Le Bac Blanquer maltraite élèves et personnels. Rassemblement devant le ministère lundi 5 juillet.

Bac Blanquer, le constat est sans appel : cette première session est une mascarade et un chaos organisé.

Mise à jour : lundi 5 juillet

décisions-AG-interdisciplinaire-IDF-4-juillet-2021

LES SOUS-JURYS DU BAC EN ÎLE-DE-FRANCE SONT À NOUVEAU DÉCALÉS à lundi 5 juillet à 8h30 par le SIEC !!!

Initialement prévus hier jeudi, déjà reportés la veille mercredi à 22h (voire pour certains hier matin), ces sous-jurys ont été REPORTÉS À SEULEMENT UNE HEURE DE LEUR DÉBUT OFFICIEL À 9h30 ! Quel mépris !

C’est donc le troisième report de sous-jurys en Île-de-France cette semaine : du mardi matin pour l’après-midi pour les sous-jurys d’harmonisation du contrôle continu, du jeudi pour vendredi, et du vendredi pour lundi.

Ce que les grévistes du Bac n’auront pas réussi en 2019 (à savoir décaler les résultats du Bac pour dénoncer médiatiquement la réforme à venir), le Ministère risque de le réussir tout seul en 2021. Et certainement pas à cause des grévistes, puisque la solution de secours avait déjà été trouvée par Blanquer en 2019 en direct sur BFMTV, mais bien par le chaos et la désorganisation induites par le Bac Blanquer, le tout-numérique et le sous-investissement dans l’Éducation.

Le Bac Blanquer, les réformes des lycées et Parcoursup sont des désastres éducatifs et sociaux : ils doivent être abandonnés de toute urgence.

Celles et ceux qui se sont mobilisés lors de cette première session du Bac Blanquer ont eu raison dès le début. Ils et elles appellent l’ensemble des personnels à se mobiliser par des motions et par la grève lors des sous-jurys du 5 juillet et des oraux de rattrapage, et à les rejoindre dès la rentrée 2021 pour un vaste mouvement de toute l’Éducation contre les réformes Blanquer, contre les mesures du Grenelle et pour un plan d’urgence pour l’Éducation.

Communique-bac-philo-29-juin

CR-23-24-25-juin-IDF

Communique-surveillance-Santorin-27-juin-1

Alors que le Grand Oral a débuté lundi 21 juin dans des conditions souvent ubuesques, il est maintenant temps d’en tirer les conclusions et de dire stop !

CR-coord-éduc-23-06-2021

Paris, rassemblement devant le ministère, rue du Bac ! le vendredi 25 juin




Grand Oral, Santorin, Bac Blanquer, rentrée 2021 : contre le chaos Blanquer !

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET AU RASSEMBLEMENT AU MINISTÈRE
CE VENDREDI 25 JUIN À 14H AU MÉTRO RUE DU BAC

Ce rassemblement a bien été déposé en préfecture par l’AG interdisciplinaire d’Île-de-France pour permettre aux collègues de se mobiliser, et est déjà rejoint et appelé par des syndicats CGT Éduc’action, CGT Enseignement privé, SNFOLC et SUD Éducation des départements 75, 78, 91, 92, 93, 95.

En région parisienne

Afin de déterminer les suites du mouvement sur le Grand Oral et les corrections, une nouvelle AG interdisciplinaire Île-de-France aura lieu ce jeudi 24 après-midi à la Bourse du Travail de Paris, à la veille du rassemblement au Ministère vendredi. Elle est ouverte à tous les personnels de l’Éducation, à commencer par les personnels convoqués ou susceptibles d’être convoqués pour les corrections et pour le Grand Oral.

AG interdisciplinaire IDF
CET APRÈS-MIDI jeudi 24 juin à 14h30
à la Bourse du Travail de Paris
(salle Jaurès en sous-sol)

3, rue du Château d’Eau, Paris 10ème, métro République


DES OUTILS POUR LA MOBILISATION !

1) Sondage + tableau collaboratif

Suivi des convocations, suivi des conditions de travail, d’organisation ou de passation des épreuves, et mise en contact des collègues qui seraient prêt
·e·s à des actions

a) Un sondage pour recueillir des informations non publiques et mettre en contact les collègues :
https://vu.fr/sondage-actions-bac-2021-idf

b) Un tableau collaboratif public pour partager les convocations et les conditions du Bac 2021 :
https://vu.fr/tableau-convocations-bac-2021-idf

Le sondage ci-dessus a déjà permis de mettre en lien dans plusieurs établissements des examinateurs et examinatrices du Grand Oral, des collègues enseignant dans l’établissement, voire des camarades effectuant des « tournées des jurys ». N’hésitez pas à le renseigner rapidement !

