L’autoritarisme du gouvernement ne connaissant plus de borne, la réponse des travailleur·euses se devait d’être à la hauteur des attentes.

À Toulouse, plus de 120 000 personnes ont bravé la pluie et les appels du pied du gouvernement qui, les jours précédents, avait tout fait pour tenter de sauver les meubles d’une mobilisation qui s’annonçait déjà comme colossale. Les prières des élu·es appelant à la responsabilité n’y ont rien fait. Pire, ils ont accéléré la nécessité d’un durcissement de la riposte des travailleur·euses envers cette contre-réforme inique.

Déjà, les camarades s’étaient positionné·es le matin sur des points de blocage aux entrées de la ville pour tenter de faire de Toulouse une ville morte. Opération réussie dans l’ensemble, même si la mobilisation dans les administrations aurait pu être plus conséquente.

L’événement a marqué les esprits mais il n’est pas encore temps de baisser la garde. Il convient de frapper un grand coup par des prochaines mobilisations encore plus massives. Pour cela, quelques rappels essentiels.

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Le droit de grève est un droit fondamental pour tout·e travailleur·euses et aucun patron ne peut s’y opposer ou vous exposer à des représailles si vous l’exercez. En outre, les syndicats proposent des caisses de grève pour amortir le choc chez les plus précaires. Faites-vous connaître auprès de vos sections de manière à pouvoir en bénéficier. Enfin pour celles et ceux qui hésitent encore, ce projet et la politique autoritaire à laquelle il appartient concerne tout le monde, ne serait-ce que par la solidarité qu’il doit inspirer envers celleux qui en souffrent depuis toujours et qui vont devoir encore trimer plus longtemps pour des salaires de misère. Pour elles, pour eux, il est impératif que nous soyons encore plus nombreux·euses les prochains jours. Aussi, n’attendez pas que l’information vienne à vous. Prenez l’initiative d’aller la chercher pour localiser les actions prévues et vous donner les moyens de s’opposer à cette contre-réforme. P.-S.