- Retraites : bientôt la fin ?

Imposons une vraie solidarité

Les patrons ont toujours crié à la faillite chaque fois que le rapport de force leur imposait de donner du temps libre à celles et ceux qui ne vivent que de leur travail. Pourtant, la fin de l’esclavage, le recul du travail des enfants puis l’allongement des études, les congés payés de plus en plus longs, les 40 puis 35 heures, l’abaissement de l’âge de la retraite et l’augmentation de la durée de vie n’ont pas empêché l’explosion des profits.

- RÉcrÉ’action dans l’Éducation

La chasse à l’enfant (pauvre) est ouverte. Darcos veut réduire le nombre de postes dans l’éducation nationale. Face à la dégradation matérielle, les gosses de riches auront le choix d’entrée dans les écoles privées, mais les autres ? Dans les quartiers populaires est née la mobilisation actuelle des profs et des élèves.

- Mais que deviennent les expulsés ?

Rencontre au Mali avec une association les regroupant. Par le théâtre et les débats, ils témoignent de leur parcours pour arriver en France, des maltraitances subies lors de leur expulsion et de leurs difficultés depuis. En Palestine, depuis 1948, les réfugiés entretiennent la revendication du droit au retour sur leurs terres, d’où ils ont été chassés par le projet sioniste.

- Ficher dès le plus jeune âge, une stratégie de répression

L’école est au centre de bien des enjeux. Dès le plus jeune âge, l’État compte ficher les élèves : c’est la Base élèves. Les informations les concernant passent entre les mains de plusieurs institutions, dont la police, et déjà on habitue les enfants aux contrôles. Normaliser ce qui ne l’est pas. Le passé suivra l’individu. Un front de refus s’élève auquel la CNT participe. Nos libertés ne sont pas négociables.

- Vaulx-en-Velin : Un constat net de la dégradation des chances

Suite à deux assemblées générales ayant réuni des enseignants et des parents d’élèves, où un état des lieux avait permis de se rendre compte que la baisse des moyens prévue pour la rentré 2008 concernerait la quasi-totalité des établissements vaudais, de l’école maternelle au lycée, une journée de grève avait été décidée pour le jeudi 3 avril.

- Une école digne du management d’entreprise !

Annoncée en octobre dernier, travaillée en collaboration avec quelques syndicats (CFDT, Unsa, Snuipp), la réforme de l’école primaire a été présentée à la presse fin février. Elle s’inspire des précédentes mesures Fillon-De Robien, et si Darcos entonne les classiques de la « rédaction » et du « par cœur », ce n’est sûrement pas pour nous faire travailler moins et mieux… Les programmes vont être recadrés « sur les fondamentaux » du français et des maths de manière à ne pas oublier le socle commun des compétences (nommé jadis le « RMI scolaire » !).

- La gratification par la lutte !

Depuis maintenant quelques semaines, les travailleurs sociaux en formation se mobilisent contre l’application de la gratification des stagiaires, qui découle de la loi sur l’égalité des chances. Rassemblements, manifestations, occupations de centres de formation se multiplient partout en France. Les militants de la fédération CNT santé social et collectivités territoriales sont impliqués dans cette lutte.

- OGM : logique de profit… logique de mort !

Alors qu’un projet de loi sur la question des OGM vient d’être adopté par l’Assemblée nationale, instaurant notamment un délit de fauchage (deux ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, peine aggravée à trois ans de prison et 150 000 euros si les parcelles sont utilisées pour la recherche), la CNT 59-62 précise notre position sur le sujet.

- Les précaires de l’enseignement agricole !

Dans le numéro du CS de mars dernier, Gilles nous racontait la lutte des contractuels et vacataires de l’enseignement agricole de la région PACA, initiée en février. En voici la suite.

Que ne faut-il pas faire pour percevoir son traitement au ministère de l’Agriculture ? AG, contagion régionale d’un mouvement, soutiens et débrayages des élèves dans les établissements, audiences, grève régionale… Et enfin séquestration des chefs de services le 6 mars à Marseille. Il n’y a aucune raison valable à des retards de salaire de plus de six mois !

- Education : Un congrès au cœur de la lutte

De retour de Nancy, nous mesurons l’ampleur de ce que révèle ce VIe Congrès. Pas moins de 60 délégués, un accueil à la hauteur de ce pari : repas, hébergement, organisation irréprochables et chaleureux des camarades de Nancy et Metz.

- Une future glorieuse fédération médias, culture et spectacle

Si le syndicat est la base de la Confédération, les fédérations n’en sont pas moins un rouage essentiel. Leur but est faire le lien entre les sections ou syndicats d’un même corps de métier, mais aussi (et surtout) entre les différents corps d’un même secteur. Ainsi, on trouve actuellement à la CNT les fédérations de l’Éducation (voir article ci-dessus), Santé-social-fonction publique territoriale, Bâtiment et enfin Communication-culture-spectacle, aussi appelée, dans notre jargon, CCS.

