80 pour cent des vénézuéliens, pour les présenter comme les derniers cercles de l’enfer et du vice, exigeant plus de répression á leur égard.

C’est une vieille ruse de l’Histoire que de voir des entreprises privées de communication se faire passer pour des médias "d’information". Cela leur permet d’en appeler á la liberté d’expression lorsque leurs intérêts économiques sont menacés. D’oú leur fébrile recherche de caution internationales "supra-objectives". L’"objectivité" que RSF confère à leur campagne lui donne plus d’efficacité pour circuler dans le monde entier, et notamment parmi d’autres organisations des droits de l’homme, qui n’ont pas le
s moyens de vérifier et croient RSF sur parole.

RSF n’existait pas encore quand Armand Mattelard analysant l’alliance des grands médias et de la SIP dans le renversement d’Allende, écrivait : "L’enquête judiciaire sur l’administration du journal El Mercurio, accusé d’irrégularités fiscales, a servi de prétexte pour dénoncer de soi-disant mesures coercitives contre la "presse libre". (..) Le message émis par la presse de la bourgeoisie chilienne revient á sa source, renforcé par l’autorité que lui confère le fait d’avoir été reproduit á l’étranger. (..)
Nous sommes en présence d’une SIP tautologique. Sa campagne n’est qu’un immense serpent qui se mord la queue."

Thierry Deronne

Licencié de l’Institut de Hautes Etudes en Communications Sociales, Bruxelles, 1985. Journaliste indépendant et formateur au documentaire, résidant au Vénézuéla depuis 1984. Cofondateur de la télévision communautaire Teletambores, Maracay, canal 40 UHF.

(1) Dans un éditorial écrit au moment du coup d’Etat, celui-ci salue le coup d’Etat meurtrier du 11 avril contre Chavez comme une victoire de la démocratie.

(2) Globovision, un des principaux auteurs du coup d’Etat médiatique d’avril 2002, ne recule devant rien pour fabriquer des preuves. "L’embuscade chaviste" fruit d’une manipulation de montage, et démontée photos á l’appui par le témoin oculaire Maurice Lemoine, a permis de faire passer pour des " assassins chavistes " des personnes qui défendaient leur vie contre des francs-tireurs et de fournir ainsi aux militaires putschistes le prétexte rêvé pour renverser le président Chavez. C’est aussi sur la base de
ces images que depuis la Maison Blanche, Ari Fleischer confirme aussitôt que "Chavez a fait tirer sur la foule".

(3) Article lisible sur http://www.el-nacional.com/l&f/ediciones/2002/09/22/ph1s1.htm <http://www.el-nacional.com/l&f/...>

(4) Ce document peut être visionné sur http://www.antiescualidos.com/indexnew.html

(5) ... alors que José Miguel Vivanco, qui a effectué une mission sur place pour Human Rights Watch, n’hésite pas á faire leur procès.

(6) RSF déclare notamment : "Hugo Chávez, président du Vénézuela et grand admirateur de Fidel Castro, inquiète avec ses déclarations incendiaires contre les médias, et les observateurs craignent que l’ancien soldat et l’auteur d’un coup d’Etat manqué en 1992 se transforme en dictateur. Les menaces verbales de l’an passé ont augmenté en 2001 pour inclure d’autres sortes d’intimidation, comme la menace de retirer leur licence à des stations de télévision, la menace d’inspections fiscales et un renforcement d
u pouvoir de la Cour suprême qui diminuera la liberté de la presse."

(7) Article lisible sur http://www.monde-diplomatique.fr/2002/08/LEMOINE/16761.

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6) Forum des télés libres, le samedi 2 novembre, à Brest, commence l’après-midi

Au programme :
de quoi se réveiller les mirettes avec, en autre, des sujets de Canal Ti Zef (Brest), Tv Bocal (Paris), Canal sans fixe (Tours)...
de quoi se réveiller les oreilles avec les groupes200 copains (Brest), Adonis (Paris), et un autre groupe.
et bien sur des échanges, de discuter, de boire un godet avec des représentants de plusieurs télévisions associatives.

salle du CLOUS
(rue près de la fac de science)

l’entrée est prix libre
(donc nécessaire).

information : canal.ti.zef@infini.fr
06.64.83.34.15

Et si d’autres TV asso veulent se joindre à nous, merci de nous contacter.
Canal Ti Zef c/o Le Triskell 31 rue Massillon 29200 Brest www.canaltizef.infini.fr


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