La Confédération Nationale du Travail salue le mouvement de grève engagé depuis le 20 mars par les femmes de chambre et gouvernantes des hôtels Campanile et Première Classe du pont de Suresnes (groupe Louvre Hôtels) à Paris. Soutenus par le syndicat régional CNT du Nettoyage, la grève touche 100% des salariées de l’entreprise sous-traitante DECA France ainsi qu’une partie des salariés en interne.

Unis malgré la division artificielle de la sous-traitance, ces salariées revendiquent : l’augmentation des salaires de base de 150 € par mois et la reconnaissance des qualifications ; l’intégration au sein de la SNC des Hôtels du Pont de SURESNES ; la transformation des contrats de travail à temps partiel en temps complet ; le paiement des salaires à l’heure et non à la chambre avec comme indication de productivité, 2 chambres à l’heure au Campanile et 2,5 chambres au 1re classe ; un 13e mois, le paiement des indemnités nourriture, de la prime d’habillage déshabillage de 225 € par an ; le respect de leur dignité.

Ce conflit illustre parfaitement le véritable apartheid social sur un même lieu de travail induit par la sous traitance dans l’hôtellerie ou ailleurs, générant bas salaires et conditions de Travail au rabais. C’est pourquoi nous appelons à la solidarité active avec ces salariées grévistes.
Déjà, des initiatives de sensibilisation à ce mouvement de grève ont été menées dans plusieurs villes, auprès des salariés des hôtels Campanile et Première Classe. Ces initiatives devraient se multiplier dans les prochains jours.

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Téléchargez le tract de la CNT Nettoyage RP (pdf)