Répression à Toulouse jeudi 23 mai

Journée nationale de grève des AESH. Plusieurs rassemblements étaient organisés en régions jeudi. Forte mobilisation à Paris. Lire ci-dessous

Pour le climat, 1 600 rassemblements étaient organisés vendredi 24 mai dans plus de 110 pays pour maintenir la pression sur les gouvernements. À Paris, 27 000 manifestant.e.s ont défilé  pour cette deuxième grève scolaire internationale pour le climat. Ils étaient également 3 000 à Lyon et à Montpellier, 2 600 à Nantes ou encore un millier à Tours. 

Communiqué

La CNT-FTE dénonce la répression dont sont victimes les enseignant.e.s de Toulouse et sa région. Après des arrestations arbitraires mardi à la fin d’une manifestation déclarée (les collègues ont été remis en liberté quelques heures plus tard), aujourd’hui les grévistes ont été gazés et matraqués sans sommation devant le rectorat.

La CNT-FTE apporte son soutien aux collègues réprimé.e.s, mais également à l’ensemble des grévistes.

Cette répression n’est pas anodine et cible une des régions de France où l’opposition à la loi et aux réformes Blanquer est forte.

Sur le territoire les protestations sont nombreuses et de formes diverses : réunions d’information, rassemblements, nuits des établissements, journées écoles mortes, grèves…

Mais, sur Toulouse les personnels sont en grève reconductible depuis le mardi 14 mai, grève reconductible soutenue par l’ensemble des syndicats. Le mardi 14 mai avait été une réussite avec le murage (symbolique) du rectorat.

Depuis la mobilisation se poursuit et cherche à se développer. Dans un tel contexte, cette répression vise à briser leur mouvement.

Blanquer, après avoir reculé sur les EPSF,  cherche à se faire oublier. Comme si l’article 6 de la loi votée mardi par le sénat était le seul contesté.

Alors que c'est l'ensemble des réformes Blanquer qui sont dénoncées par une très grande majorité de la profession, et combattues partout en France, notamment au côté des parents d'élèves : sa loi votée mardi 21 mai au sénat, les réformes des lycées, Parcousup, loi ORE. 

La CNT-FTE exige l’arrêt immédiat de toutes les formes de répression et d’intimidation exercées contre les collègues dans le seul but de nous faire taire.

Nous réaffirmons notre soutien aux collègues en luttes pour obtenir le retrait des lois Blanquer-Vidal.

Seule la lutte paie

La répression en vidéos :

Une banderole déployée, ça justifie donc désormais des coups de matraques, des lacrymos à bout portant et des gardes à vue. Vidéo prise à Toulouse aujourd’hui
Une 2e vidéo de la répression qui a frappé nos collègues à Toulouse cet après-midi. Matraques et lacrymos à bout portant sans sommation face à des collègues disposant d’une simple banderole
Grève des AESH. Place de la Comédie à Montpellier, jeudi 23 mai
Tract-29mai2019