2) Tract pour des « tournées des jurys »
L’AG interdisciplinaire d’Île-de-France appelle à poursuivre les « tournées des jurys » dans les centres d’examen (avant 8h30 et pendant la pause méridienne de 12h30 à 14h) pour aller à la rencontre des examinateurs de Grand Oral.

Par ailleurs, n’hésitons pas à demander à nos organisations syndicales respectives des mandats pour pouvoir entrer dans les établissements sans subir de pressions (même s’il est en fait souvent très facile d’entrer dans les salles des profs sans mandat syndical, d’autant plus en période d’examens).

Il peut enfin être très profitable d’annoncer sur nos différents réseaux les tournées prévues, en proposant aux collègues volontaires de s’y joindre.

3) Caisse de grève Île-de-France

Suite à notre expérience très concluante des caisses de grève de la grève du Bac 2019, une nouvelle caisse de grève IDF a été créée avec toutes les garanties légales. Elle est accessible par le lien suivant, à diffuser très largement parmi nos collègues et sur les réseaux sociaux :

https://www.helloasso.com/associations/association-crbp/formulaires/1
Les sommes récoltées permettront d’organiser la solidarité financière avec les personnels de l’Éducation des trois académies franciliennes engagés dans la grève à l’occasion des opérations du baccalauréat 2021 (surveillances d’épreuves, corrections de copies, passation d’oraux, commissions…). Elles seront prioritairement affectées aux collègues qui ne seraient pas couverts par des caisses locales. Elles pourront également permettre de couvrir d’éventuels frais liés à la mobilisation, en particulier la défense de collègues qui seraient victimes ultérieurement d’action de répression.

4) Vidéo produite par nos collègues mobilisés d’Évry (91)

Lundi 21 juin a eu lieu un beau rassemblement au lycée du Parc des Loges à Évry (91) contre le Grand oral, pour de vraies épreuves nationales avec des moyens, à l’initiative des sections syndicales CGT Éduc’action et SNES-FSU.

Une vidéo extrêmement claire et vivante a été produite à cette occasion, avec des témoignages des conditions ubuesques de préparation et de passage de cette épreuve, incarnation des réformes Blanquer du lycée. Nous appelons à donner à cette vidéo l’écho et la diffusion qu’elle mérite :

https://www.youtube.com/watch?v=-7fyA7GoHJE


5) Rappels Droit de grève

• Des préavis de grève déposés par tous les syndicats couvrent tous les personnels jusqu’à la fin de l’année.
• Dans le second degré, on a le droit de se mettre en grève à tout moment de la journée.
• La CGT Éduc’action et le SNETAP-FSU continuent d’appeler nationalement à la grève du Grand Oral. Les syndicats CGT Éduc’action, SNALC, SNES-FSU, SNFOLC, SUD Éducation ont déposé des préavis de grève spécifiques jusqu’à la fin de l’année. Le SNES-FSU a déposé une alerte CHSCT.

Une synthèse publiée par le Café pédagogique : “Micmacs sur le bac”, là :

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/06/23062021Article637600251663515500.aspx

Parcoursup. Une plateforme au service du tri social. Par Julien Gossa (Tribune publiée dans Libération du 20 juin 2021)

Parcoursup s’inscrit dans une réforme globale de l’orientation en France qui sacrifie une partie de la jeunesse aux exigences du marché du travail.

Depuis le début de la présidence d’Emmanuel Macron, le code de l’éducation a été modifié 178 fois, soit plus d’une fois par semaine scolaire. Cet indicateur doit être considéré avec précaution, mais la liste des réformes est vertigineuse. De la maternelle au doctorat, sans oublier la formation professionnelle et l’apprentissage, tous les secteurs, toutes les voies et tous les niveaux d’éducation des Français ont été modifiés, y compris le système d’orientation, l’organisation des rectorats et des inspections générales, ou la formation et la carrière des enseignants.

Parmi ces réformes, une des plus visibles pour les familles est l’introduction de «Parcoursup» comme plateforme d’affectation dans l’enseignement supérieur. Sur cette plateforme, les lycéens formulent leurs voeux de poursuite d’études, puis acceptent ou refusent des propositions d’entrée dans l’enseignement. Elle est conçue de telle sorte qu’une majorité de candidats reçoit une majorité de refus et de mises en attente. Cela ne manque ni ne manquera jamais de générer colère et frustration dans les familles. Une politique de contrainte .

Cette année, une nouvelle réforme a supprimé les trois filières du lycée général pour les remplacer par un choix de «spécialités» et d’«options», plus ou moins à la carte. Ces choix conditionnent lourdement les possibilités de poursuite d’études, mais sans que les familles puissent évaluer dans quelle mesure. Des choix lourds de conséquences ont donc été faits en aveugle par les familles.

