Des milliers de manifestant.es ont marché samedi à Paris

Marche des Sans-Papiers: cet immense merci est notre première victoire!

C’est ça notre première victoire. Parce que ce simple merci dit qu’une autre société existe que celle qui tourne sale à force d’inégalités et de racisme. Parce qu’il dit aussi que, face au mépris des autorités, au silence de Macron et des principaux médias, ce qui s’est construit est une base pour aller plus fort, plus haut. Vers l’Acte 4. Merci. On continue.

Remerciements, vidéos de la Marche, là :

https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/211020/marche-des-sans-papiers-cet-immense-merci-est-notre-premiere-victoire

Les toutes dernières infos, là : https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/171020/17-octobre-aujourdhui-manifeste

Le Préfet de police de Paris a notifié ce mardi 13 octobre un arrêté pour interdire ce samedi 17 octobre le parcours de manifestation nationale des Sans-papiers de la place de la République à la Concorde déposé depuis des semaines ! Lire le communiqué ci-dessous.

Journée du 17 octobre: enjeu politique et jeu dangereux : https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/151020/journee-du-17-octobre-enjeu-politique-et-jeu-dangereux

Communiqué de la Coordination nationale de la Marche nationale des Sans-Papiers

Journée du 17 octobre : enjeu politique et jeu dangereux des autorités

Alors que les quatre marches de sans-papiers parties des quatre coins du pays arrivent aux portes de Paris, le gouvernement et la préfecture de police de Paris jouent un jeu dangereux.

Invités mardi à une réunion à la préfecture de police de Paris les signataires de la manifestation déposée pour l’arrivée de la marche ont reçu un accueil brutal : l’annonce de l’interdiction pure et simple de la dernière partie du parcours allant à la place de la Concorde et un refus de négocier.

Le lendemain la préfecture a fait volte-face et nous a recontacté pour proposer un parcours en direction… du ministère de l’intérieur.

Nous soulignons que, par cette proposition, les autorités se mettent en totale contradiction avec tous les arguments utilisés pour justifier l’interdiction annoncée la veille, y compris celui mettant en avant l’impossibilité de manifester vers « un lieu de pouvoir ».

Littéralement harcelés téléphoniquement par la préfecture de police pour une réponse immédiate contredisant nos règles de fonctionnement collectif et démocratique, nous avons répondu que nous prenions note de cette proposition et que nous considérions qu’elle signifiait la réouverture des négociations.

Nous avons cependant rappelé que notre objectif était d’aller vers la présidence de la République comme nous l’avons annoncé publiquement depuis le mois de juillet et comme nous en avons informé le ministère de l’intérieur et la présidence de la République depuis des semaines. Nous sommes ouvertEs à toute discussion sur un trajet permettant de respecter cet objectif.

Notre objectif n’est pas d’aller au ministère de l’intérieur parce que la question des sans-papiers et migrantEs n’est pas une question de sécurité ou de police mais une question politique d’égalité des droits.

Nous attendons donc qu’une négociation se réouvre vraiment.

Il reste désormais un jour avant la manifestation de samedi. Un accord est possible.

Nous sommes alertéEs sur le fait que ce jeudi après-midi, la préfecture de police a commencé à multiplier les provocations. Alors que depuis des semaines aucun obstacle n’avait été mis aux différentes marches, la marche venue de l’ouest a été bloquée à deux reprises par la police malgré des dépôts en bonne et due forme et des parcours signés. A Montreuil la police a menacé d’intervenir contre un concert de soutien organisé. A St Denis la préfecture menace d’interdire les parcours prévus par les collectifs de soutien pour accueillir les marcheurs et marcheuses du Nord.

Nous disons qu’il s’agit là d’un jeu dangereux. Nous demandons donc solennellement à la présidence de la République et au premier ministre de donner des consignes pour faire cesser ces provocations, pour ouvrir de manière urgente les négociations et garantir que la manifestation du 17 octobre se tienne dans de bonnes conditions et dans le respect des revendications portées par le mouvement des sans-papiers et les 280 organisations qui les soutiennent.

Nous rappelons par ailleurs que le président de la République, qui a reçu aujourd’hui même des représentants des policiers, n’a toujours pas répondu à la lettre de la Marche nationale des Sans-Papiers et à la demande de réception d’une délégation des marcheurs et marcheuses.

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«Des quatre coins du pays, pour l’égalité, nous marchons»: la Marche est partie samedi 19 septembre de Marseille et Montpellier. D’autres marches se sont ajoutées : Grenoble, Lille, Rouen, Rennes, Strasbourg. Toutes convergeront pour une manifestation nationale à Paris le samedi 17 octobre vers l’Elysée. Ci-dessous une lettre ouverte de la Marche à Emmanuel Macron.

