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CHRONIQUE POSTALE – CROTALES NIQUE-POSTE
CTC ANNECY

CHRONIQUE POSTALE – CROTALES NIQUE-POSTE

Face à la forme d’inertie et de désillusion défaitiste ne serait-il pas utile de nous interroger sur notre passivité commune ? Cette somnolence est oppressante et déprimante. Ils ne sont pas plus forts, c’est nous qui sommes à genoux ! Debout, rongntudju !
Et pourtant, ça râle dans les rangs, serait-ce le râle de l’agonie ? Hauts les fronts, de la fierté que diable ! Le centre de tri est-il devenu un champ de navet ?
Pourtant ça tombe de partout, ici comme à la distribution, les coups pleuvent, alors ?
Qu’attendons-nous ? Les mouvements téléphonés, annoncés, contrôlés, étriqués, ensevelis sous d’innombrables revendications générales, diluées : ces messes protestataires cycliques ont montré leur inefficacité. Pourquoi n’agissons nous pas localement ?
N’oubliez pas ce que Coluche disait : « Compromis : chose due ! ». Ainsi vont les choses aujourd’hui ! Y prendriez-vous du plaisir ?

Feux croisés. (transversalité et applications)
Le jeu des chaises musicales est en marche. Dès le mois de septembre, nos cadres vont devoir postuler sur leurs propres emplois actuels. Nous ne connaissons pas le détail de ce mode de recrutement. Lettre de motivation ? C.V. ? Descriptif de carrière ? Autant dire qu’ils n’ont pas existé avant ! Le message est clair ! Il y a de la rumba dans l’air...
Fi de l’esprit d’équipe, place à l’esprit de PIC, chacun pour soi, chacun pour moi. Sortez les pains de savon, ça va mousser, ça va glisser, ça va choir, ça va séchoir, ça va placard, au mieux...
Faut-il en ricaner ? Voyons cela sous un autre angle, celui des agents de base. On peut à la rigueur se dire que ceux-là même qui nous vendaient la soupe, en obéissant sagement aux consignes et objectifs, méritent à leur tour d’en manger, soit. Cependant, il faut aussi voir que pour ces derniers, le menu est plus complet : le fromage ou le dessert sont proposés, le placard en est un. Celui qui n’aura pas le profil PIC pourrait y être conduit. Quel type de placard nous sera présenté à nous autres « sans grades » et pourquoi serions nous épargnés ?

Horaires. (démocratie et verticalité d’une décision prise préalablement)
Nous voilà propres !
Septembre est là, les nouveaux horaires avec ! La brigade 6/12 disparaît, ainsi que la VSD.
Les agents d’exploitation des brigades A et B vont perdre 19 jours de repos de cycle, échappant de peu à la disparition de leur brigade. Toutes les brigades laisseront des plumes en quantité variable dans cette opération menée de main de maître par un DETAP exonéré de toute opposition. On voit à quoi mènent la cogestion et le sens accordé au terme de partenaire social. Impossible d’entrer ici dans le détail de cette usine à gaz (vu son prix !).
Il est certes bien temps de paraître vouloir donner des leçons, ce n’est ni le propos, ni l’intention. Cependant un constat est nécessaire : fallait-il vraiment user son énergie, règle de calcul à la main, la tête dans les mains, l’esprit perdu dans ce fouillis de comptes d’apothicaire, de centièmes d’heures, avec un ou plusieurs trains de retard de handicap.
Pour imager le sujet, on pourrait dire que nous débarquons sur un circuit truffé de chicanes, tremplins, trous, chausse-trappes, virages en aveugle, dévers, ornières, ornières, ornières, bourbier, vase...
Reste aux partenaires sociaux de se dépatouiller là-dedans, de tenter de gagner la course contre la montre. En dépit de l’évidence, tous participeront à la saison des épreuves programmées. L’évidence ? Celle de l’inflexibilité du cadre. Le circuit est dessiné, il doit être suivi et les sorties de piste interdites. L’arrivée ? Un mur sur lequel est plaqué le drapeau à damiers, non, plutôt à échecs.
L’idée de départ était de simplifier, le nombre des horaires étant trop important comprenez-vous, leur gestion difficile... Où en sommes nous aujourd’hui ? Demandez-le aux intéressés !
Contre quoi allons nous protester en septembre ? L’application de ces horaires ? Ah bon...
Pour le DETAP, un dossier vierge de toute tache, pas de protestations, pas de préavis de grève, juste l’absence des signatures au bas d’un scénario si peu différent de ce qui sera appliqué. Tout bénéfice pour sa carrière...

Renforts DOTC. (les taupes du Top ?)
On oublie de ricaner là aussi. Trouvez vous amusant de voir des cadres réquisitionnés pour accomplir votre travail ?
Quel sérieux crédit peut-on accorder au fait que la faiblesse de leur emploi du temps justifie cette intrusion à la production ? Ces chevaux de Troie, pour les plus gradés d’entre eux, ne viennent pas vraiment pour renforcer nos effectifs. Le prétexte de l’économie sur les embauches de saisonniers est, d’une part scandaleux vis-à-vis des jeunes pour qui un revenu et un job estival sont structurants, d’autre part combien de temps productif occupent-ils d’ordinaire ?
Quand on sait la place prise par la réunionite chronique, qu’elle soit téléphonique, physique, combien d’entre eux y assistent dans un ennui et une passivité criante ?
Quel sombre objectif d’observation est-on en droit de craindre de leur part en voyant ces personnages si hautains parmi nous ? Quels rapports de « stage » devront-ils fournir ?
Tout cela ne sent pas très bon. En tout cas, pas la sueur honnête.

PENDANT L’ETE, LES TRAVAUX CONTINUENT !!!

LES SAPEURS S’Y EMPLOIENT !!!

AU FEU !!!

 

MÉFIONS NOUS LES PEURS DONNENT DES ZÈLES...