- Pourquoi nous refusons le marquage électronique

Au premier janvier 2008, l’ensemble du cheptel ovin et caprin de la Communauté européenne doit être identifié avec des puces électroniques pour répondre aux exigences de « sécurité alimentaire ». Ces mouchards arrivent à une époque où la machine industrielle s’emballe au rythme des crises sanitaires (grippe aviaire, vache folle, fièvre aphteuse, etc.). Le dernier moyen de maintenir l’illusion d’une maîtrise est de considérer les éleveurs comme des risques industriels potentiels.

- Refus ADN face à un État déviant

Il est probable que, demain, le fichage ADN s’étende à toute la population. Mais dans cette recherche d’omniscience, l’État s’acharne avant tout à identifier et suivre les trajectoires de celles et ceux qui ne sont pas dans le rang, en le leur faisant savoir. Une façon de sécuriser l’ordre établi. Parallèlement, les rapports sur la prévention de la délinquance parlent d’héritabilité génétique dans les troubles comportementaux jugés délinquants.

- À vot’bon cœur, m’sieurs dames

« Ça doit pas être simple les fauteuils roulants pour prendre le métro », ou encore : « Mais je ne comprends pas : ils ne travaillent pas, touchent des aides et se plaignent ? » Non, ce n’est pas à Marie-Antoinette ou à Laurence Parisot que l’on doit ces perles, mais à des badaux bien habillés et habitués à admirer les belles vitrines des Galeries Lafayette et la façade de l’Opéra Garnier. Mais cet après-midi du 29 mars 2008, leurs yeux où se lisaient la gêne et le mépris ont dû affronter une dure réalité, celle de la colère d’une grande partie des quelque 5 millions de handicapés que compte la France.

- La petite histoire du chat noir

Pour répondre à cette question, il faut faire un retour en arrière. En 1905, à Chicago, se tient le congrès constitutif de l’IWW (Industrial Workers of the World). Il rassemble toutes les composantes du mouvement ouvrier et se donne pour objectif la création d’un seul grand syndicat de tous les travailleurs (One Big Union). Pour cela un manifeste a été envoyé à travers les États-Unis. Celui-ci ne faisait parmi les travailleurs aucune différence de race, croyance ou sexe. Le moyen d’émancipation de la classe ouvrière était la grève générale sociale.

- Durable, vous avez dit durable

Premiers de la classe en manipulation, les Anglo-Saxons ont fait au monde cadeau du sustainable development. Premiers de la classe en rhétorique, les français ont transmuté l’anglicisme en oxymoron en traduisant sustainable par « durable ».

- Il y a soixante ans, la Nakba

Le problème des réfugiés palestiniens, plusieurs millions de personnes dispersées entre les territoires occupés et les pays arabes frontaliers, est au cœur d’un conflit de nature foncièrement coloniale, la création de l’État d’Israël découlant directement du projet sioniste. L’intransigeance des divers gouvernements israéliens à refuser tout dialogue sur la question (voire à réclamer que l’armée d’occupation finisse enfin le travail…) n’a d’égal que la fermeté des réfugiés palestiniens à réclamer leur droit au retour ou du moins à faire reconnaître les crimes dont ils ont été victimes, directement pour la génération de 1948 ou indirectement pour tous ceux nés dans les camps de misère.

- Antimilitaristes polonais arrêtés

Dans le nord de la Pologne, 23 militants antimilitaristes et anarchistes ont été arrêtés le 30 mars dernier. La veille, une manifestation avait eu lieu contre l’installation d’une base militaire américaine devant recevoir dix silos de missiles de croisière, près de Slupsk.

- Le Club du Livre Libertaire

À l’occasion de la création du Club du livre libertaire, qui réunit 25 éditeurs dont les éditions CNT-RP, interview de Jean-Marc Raynaud, des Editions libertaires, fondatrices du club.

- Les H & M taillent un costard à leur patron

Après un film sur la révolte argentine de 2001 et un DVD de la Brigada Flores Magon, David Futerman sort un film sur les grèves des salariés de H & M. Interview.

-  Le combat pour la liberté

Depuis de nombreuses années, le Secrétariat international de la CNT se mobilise pour la libération de deux prisonniers emblématiques de la résistance aux États-Unis : Mumia Abu-Jamal et Leonard Peltier. Aujourd’hui, l’actualité de ces deux affaires pousse à réactiver la solidarité.

- International

La Fédération nationale du secteur agricole de l’Union marocaine du travail (FNSA-UMT) et l’Instance nationale de solidarité avec les détenus du 1er Mai (Insad) expriment leur satisfaction quant à la libération des 17 camarades détenus du 1er Mai et félicitent les forces démocratiques et syndicales nationales et internationales qui ont soutenu leur juste cause. Elles appellent à la poursuite de la lutte pour la libération immédiate de l’ensemble des détenus politiques et syndicaux au Maroc.