Ce n’est pas un échec, mais une politique : Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal, respectivement ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, ont «beaucoup travaillé» à cette réforme, qui est, en réalité, bien plus large : à un bout est modifié Affelnet, qui gère l’orientation entre le collège et le lycée ; tandis qu’à l’autre bout est renforcée la sélection en master. Nous venons donc d’assister à une réforme totale de l’orientation en France, sans concertation globale ni mandat. Mais dans quel but ?

Dans les discours qui ont porté ces réformes, une contradiction fondamentale frappe. D’un côté, les mots adressés aux familles sont centrés sur les élèves : leur «liberté», leurs «désirs», leur «mérite» et leurs «ambitions». De l’autre, les mots adressés aux formations sont centrés sur les besoins du marché du travail : la «professionnalisation», les «compétences», la «certification» et «l’insertion professionnelle». A l’évidence, l’un des deux discours est trompeur, car les chiffres sont clairs : il n’y aura pas suffisamment d’emplois pour satisfaire l’ambition de tous les jeunes.

La démographie étudiante est très dynamique (les effectifs étudiants ont gonflé de 234 700 en cinq ans), mais les jeunes diplômés peinent à trouver un emploi, alors que les pénuries de travailleurs concernent essentiellement les emplois les moins qualifiés.

En réalité, derrière le discours officiel de liberté se cache une politique de contrainte : en guise de liberté, les lycéens ont surtout l’obligation d’abandonner des disciplines, donc des opportunités de poursuite d’études ; ils auront ensuite la liberté de candidater dans toutes les formations, mais ne seront admis que là où il y a de la place.

Une jeunesse abandonnée.

Ces places sont discrètement définies par les rectorats, donc l’Etat.

L’Etat s’est également doté du pouvoir de définition des quotas, lui permettant de déterminer très finement le profil de celles et ceux qui auront chaque diplôme, à tous les niveaux et dans tous les domaines de la formation. Cet outil est redoutablement efficace. Ainsi, les quotas de boursiers permettent de déterminer la mobilité sociale, et les quotas de secteur la mobilité géographique.

De plus en plus d’équipes pédagogiques perdent le contrôle de leur formation, généralement au détriment des familles. La réforme des IUT en est un bon exemple. Le DUT a été supprimé sans qu’on sache par quels enseignements il allait être remplacé. Seule certitude depuis le début : le changement des quotas d’accueil.

A trois mois de la rentrée, les programmes sont si improvisés qu’ils ont été rejetés par le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser). Les quotas, eux, seront mis en oeuvre, contre l’avis des IUT.

Pour l’Etat, peu importe que l’on enseigne efficacement, du moment qu’on diplôme tant d’individus de telle catégorie à tel niveau de qualification. C’est-à-dire du moment qu’on stratifie la société selon les objectifs qu’il a lui-même fixés.

Et pour atteindre ces objectifs, le gouvernement est tout à fait prêt à supprimer des formations plébiscitées par les familles, ou encore à empêcher les jeunes désireux d’y entrer.

Dans tous les pays occidentaux, l’ambition de la jeunesse et la dynamique éducative dépassent les besoins du marché du travail, et les gouvernements doivent choisir entre réformer profondément le travail pour l’adapter aux ambitions des jeunes ou réformer profondément l’éducation pour adapter les jeunes au marché du travail.

Pour un gouvernement obsédé par les performances économiques, la question est beaucoup plus simple : pourquoi former tant de jeunes si notre appareil économique n’en a pas besoin ?

Frédérique Vidal prend donc la décision de financer deux fois moins de places qu’il n’y a de jeunes en plus à former. Ainsi, le gouvernement Macron abandonne tout simplement la partie de la jeunesse qu’elle estime superflue.

En affichant une majorité de refus et de mises en attente, Parcoursup agit alors comme un outil pédagogique auprès des familles, pour leur faire comprendre : «Vous n’êtes pas des premiers de cordées. Notre économie n’a pas besoin de vous. Baissez vos ambitions. Contentez-vous de ce que vous aurez».

Et pour que ce soit acceptable, le discours méritocratique ajoute : «Vous auriez dû mieux travailler, ou faire de meilleurs choix. C’est de votre faute si vous n’avez pas ce que vous désirez, et non celle d’un système qui ne vous fait pas de place».

Aux familles aujourd’hui de se demander si c’est cette idéologie qu’elles souhaitent pour leurs enfants. ?

https://www.francebleu.fr/infos/education/baccalaureat-2021-des-dysfonctionnements-lors-du-grand-oral-1624283636

En région parisienne /

RELEVÉ DE DÉCISIONS DE L’AG INTERDISCIPLINAIRE IDF DU LUNDI 21 JUIN

CONTRE LE GRAND ORAL ET LE BAC BLANQUER, ON CONTINUE !

En ce premier jour du Grand Oral, les dysfonctionnements et absurdités ont atteint des sommets qu’on n’imaginait même pas : le Bac Blanquer c’est le chaos, aussi bien pour les enseignants que pour les élèves.