Pour suivre les étapes de la Marche, là : https://marche-des-sans-papiers.org/

Bel accueil entre La Voulte et Valence, là : https://voieslibresdrome.wordpress.com/2020/09/29/retour-en-video-sur-letape-de-dimanche-de-la-marche-des-solidarites-entre-la-voulte-et-valence/

Pour aider au financement : https://www.lepotcommun.fr/pot/ssqm0lal

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La Marche à Bordeaux
A Choisy-Le-Roi (94), le 15 octobre

Communiqué du 13 octobre suite à la décision du préfet de Paris

La coordination nationale de la Marche des Sans-Papiers est indignée par l’insupportable mépris du président Macron envers le mouvement des Sans-Papiers qui l’a déjà interpellé, sans réponse, lors des manifestations du 30 mai, puis le 20 juin.

En septembre les collectifs de Sans-Papiers et 280 organisations (voir ci-dessous) ont informé le ministère de l’intérieur de la « Marche vers l’Elysée » aboutissant à une manifestation le 17 octobre. Une lettre a été envoyée au président de la République. Sans la moindre réponse.

Aujourd’hui, alors que plusieurs marches de sans-papiers, ayant parcouru à pied des centaines de kilomètres, arrivent dans la région parisienne, la seule réponse du pouvoir, par l’intermédiaire du préfet de police de Paris, est l’interdiction de marcher jusqu’à « proximité » de la présidence de la République.

La coordination nationale est scandalisée par ce véritable coup de force autoritaire qui remet en cause le droit à manifester. L’arrêté explique que du fait de la proximité avec « la présidence de la République, la place de la Concorde n’est pas un lieu approprié pour accueillir des manifestations revendicatives ». Alors qu’il y a déjà eu de nombreux rassemblements et manifestations autorisés sur cette place.

La coordination nationale prend acte que les parcours des cortèges qui partiront à 10H00 de Porte de Paris (11H00 à Porte de La Chapelle), de Porte de Montreuil et de Porte d’Italie pour converger Place de la République ne sont pas interdits.

La coordination nationale demande :

– que les marcheurs et les marcheuses et tou-tes les manifestant-es puissent manifester de la place de la République vers l’Elysée et qu’une délégation soit reçue par le président Macron.

– que toutes les organisations signataires et solidaires appuient cette demande par tous les moyens à leur disposition et rejoignent massivement, avec les habitant-es de nos villes, de nos quartiers et de nos villages, les sans-papiers ce 17 octobre dès 10h.

Nous convergerons ce samedi 17 octobre pour manifester à partir de la place de la République parce que c’est notre droit.
Nous manifesterons pour l’égalité de toutes et tous, en souvenir des centaines d’Algériennes et d’Algériens tués un 17 octobre 1961 alors qu’ils et elles marchaient pour la liberté et en mémoire de nos frères et sœurs qui meurent chaque année par milliers sur les routes de la migration.

Pour la régularisation des Sans-Papiers, un logement pour toutes et tous et la fermeture des Centres de rétention. Pour notre humanité à toutes et tous.

– Une conférence de presse se tiendra jeudi 16 octobre à  11H00 au siège de la Fasti. Ouverte aux journalistes elle sera retransmise via la page Facebook de la Marche des Solidarités.

Nous rappelons les rendez-vous d’entrée de la Marche en trois cortèges dans Paris le samedi 17 octobre :

10H00 : Porte de Paris (11H00 Porte de La Chapelle) (Passage par Barbès puis Boulevard Magenta)

10H00 : Porte de Montreuil (Passage par Belleville puis Rue du Faubourg du Temple)

10H00 : Porte d’Italie (Passage par avenue d’Italie, Austerlitz, Bastille)

Liste des signataires (mercredi 15 octobre)

CASP, CISPM, CSP 13, CSP 59, CSP 75, CSP 92, CSP 93, CSP 95, CSP Alsace, CSP Kabyle, CSP Montreuil, CSP Paris 20, CSP Rouen, Collectif des Immigrants en France, Collectif Pour l’Avenir des Foyers, Collectif Schaeffer d’Aubervilliers, CTSP Vitry, Droits Devant !!, Ensemble Pour Notre Régularisation Sans Exceptions, Syndicat des Travailleurs Sans-Papiers de Rennes,

