Texte du communiqué de presse

Lors de notre dernier communiqué du 10 septembre 2022, nous annoncions que l’employeur, qui jusqu’à présent était dans le déni le plus complet, reconnaissait enfin l’existence d’impayés et d’autres irrégularités. Il nous avait même laissé entendre qu’il pourrait accepter un entretien. Le syndicat avait alors proposé plusieurs dates à l’employeur pour une rencontre, mais malheureusement ce dernier nous a écrit pour une énième fois refuser toute entrevue et nous faire part de sa détermination à ne pas régulariser la situation de lui-même. Il a également fait une communication sur le site web de l’entreprise. Avec son arrogance habituelle, il y déroule des arguments confus et surréalistes pour justifier ses agissements.

Le syndicat est donc contraint de continuer et d’intensifier la mobilisation. Un piquet de boycott a réuni ce samedi 1er octobre une trentaine de personne et des délégations d’autres organisations sont venues porter leur soutien aux anciennes salariées (CGT AHG, CGT CIM, CNT-AIT Interpro Toulouse, Révolution Permanente Toulouse, Union Communiste Libertaire Toulouse & Alentour, UNSA Aérien SNMSAC DAS). Une tribune unitaire de soutien à la mobilisation a déjà été signée par quinze organisations syndicales, politiques et associatives. Par ailleurs, le syndicat a lancé une campagne d’information dans les quartiers environnant de Patalevain et Patatisse par la diffusion de milliers de tracts. Nous tenons à remercier chaleureusement tous les voisin·e·s qui ont d’ores et déjà commencé·e·s à boycotter l’entreprise.

Le syndicat ne lâchera rien. Comme depuis le début du conflit, l’ouverture des négociations dépend uniquement de l’employeur. Un prochain piquet de boycott est d’ores et déjà prévu le samedi 5 novembre devant Patalevainau 88 rue Vestrepain à Toulouse – de 16h30 à 19h. Toutes les personnes solidaires sont invitées à s’y joindre. Le syndicat ne lèvera son appel au boycott qu’une fois la situation régularisée.

Photos du piquet du 1er octobre

Communiqué de presse maquetté

Tract pour le 5 novembre

La presse en parle