Salah Hamouri, Ahed Tamimi et les prisonniers palestiniens

Plus de 6000 prisonniers politiques, plus de 400 prisonniers en détention administrative, plus de 300 enfants incarcérés. L’enfermement et l’emprisonnement constituent un axe majeur de toute politique d’occupation et de colonisation. Les buts visés sont clairs : soumettre à l’arbitraire, briser des projets de vie, détruire tout espoir de résistance. Les conditions de détention accompagnent cette stratégie en gênant par exemple l’accès aux soins, quitte à entraîner la mort comme ce fut le cas pour Aziz Aouissat le 20 mai dernier.

Mais face à l’arbitraire et à l’injustice, la prison est devenue un lieu de formation politique pour les jeunes palestiniens et palestiniennes. Cours de langue, formation en économie, débat politique et combat jusqu’à la grève de la faim, rythment le temps d’enfermement. Si bien que l’unité politique est souvent plus solide en prison que dans le reste de la Palestine. Toutes les familles palestiniennes sont concernées par l’emprisonnement d’un.e des leurs. Le combat pour leur libération est un axe majeur de la lutte palestinienne pour la dignité et contre l’occupation.

Elsa Lefort viendra raconter la situation de Salah Hamouri dont la détention administrative a encore été prolongée. Sans jugement, sans preuves, l’enfermement de Salah est un exemple de ce que subissent de nombreux palestiniens et palestiniennes.

Youssef Habbache, membre de l’ONG Addameer nous présentera la situation générale et les combats menés comme ceux à venir.