Un syndicalisme autogestionnaire et sans permanent

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Journaux officiels

Les Journaux officiels sont constitués de deux structures :
 la DJO, direction des journaux officiels, environ 600 salariés, de droit privé mais dirigé par le SGG (secrétariat général du gouvernement) par l’intermédiaire d’un préfet ;
 la SACIJO, Société anonyme de composition et d’impression des JO, environ 400 salariés-actionnaires, coopérative ouvrière, avec monopole d’embauche par les syndicats du Livre CGT. la SACI est liée par convention à la DJO.
En pratique, c’est le préfet qui dirige les deux structures, décide des recrutements, les locaux et l’outil de travail appartiennent à l’Etat.

L’offensive actuelle contre les JO se fait dans le cadre de la libéralisation des services publics et vise à favoriser la sous-traitance. Les principaux alliés du SGG sont le corporatisme et la séparation DJO-SACIJO, le manque d’information, les intérêts catégoriels à courte vue se substituant aux intérêts communs des ouvriers et employés.

C’est pourquoi nous travaillons à :
 diffuser la même information à tous ;
 redonner une conscience de l’unité ouvrière face à la direction et favoriser la rencontre, au dessus des corporatismes et de l’appartenance à la DJO ou la SACIJO ;
 redonner une combativité, des perspectives de lutte, une confiance en notre force commune ;
 émettre des propositions et des pistes aux problèmes actuels.
Nous refusons la liquidation. Nous avons confiance en notre force collective. La modernisation doit se faire pour nous, pas contre nous. La solidarité de classe est notre préoccupation principale. La lutte, c’est aujourd’hui : demain, il sera trop tard.

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