Pour résister au Bac Blanquer et lancer la grève du Grand Oral, des rassemblements ont eu lieu ce matin devant des lycées de 4 départements d’Île-de-France (77, 91, 92, 93), réunissant au pied levé au moins une quarantaine de collègues à chaque fois.

Une AG spéciale Grand Oral a suivi l’après-midi à la Bourse du Travail de Paris. Celle-ci a réuni près de 70 collègues d’au moins 36 établissements (contre 45 collègues de 25 établissements à la précédente AG), notamment de délégations venant d’établissements très mobilisés le matin même.

Constatant que la dynamique était positive par rapport à la semaine précédente et que le déroulement réel du Grand Oral faisait monter la colère et démolissait les dernières illusions que l’on pouvait avoir sur le Bac 2021, l’AG interdisciplinaire d’Île-de-France a décidé de poursuivre et d’amplifier le mouvement en continuant à organiser des actions tout au long de la semaine.

Refusons un Bac Blanquer inégalitaire au possible, inacceptable éthiquement dans son évaluation, et désastreux dans sa mise en œuvre. Le grève du premier jour du Grand Oral n’a pas été le « baroud d’honneur » prévu : continuons la mobilisation toute cette semaine !


DÉCISIONS DE L’AG INTERDISCIPLINAIRE IDF DU LUNDI 21 JUIN

1) GRÈVE ET RENDEZ-VOUS DE LA SEMAINE !

L’AG interdisciplinaire Île-de-France appelle à :

1) Rejoindre et amplifier la grève du Grand Oral tout au long de la semaine

, en commençant par ne pas se rendre aux convocations non réglementaires (le soir pour le lendemain matin par exemple).

2) Continuer à organiser des rassemblements contre le Bac Blanquer devant des établissements de différents départements ce mardi 22 et/ou mercredi 23 au matin, et les diffuser largement.
Des discussions sont d’ores et déjà en cours dans plusieurs établissements.

3) Participer à un RASSEMBLEMENT AU MINISTÈRE VENDREDI 25 JUIN À 14H (déclaration en préfecture en cours).

2) ÉTENDRE ET AMPLIFIER LA GRÈVE DU GRAND ORAL !

Nous décidons de :

1) Produire un modèle de tract (voir pièces jointes) en direction des examinateurs du Grand Oral pour les inciter à la grève.

2) Effectuer des « tournées des jurys » dans les centres d’examen (avant 8h30 et pendant la pause du midi) pour aller à la rencontre des examinateurs de Grand Oral.
Par ailleurs, n’hésitons pas à demander à nos organisations syndicales respectives des mandats syndicaux pour pouvoir entrer dans les établissements sans subir de pressions (même s’il est en fait souvent très facile d’entrer dans les salles des profs sans mandat syndical, d’autant plus en période d’examens).
Il peut être très utile d’annoncer les tournées prévues sur nos différents réseaux en proposant aux collègues volontaires de s’y joindre.

3) Participer à la prochaine AG interdisciplinaire Île-de-France ce jeudi 24 à 14h30 (salle en cours de réservation à la Bourse du Travail de Paris)

3) MÉDIATISER LES CONDITIONS DU GRAND ORAL !

Nous appelons à :

1) Continuer à renseigner le sondage et le tableau public du « contre-SIEC »

, pour compiler les conditions de convocation, les dysfonctionnements et pour mettre en relation les collègues de mêmes centres d’examens qui seraient prêts à des actions.

2) Collecter des témoignages écrits / audio / vidéo

 sur le déroulement du Grand Oral de la part de personnels, élèves et parents, et les diffuser sur les réseaux sociaux avec le hashtag #GrandOral. Un outil de centralisation est également prévu.

3) Organiser une conférence de presse jeudi 24 au matin à Paris (salle en cours de réservation), en invitant également les syndicats lycéens et les fédérations de parents d’élèves.


RAPPEL DROIT DE GRÈVE

👉 Dans le second degré, on peut se mettre en grève à tout moment de la journée (notamment face aux conditions concrètes d’organisation et de passation du Grand Oral).
👉 Des préavis de grève de tous les syndicats nous couvrent jusqu’à la fin de l’année.
👉 Le directeur du SIEC a assuré aux syndicats franciliens qu’il n’y aurait pas de retenues sur salaire pour les absences s’expliquant par une convocation tardive.

💡 N’oubliez pas de diffuser largement ce message !

tract-Grand-Oral-AG-IDF-21-juin-2021-1


appel-coord-éduc-18-juin

Bac Blanquer. Plusieurs rassemblements ont eu lieu en régions et devant le ministère de l’éducation à Paris jeudi 17 juin. La veille, c’était à Clermont-Ferrand* et Lille. Ce vendredi 18 à Reims.

Des AG ont été organisées en Île-de-France, à Grenoble, Bordeaux, Dijon,…
Une réunion téléphonique de coordination nationale aura lieu ce vendredi 18 juin.

