- Éduquons ! Non ce n’est pas une insulte

Après le 20 novembre, les initiatives n’ont cessé de fleurir. À Paris, un millier de manifestants se sont rassemblés à l’occasion de l’ouverture du salon de l’Éducation, le 27 novembre. Mardi 25 et jeudi 27 novembre, des enseignants de nombreuses villes ont poursuivi la grève.

- Grève à l’ANPE

Sur son point d’achèvement, la fusion ANPE-ASSEDIC semble, plus que jamais, porteuse de sombres nouvelles, tant pour les chômeurs que pour les personnels des deux établissements (bientôt rejoints, aussi, par une partie des personnels AFPA). Pourtant, sans surprise quant aux objectifs du gouvernement, depuis le début, pour imposer cette restructuration, ce n’est que dans la toute dernière ligne droite que les personnels ont compris le sens profond de cette privatisation rampant

- ORTF, le retour

Sous couvert d’améliorer et différencier le service public de télévision, Sarkozy a proposé l’arrêt de la publicité sur les chaînes publiques. Au même moment, l’augmentation des réclames publicitaires était annoncée pour les chaînes privées !

- Pigistes, précarité accrue

Code du travail, convention collective, les pigistes pourraient bien s’asseoir dessus. Accès à la formation, pareil. Les pigistes, il faut en faire des prestataires de service, et non plus des salariés avec des droits. Le rêve des ultralibéraux pour un salarié de la presse sur cinq. La riposte s’organise.e

- Le cabas noir (et rouge aussi un peu)

Quelles ont été les raisons de la création de cette coopérative ?

L’idée de la coopérative est née au sein d’un petit groupe de gens de la CNT Loire habitant tous à la campagne, parce qu’en étant à la campagne, nous avons accès à de bons produits pas chers (sur les marchés). Alors qu’en ville, les bons produits sont plutôt diffusés dans des réseaux destinés à des « bobos » et sont peu accessibles à des gens ayant des revenus modestes.

- L’avis du rail

Suite à la création d’un syndicat CNT dans l’Ain (CNT Interpro 01), nous avons décidé de relancer une démarche visant à recenser les cheminots syndiqués à la CNT mais actuellement isolés.

- Brèves juridiques

- Quand la santé va, tout va !

Oui, mais que se passe-t-il quand elle ne va plus ? Quid lorsque le système français de Sécurité sociale et celui de l’hôpital public ne vont plus ? On a l’impression de faire un mauvais rêve, mais éveillé, car la mère Bachelot est bien décidée à mener tambour battant cette « réforme » de l’hôpital. Et la loi de financement de la sécurité sociale 2009 (LFSS), récemment adoptée, confirme la tendance : toujours moins de sous pour le public et les plus démunis, mais toujours plus de contrôle social et, surtout, un énorme cadeau aux assureurs privés : une (grosse) part du gâteau de la Sécu.

- Du goudron et des plumes

L’UMP ne manque jamais d’imagination, dès lors qu’il s’agit de liquider les acquis sociaux. Dernière exemple en date la proposition de loi sur le travail dominical, c’est Noël avant l’heure pour le lobby de la grande distribution. En effet, cette demande émane des enseignes commerciales de la grande distribution qui pensent gagner un jour supplémentaire de bénéfices.

- Dans les palais de la République

En pleine crise financière – alors que des milliards sortent, notamment de notre épargne (du livret A), pour sauver les spéculateurs –, en pleine course à la réduction des dépenses publiques (sociales, s’entend), alors que la révision générale des politiques publiques et les restructurations des services publics précarisent les petites mains de l’État et privent les populations éloignées des centre urbains des services de base, les dépenses des cabinets ministériels viennent d’être rendues publiques pour 2008 (source : Le Monde).

- Grèce générale !

Yannis Androulidakis est le secrétaire international de l’ESE grecque (anarcho-syndicaliste). Il revient sur la révolte qui secoue la Grèce depuis l’assassinat d’Alexis.

- Choron dernière

Le 7 janvier sort en salle le film de Pierre Carles et Eric Martin consacré au Professeur Choron, trublion d’Hara-Kiri et de Charlie Hebdo première version.

- L’ordre règne

Dans les « démocraties modernes », comme dans les dictatures qui enjolivent les quatre coins de la planète, la disjonction entre classes dirigeantes et populations est totale. Que les instances de médiation existent ou pas, le résultat est le même, il n’y a qu’à voir la participation aux dernières élections professionnelles pour se rendre compte que les travailleurs se méfient, pour le moins, des bureaucraties syndicales.