Après l’outrage à agent, voici l’outrage à patron. Insulter son patron, même si on a raison, peut nous mener droit vers la porte sans passer par la case indemnités. C’est ce qu’ont retenu les juges du travail en décidant qu’une altercation verbale avec son patron (que le salarié avait reconnu) constituait une faute grave empêchant le maintien du salarié dans l’entreprise. Des pneus crevés la nuit ou un pavé dans son pare-brise, c’est tout aussi efficace … (Cass. Soc 21 janvier 2009).