*https://www.francebleu.fr/infos/education/clermont-ferrand-appel-au-rassemblement-le-16-juin-apres-la-condamnation-de-six-responsables-1623166145

CR-AG-IDF-17-juin-A4

GRÈVE DU BAC : RASSEMBLEMENT AU MINISTÈRE CE JEUDI 17 JUIN À 14H. AU MÉTRO RUE DU BAC

Envers et contre tout, Blanquer a choisi de maintenir les épreuves terminales d’un Bac complètement inégalitaire et désorganisé, à l’image de cette année. Dans le même temps, les saignées sur les moyens pour la rentrée se poursuivent, alors que les deux dernières années ont démontré l’urgence d’un plan massif pour l’Éducation !

Contre les réformes et le Bac Blanquer, pour un plan d’urgence dès la rentrée,

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE ET AU RASSEMBLEMENT AU MINISTÈRE
CE JEUDI 17 JUIN À 14H AU MÉTRO RUE DU BAC

👉 Événement Facebook à partager : https://fb.me/e/1ga9u3TMn

Ce rassemblement intersyndical a bien été déposé en préfecture et est appelé par plusieurs syndicats (CGT Éduc’action Paris, SNFOLC 75, SUD Éducation Paris…), pour permettre aux collègues de toute l’Île-de-France de se mobiliser. Tous les syndicats ont déposé des préavis nationaux de grève jusqu’à la fin de l’année.

Afin de déterminer les suites du mouvement sur le Grand Oral et les corrections, une AG interdisciplinaire Île-de-France aura lieu après le rassemblement à la Bourse du Travail de Paris. Elle est ouverte à tous les personnels de l’Éducation, à commencer par les personnels convoqués ou susceptibles d’être convoqués pour les corrections et pour le Grand Oral.

AG interdisciplinaire IDF après le rassemblement
À 18H À LA BOURSE DU TRAVAIL DE PARIS
(3, rue du Château d’Eau, Paris 10ème, métro République)

👉 Événement Facebook à partager : https://fb.me/e/2tRyqGSKP

Merci de diffuser ces informations au plus vite dans nos établissements, syndicats, associations disciplinaires, mailing-lists, etc.


LES APPELS À LA MOBILISATION

👉 La CGT Éduc’action et le SNETAP-FSU appellent nationalement à la grève du Bac lors des surveillances et du Grand Oral. SUD Éducation « soutient les personnels qui se mettront en grève à l’occasion des surveillances, des jurys et des corrections ».

👉 Les syndicats CGT Éduc’action, SNALC, SNES-FSU, SNFOLC, SUD Éducation ont déposé des préavis de grève spécifiques jusqu’à la fin de l’année. Le SNES-FSU a déposé une alerte CHSCT.

👉 Les associations disciplinaires (dont l’APPEP en philosophie) réclament l’annulation des épreuves terminales et du Grand Oral, tout comme la FCPE et les syndicats lycéens (UNL, MNL, FIDL).

👉 L’AG interdisciplinaire Île-de-France du 3 juin a appelé à la grève des surveillances le jeudi 17 juin, jour des épreuves nationales du Bac de philosophie et de français, et lors du Grand Oral à partir du lundi 21 juin (voir rappel des revendications ci-dessous).

👉 Cet appel à la grève des surveillances et du Grand Oral a été également voté dans plusieurs AG d’établissements en Île-de-France et partout en France, notamment par la Coordination nationale de l’Éducation, avec des rassemblements intersyndicaux à Paris, Bordeaux, Grenoble, etc.


REVENDICATIONS DE L’AG INTERDISCIPLINAIRE ÎLE-DE-FRANCE

• Annulation de ce semblant d’épreuves terminales aux examens ;
• Abandon du Grand Oral pour la voie générale et technologique, et l’abandon du chef d’œuvre pour la voie professionnelle ;
• Retour dès 2022 à un bac comme examen terminal, national, anonyme et réellement égalitaire ;
• Abandon de la correction numérique ;
• Admission d’office des candidats en raison du caractère exceptionnel de la situation ;
• Abandon des réformes Blanquer ;
• Des moyens en urgence pour septembre, à commencer par l’arrêt des suppressions de postes.


Grenoble. Mobilisations de fin d’année : stop à l’école selon Blanquer ! L’école de Blanquer n’est pas la nôtre.

De la maternelle au lycée, les élèves sont lessivés par 5 années de réformes Blanquer. Évalués dès le CP, délaissés au collège avec la suppression à venir des REP, pressurisés et angoissés par la réformes du baccalauréat, pour finalement voir leurs projets d’orientation post-bac broyés par Parcours Sup. Une école inégalitaire et maltraitante, dans laquelle, sous couvert de « confiance », il n’est pas possible de critiquer, de protester sans avoir à subir l’intimidation hiérarchique voire la répression policière. L’école de Blanquer sert ainsi à produire à la chaîne des petits travailleurs « agiles », prêts à s’adapter et se vendre dans n’importe quelle situation, entraînés à obéir aux consignes injustifiées, et habitués à la compétition et à l’individualisme. Nous refusons que l’école abandonne sa mission première : permettre à chaque enfant de s’épanouir et d’acquérir tous les savoirs nécessaires à une vie en société riche et épanouissante.

