- Effets d’annonce Refusons la manipulation

Pour nous faire avaler la couleuvre des mesures prises par les riches pour les riches, la spécialité du Sarkozisme est l’ef•fet d’annonce. Il est à la recherche de la belle phrase qui fera couler de l’encre. Mais derrière, il y a la réalité, la nôtre, loin de cette bourgeoisie de cour qui se pavane devant un peuple opprimé. Il annonce aux travailleurs d’ArcelorMittal que l’État va investir dans l’usine pour la sauver. L’État va donc mettre du fric dans une entreprise qui menace de licencier alors qu’elle vient d’annoncer 6 milliards d’euros de bénéfices ! (page 2)

- PLAN BANLIEUES ? TOLÉRANCE ZÉRO CHANCE !

Le 22 janvier, puis le 8 février derniers, le gouvernement annoncé dans la cacophonie son « plan pour les banlieues ». Retour, à Vaulx-en-Velun, sur une gigantesque opération médiatique qui accoucha d’un flop retentissant. Page 3

- TU PLIES OU TU LUTTES

Les patrons ne sont pas des bons samaritains : soit tu plies, soit tu luttes. Et heureusement, beaucoup d’entre nous ont fait le second choix. Conditions de travail et salaires, respect du droit syndical, privatisations, licenciements et suppressions de postes. Que ce soit dans le monde de l’enseignement, de l’agriculture, de la grande distribution, des transports ou de la culture, les luttes se rejoignent sur un point : l’urgence face à la situation, la combativité face à la répression. Pages 3, 4 et 5

- LE MUSÉE DE LA RÉSISTANCE

Le Musée de la résistance nationale organise une exposition temporaire sur le thème de la solidarité aux personnes pourchassées et persécutés pendant la Deuxième Guerre mondiale. Qui risquait sa peau pour un cousin ou un inconnu ? Quelles formes prenaient ces solidarités ? Ils sont des milliers de juifs, syndicalistes, soldats alliés, étrangers… à avoir échappé à la mort grâce à la bravoure de personnes hélas trop peu nombreuses. Rencontre avec Xavier, un des

- Centrafrique (deux mois), grève générale de l’USTKE en Kanaky, militants colombiens et argentins en lutte permanente malgré la répression, voire les menaces de mort, mineurs polonais en grève pendant 46 jours… Les travailleurs ne manquent pas de panache sur notre planète : la France restera-t-elle la seule à minauder où finira-t-elle par comprendre que quel que soit le continent une seule réalité régit le monde : seule la lutte paie ! Pages 8 et 9

SUBPRIMES : LE MONDE ÉCONOMIQUE EN CRISE ? Crise des subprimes, et tout à coup, un risque majeur de crise économique mondiale est apparu. De l’illusion de l’accès à la pro•priété pour les plus pauvres aux États-Unis à la spéculation par les banques sur les dettes qu’ils accumulent et qu’ils ne pourront pas rembourser, les boursicoteurs ont joué avec un argent qui n’existait pas. Aujourd’hui c’est le retour de bâton. Page 6

Actu sociale et syndicale Mars 2008

- EPM : encore combien de morts avant fermeture ?

- TOLÉRANCE ZÉRO POUR LES BANLIEUES C’est donc à Vaulx-en-Velin, dans l’aggloméra•tion lyonnaise, mardi 22 janvier, que le gouvernement Sarkozy a décidé de lancer le premier round médiatique de l’annonce de son « plan Marshall pour les banlieues » aussi surnommé « plan tolérance zéro pour la glandouille ». Cet événement, ou plutôt ce non-événement, tour•nait justement autour de la participation ou non du chef de l’État. Viendra ? Viendra pas ? Telle était la question jusqu’au dernier moment.

- Les accidents du travail : comment ça marche ?

Art L.433-1 du code de la Sécurité sociale : « La journée de travail au cours de laquelle l’accident s’est produit, quel que soit le mode de paiement du salaire, est intégrale•ment à la charge de l’employeur. Une indemnité journalière est payée à la victime par la caisse primaire, à partir du premier jour qui suit l’arrêt de travail consécu•tif à l’accident sans distinction entre les jours ouvrables, les dimanches et jours fériés, pen•dant toute la période d’incapacité de travail qui précède, soit la gué rison complète, soit la consolida•tion de la blessure ou le décès ainsi que dans le cas de rechute ou d’aggravation prévu à l’article L.433-2.

- MARSEILLE, CARREFOUR DES LUTTES

- LILLE AU PAS DE CHARGE

Ce sont plusieurs dizaines de collègues contractuels et Suite à une annonce du ministère de ploi dans l’enseignement supérieur et la vacataires de la région PACA qui se trouvent privés de l’Éducation indiquant des suppressions recherche, la réforme des universités (loi près de la moitié de leur traitement depuis septembre de postes dans l’académie de Lille, l’in-Pécresse) et la pénurie budgétaire. 2007 ! Du bon prof à 700 ou 800 euros par mois, elle est tersyndicale régionale de l’éducation

- LES TRAVAILLEURS DU SOCIAL ONT LA SANTÉ

- La crise des subprimes

- Temps d’habillement des facteurs : La Poste condamnée

-  MÉMOIRE OUVRIÈRE

La Norvège

- ARGENTINE Qu´est-ce que le syndicat Simeca et dans quelles conditions a-t-il été créé ? Simeca signifie Sindicato independiente de mensajeros y cadetes ; c’est un syndicat qui regroupe les travailleurs coursiers et livreurs, quel que soit le produit livré et le moyen de locomotion (vélo, moto, à pied…). L’idée de se regrouper et de s’organiser pour améliorer nos conditions de travail et de salaire est apparue vers 1999, à l’occasion de rencontres informelles entre les travailleurs.

- POLOGNE : FIN DE GRÈVE ILLIMITÉE DES MINEURS DE BUDRIK Depuis le 13 décembre 2007, les 2 400 mineurs de la mine de charbon de Budrik étaient en lutte. Le mouvement avait commencé par une grève de la faim puis s’était transformé, dès le 17 décembre, en grève illimitée. Les travailleurs occupaient les niveaux situés entre 700 et 1 000 mètres de profondeur, par des équipes tournantes de plus de 300 mineurs.

- CENTRAFRIQUE Grève générale et néocolonialisme

Depuis le 2 janvier, les fonctionnaires centrafricains sont en grève générale pour réclamer un arriéré de 36 mois de salaire. Dans le précédent CS, nous nous étions arrêtés au 19 janvier, lendemain de la démis•sion du gouvernement et date du meeting central des syndicats. Depuis, loin de s’arrêter, la grève a continué.

- TOUS LES JOURS À CÔTÉ DE CHEZ NOUS. QUE FAISONS-NOUS ?

Un ami peut disparaître du jour au lendemain. Sans l’avoir voulu et sans être mort non plus. Et vous pouvez mettre vingt heures à l’apprendre. Un ami peut réapparaître du jour au lendemain parce que c’est un homme bien, qu’il a des amis et des amis d’amis… Boubaker a disparu une nuit parce qu’il traversait la place de la Nation à proximité d’une voiture de police. Il n’était pas seul mais c’est à lui, brun aux yeux marron et au teint bistre, que les policiers ont demandé ses papiers.