L’INSURRECTION ZAPATISTE QUI VIENT : LA MAUVAISE HERBE N°8 EST SORTIE !
En direct de Taleyrac, le Comité de rédaction de La Mauvaise Herbe vous salue. On ne vous cache pas qu’on a charbonné ces derniers mois malgré des conditions de travail déplorables. Entre les pogos de cigales sous acide, les allers-retours à la coopérative de l’Oignon et les débats sur la marinade de sanglier vegan, les temps sont durs.
Mais on a finalement réussi à vous concocter un numéro soigneusement préparé autour d’un thème phare de notre réflexion d’anarcho-syndicaliste : l’espace.
Alors, non, on ne vous parlera pas de Youri Gagarine et de ses liens ténus avec l’anarchisme. Mais plutôt de l’espace dans et hors les murs de la classe. De l’école prison à l’école caserne en passant par l’école buissonnière, La Mauvaise Herbe que vous avez entre les mains prend un tournant géographique car elle a bien envie de prendre l’air, plus vénèr que jamais pour faire face à ces temps covidés.
Au programme, du nord au sud, une réflexion sur les fenêtres ouvertes et la forme des tables en classe. A l’ouest, on volera au-dessus de Fougères pour explorer la fabrique des colos libertaires. Une brise théorique viendra ensuite déceler les liens entre la géographie et l’anarchie. Comment les géographies engagées perçoivent-elles l’espace ? On se laissera porter par le mistral pour explorer l’espace scolaire comme lieu d’appropriation collective et finalement rêver et prévoir l’organisation d’une autre école. On plongera aussi dans la marre de la salle des profs pour construire des barricades de café. Pour finir, c’est l’évocation d’un collège sans grille (et sans limites ?) qui clôturera le dossier.
L’espace se joue des frontières : de la révolution zapatiste au colonialisme qui perdure en Côte-d’Ivoire, le monde tourne, et nous avec. Quelques notes de lecture, de visionnage et d’écoute, pour partager comme lors d’un long voyage, les récits et les sentiments compléteront ce nouveau numéro.
On vous propose donc un voyage dans cette nouvelle Mauvaise Herbe, plus stable que celui des compas de l’EZLN (Ejército Zapatista de Liberación Nacional, armée zapatiste de libération nationale), mais on l’espère tout aussi intéressant pour vous, lecteurs et lectrices.
Tournicoti, tournicotons, c’est l’école de la rébellion !