Cet acharnement s’effectue également contre les personnels d’éducation dont les conditions de travail n’ont cessé de se dégrader depuis 2017. Manque d’AESH précarisés et malmenés par la mise en place des PIALS, AED devenus les pions corvéables des administrations, baisse du recrutement des enseignants alors non remplacés et dont les tâches n’ont cessé de se multiplier suite à la mise en place forcée de réformes qui leur ont été imposées et auxquelles ils se sont vivement opposés.

Nous ne pouvons accepter une telle dégradation de nos conditions de travail et d’apprentissage des élèves.

L’école du tout numérique : contrôler plus pour apprendre moins !

La seule perspective que propose le ministère depuis 5 ans, avec une accélération spectaculaire liée à la situation sanitaire : le tout numérique. On nous avait dit que les élèves apprendraient mieux seuls devant leur écran, qu’en étant mieux formés les professeurs pourront enseigner à distance de manière plus efficace qu’en classe. Maintenant, nous le savons, l’école du numérique, c’est la mise en place de la distanciation sociale, où seuls les élèves les plus aidés à la maison sont capables de réussir et où les enseignants isolés se voit déposséder de la maîtrise de leur travail. Cela se manifeste notamment dans la numérisation des copies d’examen de fin d’année, inutile et coûteuse écologiquement, dont le seul but est d’accroître la surveillance et le contrôle du travail des enseignants.

Le bac Blanquer : c’est toujours non !

Le ministre a décidé de maintenir les épreuves finales de son bac inégalitaire malgré l’année difficile qui vient de s’écouler. Ainsi, malgré la désorganisation généralisée, il choisit de mettre en place ses deux nouvelles épreuve, symboles de son école élitiste et inégalitaire : le Chef-d’œuvre en lycée pro, et le Grand oral en lycée général. Elles valorisent toutes les deux une compétence que l’école n’enseigne pas, et une compétence très inégalement répartie en fonction des familles et des milieux sociaux : le « bagout », l’éloquence, l’art de la formule et de la présentation.

Pour dire STOP A L’ECOLE BLANQUER,

le CDE appelle à la mobilisation par la grève :

Grève des surveillances le 17, Grève des jurys du Grand Oral , Grève de la correction des copies numérisées du baccalauréat.

Nous appelons les personnels de l’éducation à se mobiliser et à soutenir les enseignants en lutte par la mise en place de caisse de solidarité par établissement.

Rendez-vous le 17 juin à 12h pour un rassemblement et une AG pour construire la mobilisation contre le Grand Oral et la correction des copies dématérialisées.

A lire aussi :

https://lundi.am/Demain-nous-sommes-en-greve

https://www.apses.org/le-grand-oral-de-blanquer-ni-fait-ni-a-faire/


Fin d’année à l’éducation nationale. “Certes, la plage est au bout du tunnel, mais le tsunami arrive.”

Dans un mois, c’est la quille. Si la météo et le virus nous sont favorables, on oubliera un peu cette année kafkaïenne faite de protocoles hiératiques, de promesses en l’air (revalorisations, vaccins…), de manipulations ministérielles, de gestion chaotique, de naufrage managérial, de communications mensongères, de détresse sociale et économique pour nombre d’élèves et leurs familles.

Dans le secondaire, la gabegie injustifiable des examens de fin d’année met en évidence toute la toxicité de la réforme du lycée. Il y a eu des grèves, des rétentions de copies, des flics en arme dans les bahuts, la réforme est passée en force, le résultat est désormais sous nos yeux. Ces dernières semaines, des élèves ont lutté contre l’injustice de ces « examens », quelques profs les ont soutenu·e·s, ils·elles sont aujourd’hui réprimé·e·s administrativement ou judiciairement. C’est désormais le nouveau visage du « dialogue social » que de disqualifier toute contestation avant de la réduire.

Nous appelons à refuser et à enrayer jusqu’au bout la machine à sélectionner en rejoignant les mobilisations dans le secondaire.

Beaucoup se conforment et détournent le regard en pensant passer entre les coups, les ultimes esprits libres, eux, savent que nous sommes en période pré-fasciste. Quand l’institution policière impose ses vérités et dicte ses conditions, quand la hiérarchie de l’éducation nationale convoque des personnels en l’absence de tout manquement déontologique ou pédagogique pour ne reprocher que des positionnements politiques supposés, quand les lois d’exceptions deviennent la règle usuelle, quand le complotisme ministériel désigne ses contradicteurs sous les traits de manipulateurs islamo-gauchistes, il faut se méfier des gens raisonnables et des discours mesurés. Le silence des pantoufles précède toujours le bruit des bottes.