La Marche des Solidarités et les Etats Généraux des Migrations,

20ème Solidaire avec tou.te.s les migrant.e.s, 2MSG, ACCEPTESS-T, Accueil Demandeurs d’Asile Grenoble, Accueil Réfugiés Vals du Dauphiné, ACORT, ADTF, AEResP28, Ah Bienvenue Clandestins !, Allamma internationale, Alternatiba ANV Rhône, Alternatiba Rouen, AMDH Paris-IDF, AMDH Nord/France, AMF, Amicale CNL de Hautepierre à Strasbourg, Amoureux au Ban Public Lyon, ARDHIS, Assemblée antiraciste du 20ème, Assemblée locale des EGM de Cahors, ASIAD, ASIL Accueil 88, ASMA, ASMIE – Solidarité mineurs isolés, ASTI d’Elbeuf, ASTI de Montélimar, ASTI de Petit-Quevilly, ASTI de Romans sur Isère, ASTI de Valence, Association Talawassi, ATMF, ATTAC France, ATTAC 45, ATTAC Flandre, ATTAC Moselle, ATTAC Rennes, ATTAC Romans, ATTAC Strasbourg, Autremonde, Ballon Rouge (Aubagne), Bangladesh Community in France, BDS 57, BDS France Marseille, BDS France Montpellier, CADM 70, CAPJPO-Europalestine, CDDLE de Besançon, CEDETIM, Cercle 49, CGT, CGT AHS Franche-Comté, Chaîne Humaine contre les haines, Chemins Pluriels, CISEM, CIVCR, CNT, CNT 57, CNT-FTE, CNT SO, CNT-STE 80, CSRA, Collectif 343 racis.ée.s, Collectif Antifasciste Picardie, Collectif Casse-rôles, Collectif Chabatz d’entrar de la Haute-Vienne, Collectif des écoles de Marseille, Collectif des Sorins de Montreuil, Collectif de soutien aux réfugiés en Ariège, Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers et aux migrant-es , Collectif du 5 novembre – Noailles en colère, Collectif Faty Koumba, Collectif Immigrés du Montargois, Collectif Intersquats Exilé.e.s Lyon et Environs, Collectif Justice et Libertés du Bas-Rhin, Collectif Loire « Pour que personne ne dorme à la rue », Collectif Migrants 83, Collectif Migrants Comminges (31), Collectif Réfugiés du Vaucluse, Collectif Sénonais de Soutien aux Migrants, Collectif Solmiré (Solidarité Migrants-Réfugiés) de Besançon, Collectif Solidarité Migrants 01, Collectif Solidarité Migrants Pays Basque et Sud Landes ETORKINEKIN, Collectif Solidarité Migrants Wilson, Collectif Toulouse Anti CRA, Collège sans Frontières Maurice Sève, Comité Adama, Comité de lutte contre la misère, Comité de Soutien aux Sans-papiers Haïtiens, Comité de Vigilance sur le Droit des Etrangers de Montbéliard, Comité Génération.s Immigration, Comité Lunévillois du Mouvement de la Paix, Confluences, CRI, CRID, CRLDHT, DAL, Décoloniser les arts, Des Lits Solidaire du Havre, DIEL, DNSI 67, DNSI 86, EELV, EELV Paris 18, Emancipation Lyon-69, Emancipation tendance intersyndicale, Ensemble !, ETM 31.46, EVTC, Extinction Rébellion Ardèche, Extinction Rébellion Montreuil, Extinction Rébellion PEPPS, FA, FASTI, Faux-Solidaires, FETAF, Fédération SUD Education, Femmes solidaires, FI Krutenau- Esplanade Insoumise (Strasbourg), Filles et Fils de la République, FS 57, FSU, FSU 57, FTCR, Fondation Frantz Fanon, FUIQP, GAS, Genepi, GISTI, Habitat&Citoyenneté, ICARE 05, Identité Plurielle, INDECOSA-CGT 67, Jarez Solidarités, J’En Suis J’Y Reste, Jeune Garde Paris, KOLONE, La Boîte Sans Projet, La Cimade, La Cimade Figeac, La Cimade Yonne, La Mule Du Pape, La Révolution Est En Marche, L’Autre Cantine Nantes, LDH 70, LDH Amiens, LDH Istres Ouest-Provence, LDH Mâcon, LDH Montpellier, LDH PACA, L’Effet Papillon, Le Mouvement de la Paix, Le paria, Les Voisins Solidaires de Versailles, LFI 35, LIFPL, Mama Road, MAN, MAN 57, MAN 71, MAN IdF, Médecins du Monde-France, MDP, Modus Operandi (Grenoble), Montreuil Rebelle, Mouvement Utopia, MRAP, MRAP Centre Ardèche, MRAP Limoges-Haute-Vienne, MRAP Montpellier, MRAP Tarbes, MRAP Strasbourg, Nayan France Association of Child éducation Bangladesh, Nogozon, Nouvelle Jungle Lille, NPA, OCML-VP, Organisation de Femmes Egalité, Paris d’Exil, PCOF,Parti des travailleurs (Tunisie) section France, Pas Sans Nous, PCF 06, PEPS, PG, PG 06, PIR, Planning Familial 33, Queer Education, RASH Tolosa, Ras L’Front Strasbourg, Réfugiés Bienvenue Nîmes, REMCC, RESF 13, RESF 36, RESF 51, RESF 57, RESF 61, RESF 63, RESF 69, RESF 82, RESF Bassin minier 71, RESF Castres, RESF Somme, RESF Tournon 07, Réseau Féministe « Ruptures », RSM 89, RUSF 51, Sang pour Sans, Section CGT de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, Section syndicale CGT Société de Restauration du Musée du Louvre, SNPES-PJJ/FSU, Solidaires 13, Solidaires 35, Solidaires Alsace, Solidaires en Beaujolais, Solidarité et Langage (Valence), Solidarité Migrants Collectif 06, Solidarité Migrants du Haut Nivernais, SOS-Racisme, Sous le même ciel, SUD Culture Solidaires, SUD Education 35, SUD Education 91, SUD Education 92, SUD Education 93, SUD Santé Social 57, Syndicat des Quartiers Populaires de Marseille, Terre d’Ancrages, Tous Migrants, Turbulences Marne-la-Vallée, UCL, UCL Amiens, UD CGT 67, Une Ecole, un Toit, des Papiers – Pays dacquois (40), UJFP, UJFP Lyon, Union syndicale Solidaires, United Migrants, Un Toit C’est Tout, Un Toit c’est Un Droit, UTAC, Utopia 56, VISA, Voies Libres Drôme, ZSP18,

