A ce jour, la production des douze raffineries françaises est toujours arrêtée.

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Concernant la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), le tribunal administratif de Melun avait suspendu le premier arrêté pris par le préfet, Jean-Michel Drevet, de réquisition des salariés de la raffinerie de Grandpuits. Le tribunal considérait que l’arrêté préfectoral “avait porté une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève et que son exécution à ce titre doit être suspendue”. Le juge des référés a également ordonné le paiement d’une somme de 1.000 euros aux requérants. Le juge reprochait au préfet de Seine-et-Marne d’avoir réquisitionné “la quasi-totalité du personnel de la raffinerie”, ce qui “a eu pour effet d’instaurer un service normal” au sein de l’entreprise. Un répit de courte durée qui s’est traduit par un nouvel arrêté du Préfet rédigé comme suit : “Considérant que le droit de grève constitue un principe à la valeur constitutionnelle, les agents en grève d’une entreprise privée peuvent être légalement requis dés lors que les mesures sont imposées par l’urgence et proportionnées aux nécessités de la continuité du service public et de l’ordre public.” Lien de l’intersyndicale CGT-CFDT de la raffinerie Total de Grandpuits auprès de laquelle vous pouvez exprimer votre solidarité en vous rendant sur ce site.