Éduquer les enfants du peuple n’est pas un boulot comme un autre, certains collègues « apolitiques » nous font définitivement frémir. Qui ne dit mot consent, parait-il.

Il faut comprendre les incrédules, les orientations politiques et économiques du « monde d’après » sont d’une clarté aveuglante. Dividendes records pour les uns, et, pour les autres, chocs social, réformes chômage et retraite, lois sécuritaires, austérité. Sur ce dernier point, les pénuries chroniques de moyen dans la santé ont été assez illustrées par la crise pandémique et les hôpitaux « saturés ». 4 000 lits de réanimation pour les 11 millions de franciliens, que peut faire l’Hôpital public dans une telle indigence ? Des morts.

Pour ce qui concerne l’éducation nationale, c’est dans le premier degré que la pénurie chronique d’enseignant·e·s s’impose aux élèves. Ils·elles ne sont tout simplement plus accueilli·e·s à l’école. Des milliers de journées d’écoles ont été refusés aux élèves, car il n’y avait plus d’enseignant·e·s. Le droit à l’éducation, la continuité du service public, l’accueil inconditionnel et l’égalité de TOUS les élèves, tous ces principes psalmodiés en boucle par nos « responsables » ne pèsent pas lourd face à la réalité crue : pas de prof, pas de classe… Incroyable non ?

Le roi est nu et un ministre ça peut prendre froid. Les parents qui apprennent le matin même que leur enfant n’aura pas classe ont intérêt à avoir un patron compréhensif qui accepte qu’ils ne se rendent pas au travail. Comme aucun employeur n’a besoin de pouvoir compter sur ses employé·e·s, tout se passe toujours très bien.

Conscient du malaise, le ministre a organisé un Grenelle. Après s’être débarrassé, à l’usure, des syndicats les moins dociles, le ministre a tenu salon avec quelques technocrates et quelques managers, pour la plupart parfaitement ignorants des réalités de l’enseignement puisque parfaitement étrangers au milieu éducatif. Après avoir bien réfléchi, Jean-Michel Blanquer a fait une conférence pour décliner les orientations qu’allait prendre son ministère, tout éclairé qu’il fût par les conversations feutrées et hautement contradictoires qu’il a pu avoir avec ses amis qui avaient refusé « la politique de la chaise vide ». L’éducation nationale va donc se lancer dans le management par objectifs, les primes au mérite, le recours massif aux contractuel·le·s, les contrats de missions, la mise en concurrence des projets éducatifs, le recrutement local et à profil et le renforcement du pilotage par l’affirmation du « leadership » des responsables d’établissement et, notamment des directeurs·rices d’école. Étonnant non ? Le ministre est de droite, ses recettes sont des foutaises qui ont déjà flingué la santé et la joie de vivre de tous les employé·e·s du privé et anéanti tous les services publics (poste, france telecom, edf, hopital…). Il se trouve même des « syndicats » pour y voir une « première étape » vers un avenir radieux. Nous les laissons réclamer une prime maillot de bain et une formation « natation pleine conscience » en prévision du tsunami. Nous, nous préférons les digues et les barricades.

Tract-FTE-juin-2021-1


Appel de l’AG interdisciplinaire Île-de-France sur les examens

Toutes et tous en grève le 17 et le 21 juin contre le Bac Blanquer !

Bourse du Travail de Paris, jeudi 3 juin 2021

Des enseignants et enseignantes des académies de Paris, Créteil et Versailles se sont réunis ce jeudi 3 juin 2021 en « présentiel » en AG interdisciplinaire spéciale Examens. Etaient notamment présentes les directions régionale et nationale de l’APPEP, principale association de professeurs de philosophie.

Le ministre Blanquer cherche quoi qu’il en coûte à maintenir les épreuves terminales du Baccalauréat, afin d’asseoir sa réforme pourtant massivement rejetée par la profession ainsi que par les lycéens et lycéennes, qui se sont mobilisés depuis le 3 mai dernier. La quasi-totalité des associations disciplinaires et des syndicats se sont positionnés pour l’annulation du « Grand Oral » et du chef d’œuvre dans la voie professionnelle. Quant à l’épreuve terminale de philosophie, les associations disciplinaires concernées revendiquent très clairement leur annulation et appellent « tous les professeurs de philosophie à se mobiliser pour dire leur refus de cette mascarade ». Enfin, le SNETAP-FSU appelle d’ores et déjà à la grève du Baccalauréat, de même que plusieurs intersyndicales et Assemblées Générales régionales.