marche-des-solidarite-acte-3-feemme-01

Lettre ouverte à Emmanuel Macron, président de la République,

Monsieur,

Monsieur le président, nous marchons.

Des quatre coins du pays, pour l’égalité, nous marchons.

Plusieurs centaines d’entre nous, sans-papiers en tête, vont traverser ce pays où nous vivons, venus du sud, du nord, de l’est et de l’ouest appuyés par la solidarité des habitantes et habitants sur les ronds-points, les routes, les places de nos villages, les quartiers de nos villes.

Et nous serons des dizaines de milliers à Paris, à leur arrivée, le samedi 17 octobre pour aller vers le palais de l’Elysée.

De toutes les villes du pays et des quartiers où nous vivons, ensemble, des écoles où nous envoyons nos enfants, des lieux où nous travaillons, nous allons marcher.

Nous marcherons en hommage à nos anciens et anciennes, ces hommes et femmes venus d’Algérie tués par centaines par la police un 17 octobre 1961 alors qu’ils et elles marchaient pour la liberté.

Nous marcherons en hommage à nos milliers de frères et sœurs qui meurent chaque année sur les routes de la migration alors qu’ils et elles marchent avec l’espoir d’une vie meilleure et plus juste.

Sans-papiers en tête, nous marcherons avec nos centaines de collectifs de solidarité et de lutte, nos associations et nos syndicats, nos familles, nos amis et amies, nos voisins et voisines, nos collègues pour la régularisation de tous les sans-papiers.

Monsieur le président, nous ne marchons pas pour demander un cadeau ou implorer votre générosité. Nous savions depuis longtemps, avant même les milliards que vous distribuez actuellement, que la question des moyens n’était pas le problème. Nous marchons pour gagner l’égalité.

Nous vivons ici, ensemble, avec ou sans papiers. Et vous savez que l’absence de droits pour les sans-papiers et la précarité pour les demandeurs d’asile gangrènent toute la société, favorisent le racisme, légitiment les contrôles au faciès et toutes les inégalités et attaques sociales. Nous marchons pour l’avenir.

En ces temps de crise sanitaire où vous faites appel à la responsabilité de chacune et chacun, nous prenons les nôtres en marchant dans le respect des règles sanitaires. Votre responsabilité est de fermerles centres de rétention, donner accès à des logements décents pour toutes et tous les sans-abris et les mal-logéEs et garantir les droits qui permettent d’assurer la protection de toutes et tous, au travail comme dans la vie quotidienne, et l’accès égal à la santé. Nous marchons pour une société plus sûre pour toutes et tous.

Permettez-nous de vous rappeler que, pendant la crise sanitaire, de nombreux et nombreuses sans-papiers font partie des premières lignes, corvéables à merci et sur-exploités, sans droits et/ou perdant leur emploi sans chômage partiel.

Et nous marchons avec et pour cette jeunesse, ce futur que vous laissez à la rue, en proie à tous les trafics ou ces jeunes pour lesquels “reconnaissance de minorité” veut trop souvent dire solitude dans des chambres d’hôtels insalubres, sans accès à l’école, attendant leur majorité pour être remis à la rue et aller grossir les rangs des Sans-papiers.

Alors, monsieur le président, nous serons à votre porte le 17 octobre. Nous espérons qu’elle seraouverte.

Monsieur le président, nous voulons l’égalité. Simplement l’égalité. Et vous ?

En l’attente de votre réponse, veuillez recevoir, Monsieur le président, l’expression de toute notre détermination à lutter pour une société plus sûre, plus juste et égale.

Les participantes et participants de l’Acte 3 des Sans-Papiers