Les propositions et objectifs du premier ministre et du médiateur pour "dénouer la crise des intermittents" :

  • faire prendre en charge par l’État, pour une durée limitée, le montant du différé d’indemnisation (20M les premiers six mois) ;
  • mettre sur pieds la 200 000e mission de "remise à plat" du système ;
  • mettre autour de la table d’ici à la fin de l’année les "parties prenantes" (UNEDIC, État, Comité de suivi, représentants des intermittents, employeurs de la branche).

...Et subsidiairement diviser notre mouvement en continuant d’affirmer une "exception intermittents du spectacle".

Nous ne sommes pas des pigeons ! Faire prendre en charge tout ou partie de l’assurance chômage par l’État revient à offrir aux patrons un cadeau du même montant ; le rêve du MEDEF !
Les patrons nous imposent l’hyper-flexibilité, la précarité, la discontinuité... c’est à eux de financer le risque chômage et tous les risques d’ailleurs liés à nos contrats de travail. Et donc, il ne s’agit pas de défendre un "statut des intermittents du spectacle" mais bien une assurance chômage juste, pour tous, qui ne laisse personne sans salaire ni allocation.

Pour la CNT les revendications ne changent pas : un jour travaillé doit être payé et bien payé, un jour chômé doit être indemnisé.

En conséquence nous restons dans la lutte contre l’agrément de cette convention chômage, pour la satisfaction de nos revendications en la matière et nous déclarons entièrement solidaires des actions et mouvements de grève lancés par tous les intermittents et précaires dans ce même objectif.

CNT STICS 13