En effet, avec les annonces ministérielles prétendant répondre à la mobilisation lycéenne qui réclamait l’annulation des épreuves, le travail de correction des professeurs de philosophie perd tout sens, puisque la note attribuée pourra n’avoir servi à rien et être remplacée par la note de contrôle continu, ou être augmentée de 3 points par un jury dans lequel les correcteurs ne siègent pas. De même, les collègues de lettres devront corriger 8 sujets différents et constatent que les conditions de correction des écrits ou de passation des oraux différent d’une académie à l’autre ! Les dernières annonces de Blanquer dans la presse menaçant les candidats de zéro sans possibilité de rattrapage s’ils ne se présentent pas aux épreuves montrent une nouvelle fois que sa seule préoccupation est de maintenir coûte que coûte ces épreuves factices, simulacres pour dissimuler la destruction du Baccalauréat comme examen national et anonyme.

L’absence à ce jour de convocations aux différentes épreuves dans la grande majorité des disciplines et des académies révèle le niveau d’improvisation du ministère, à l’image de toute cette première session du Bac Blanquer depuis les E3C, improvisation qui a atteint son paroxysme dans la non-gestion de la crise sanitaire.

De plus, la numérisation des copies et la correction via Santorin, comme lors des E3C1 de 2020, conduisent à une dépossession des enseignants et enseignantes de leur travail. Alors que les rectorats prétendent que cette dématérialisation ne conduira pas à une surveillance généralisée des correcteurs, ils annoncent dans le même temps que ceux n’ouvrant pas l’application feront l’objet de rappels, et que les inspecteurs pourront vérifier en temps réel la progression de la correction des copies, comme pendant les E3C.

Cette numérisation des copies conduit de plus à une dégradation des conditions de travail des enseignants et enseignantes, tant sur le plan de la santé, que sur le plan de la charge de travail qui sera accrue. La numérisation ouvre la voie à la possibilité d’envoyer en cours de correction de nouvelles copies.

Quant aux commissions d’entente et d’harmonisation, là encore, le plus grand flou règne : on ne sait si elles auront lieu, si elles se tiendront en présentiel, dans quelles conditions. Là encore, les enseignants et enseignantes sont dépossédés de leur métier.

Enfin, comment imaginer maintenir ces épreuves sans tenir compte de la crise sanitaire que nous traversons depuis plus d’un an ? Les candidats se trouvent de fait dans une situation d’inégalité, puisqu’aucun cadrage national des « demi-jauges » n’a été mis en place depuis novembre, que des classes entières ont été placées pendant plusieurs semaines en éviction, sans compter la période de fermeture des établissements. Le maintien de ces épreuves fait de plus courir un risque sanitaire supplémentaire en raison des brassages d’élèves de plusieurs lycées.

Par conséquent, les personnels réunis en AG interdisciplinaire Île-de-France revendiquent :

• L’annulation de ce semblant d’épreuves finales aux examens (Bac, Bac pro, CAP, DNB…) ;

• L’abandon du Grand Oral pour la voie générale et technologique, et l’abandon du chef d’œuvre pour la voie professionnelle ;

• Le retour dès 2022 à un Bac comme examen terminal, national, anonyme et réellement égalitaire ;

• L’abandon de la correction numérique;

• L’admission d’office des candidats en raison du caractère exceptionnel de la situation ;

• L’abandon des réformes Blanquer ;

• Des moyens en urgence pour septembre, à commencer par l’arrêt des suppressions de postes.

Pour faire entendre ces revendications, l’AG interdisciplinaire Île-de-France appelle à :

• Faire grève le jeudi 17 juin, jour des épreuves écrites de philosophie et français ;

• Participer à un rassemblement commun à toute l’Île-de-France au ministère le jeudi 17 juin.

• Faire grève dès le lundi 21 juin, premier jour des épreuves du Grand Oral, et se réunir en AG pour décider de la suite du mouvement ;

• Se réunir en AG d’établissements, de ville ou de bassin pour décider de la grève ;

• Organiser des caisses de grève, notamment pour rendre effective la grève du Grand Oral en ne faisant pas reposer la charge financière sur les seuls examinateurs ;

• Organiser des piquets de grève et rassemblements devant les établissements pour rendre visible notre mobilisation.

L’AG dénonce également la répression qui sévit contre les personnels mobilisés, et appelle à se rendre massivement au rassemblement intersyndical qui se tiendra au rectorat de Clermont-Ferrand le mercredi 16 juin à 15h pour soutenir les collègues condamnés pour leur participation à la grève des E3C (voir motion votée à l’unanimité ci-jointe).

Une prochaine Assemblée Générale aura lieu le vendredi 11 juin à 18h à la Bourse du Travail de Paris (salle Varlin), en espérant avoir reçu les convocations pour le Grand Oral d’ici là.

Une Assemblée Générale aura également lieu le jeudi 17 juin à 18h à la Bourse du Travail de Paris, jour de la grève lors des épreuves de philosophie et de français.