Quand on tape « école Montessori Paris », on a trois adresses, toutes dans l’Ouest parisien (elles sont également nombreuses dans la banlieue ouest de Paris, qui est également le domaine des classes supérieures). En cliquant sur l’onglet « frais de scolarité » de ce groupe d’écoles bilingues (fréquent chez Montessori), on note qu’en dehors des extras (semaine poney, semaine de ski en Suisse), ils s’élèvent à 9 000 € par an. L’association Montessori a comme premier but de « défendre les (...)
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N° 33 - Chantiers de pédagogie sociale
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À l’école, des pratiques anti-sociales ?
10 novembre 2012, par Greg -
Rencontre avec le collectif Sileks
10 novembre 2012, par GregSileks, c’est quoi ?
C’est un collectif qui est le fruit de l’envie de deux amis, Loïc et Germain, qui ont commencé à filmer la vie d’une association, Animakt. Basée à Saulx les Chartreux en Essonne, cette association dédiée aux arts de la rue accueille des compagnies en résidence pour la création de leurs spectacles et soutient des jeunes collectifs dans leur travail. Des films de festival aux captations de spectacles en passant par des film-danse, sans oublier de nombreuses (...) -
Du Mexique à Longjumeau : s’engager, penser, agir..
10 novembre 2012, par GregOuvrir l’école sur le territoire, le quartier. Pratiquer les conseils d’enfants, les assemblées populaires. Rétablir la valeur pédagogique et créatrice des espaces publics. Créer des structures éducatives autogérées.
L’association CACTUS, au Mexique, a mis en place deux lycées autogérés dans des communautés rurales mixtèques. Elle les maintient grâce à l’aide de volontaires et au soutien des communautés. Sa pédagogie centrée sur l’autonomie s’appuie sur des outils d’éducation populaire : (...) -
Les Écoles populaires kanak, une révolution éducative ? (version intégrale)
10 novembre 2012, par GregEn attendant la prochaine mise en ligne de la version intégrale de cet article, nous vous proposons la version publiée dans la revue...
Épisode méconnu, l’appel au boycott de l’école coloniale et la création d’une éducation populaire kanak (1) à l’occasion des « événements » qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie au milieu des années 1980, est l’une des rares expérimentations à grande échelle (entre 6 et 15 % des enfants kanak concernés, selon les sources (2)) d’une « pédagogie sociale (...) -
Pédagogie sociale dans et hors l’école
10 novembre 2012, par GregLe concept de « Pédagogie sociale » a d’abord été défini pour concevoir un ensemble de pratique éducatives qui allaient bien au-delà de l’école. C’est ainsi, en Pologne, que Helena Radlinska (voir p. 18) a plaidé pour une pédagogie « totale », qui concerne à la fois l’enfant, mais aussi la société et son projet.
En France, malgré toutes les réserves qu’on peut avoir sur l’existence d’une pédagogie digne de ce nom à l’école aujourd’hui, c’est toujours en référence à cette institution que (...) -
Freinet, un engagement social et syndical
10 novembre 2012, par GregC’est au cœur des luttes, dans et contre l’institution scolaire, que se sont forgés les principes de la pédagogie sociale. Et c’est probablement dans cette convergence entre combat politique et engagement pédagogique que résident encore aujourd’hui son actualité et son avenir. Le triste bilan de la dép olitisation et de l’institutionnalisation des méthodes alternatives appelle un retour critique aux aspirations révolutionnaires de ces initiateurs. L’exemple de l’itinéraire de Célestin (...)
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Le chantier de pédagogie sociale de l’Icem
10 novembre 2012, par GregL’évolution actuelle de l’école (réduction du temps de classe, centration sur des savoirs dits fondamentaux, regroupement des établissements) amène de plus en plus d’éducateurs à se poser la question de la place de l’éducation globale et de l’importance de l’éducation non formelle dans la vie et l’éducation des enfants.
Le fait que de nombreuses structures issues des mouvements d’éducation populaire connaissent le même mouvement vers une spécialisation et un tri de leurs (...) -
Sileks
10 novembre 2012, par GregDans la continuité des précédents numéros, nous avons choisi, tout au long de ce dossier consacré à la pédagogie sociale, d’accompagner les articles par des photos du collectif Sileks qui a travaillé avec l’association Intermèdes-Robinson.
Après Pierre-Emmanuel Weck, après l’association Personimages, nous proposons donc à nos lecteurs de faire connaissance avec ce collectif, à travers l’un de leurs reportages mais aussi l’entretien qu’ils ont bien voulu nous accorder. -
Édito II
10 novembre 2012, par GregEnfance, couleurs, plein air : les premières impressions au feuilletage de ce numéro. La lecture nous permet d’entrer dans le bouillonnement collectif, et de passer aux attitudes fondamentales, communes à toutes ces expériences : disponibilité, souplesse, confiance.
De notre point de vue de salariés de l’éducation, tenus par des contraintes institutionnelles souvent lourdes et improductives, ça fait rêver… Ça interroge aussi : comment ces expériences peuvent-elles s’articuler avec le (...) -
Édito I
10 novembre 2012, par GregSi la pédagogie est classiquement pensée, agie et vécue comme une méthode à la fois souple et structurée de « conduite » des enfants. Le terme de « pédagogie sociale » laisse surtout entendre qu’il s’agit de porter et de semer, le long du chemin parcouru avec les enfants, les promesses d’un projet de société. Mais un projet qui ne laisse ni à l’école, même idéalisée sous l’étiquette de « républicaine », ni à aucune autre institution éducative, ni aux familles, aujourd’hui sur-sollicitées (...)