Tract d’appel à la grève le jeudi 19 mars 2009 par la section syndicale CNT Mécachrome, site d’Aubigny dans le Cher.

Le gouvernement trouve des millions d’euros pour les entreprises et les banques et quoi pour les travailleurs ? RIEN L’Etat protège les patrons et les actionnaires alors que dans le même temps, il favorise la précarité et la détérioration des conditions de travail. La crise économique est un prétexte pour accroître encore plus la précarité des travailleurs. Mais cette crise, les travailleurs n’en sont pas responsable, la crise c’est le capitalisme. A eux de payer !!!

Ce sont les salariés de Mécachrome qui apportent la très haute valeur ajoutée dans la production, pas les actionnaires. C’est nous qui produisons les richesses alors que ce sont les patrons et les actionnaires qui profitent. Il est temps d’imposer au patronat et à l’Etat nos revendications car nous ne paierons pas leur crise.

Augmentation des salaires, la section CNT Mécachrome demande dans l’immédiat le maintien des salaires de 38,5H pour 35H. Baisse du temps de travail mais sans baisse de salaire.

Suppression de l’annualisation du temps de travail. C’est-à-dire que nous refusons que les heures supplémentaires soient déposées sur un compte épargne temps. Nous connaissons la combine, quand il y aura une baisse d’activité, le patron nous dira de ne pas travailler aujourd’hui tout en touchant l’intégralité de notre salaire (utilisation des journées sur le compte épargne temps) mais on perdra la majoration du salaire des heures supplémentaires. Heures supplémentaires payées immédiatement avec leur majoration.

Tous et toutes en GREVE le jeudi 19 mars !

En plus des revendications spécifique à Mécachrome, la CNT affirmera pendant cette journée son hostilité envers les politiques de réformes antisociales mise en place depuis plusieurs années par les gouvernements successifs, comme la privatisation des services publics ou la casse des systèmes de protection sociale (retraites, assurance maladie, chômage…).

Contre les inégalités économiques, la CNT affirme la solidarité de tous les travailleurs.

Rejoignez le Syndicat CNT et sa section Mecachrome d’Aubigny.

La CNT manifestera à ORLEANS (RDV 10h30 Cathédrale)


CONFEDERATION NATIONALE DU TRAVAIL
Syndicat du Transport, de l’Industrie, du Commerce et des Services - région Centre.
259 rue de Bourgogne Orléans
Interco.45 cnt-f.org
Permanence : 1er et 3e vendredi 18h00 – 20h00


Aubigny, 17 mars 2009

On a toujours raison de se syndiquer !

Un syndicat, pour quoi faire ?
- Défendre ses conditions de travail (salaires, temps de travail, dignité…)
- Ne pas rester seul(e) face à sa hiérarchie
- Connaître ses droits
- S’informer de ce qui se passe dans l’entreprise mais aussi à l’extérieur

Un syndicat c’est choisir :
- La solidarité contre l’individualisme et l’isolement
- La lutte collective contre le chacun pour soi
- L’espoir contre la résignation
- L’esprit critique contre les fausses évidences des pouvoirs et des médias

NE RESTE PAS SEUL(E), SYNDIQUE TOI !!!

La CNT est une confédération syndicale. Autogestionnaire, parce que personne ne travaille à notre place, personne ne doit décider à notre place. Lutte de classe, parce que patrons et travailleurs n’ont jamais eu les mêmes intérêts. Anticapitaliste, parce que les richesses ne doivent pas être aux mains d’une minorité. Révolutionnaire, parce que capitalisme et libéralisme ne sont pas le seul avenir possible. Antiautoritaire, parce que nos libertés sont sans cesse menacées et niées. Interprofessionnelle, parce que les travailleurs ont toujours les mêmes intérêts. Internationaliste, parce que le capitalisme n’a pas de frontière, nous non plus !

Le droit de grève dans le privé

La grève se définit comme une cessation collective et concertée du travail en vue d’appuyer des revendications professionnelles. Si la grève est limitée à une entreprise ou si les revendications sont exclusivement spécifiques à cette entreprise, elle doit réunir au moins 2 personnes de l’entreprise. S’il s’agit un mouvement dont les revendications vont au delà du cadre de l’entreprise, on peut être le seul de son entreprise à se déclarer gréviste.

Ainsi, les syndicats (qu’ils soient représentatifs ou pas) n’ont pas de rôle exclusif dans le déclenchement d’une grève. Leur intervention n’est nullement obligatoire même si, dans la pratique, il est fréquent que les organisations syndicales initient ou appuient le mouvement.

D’autre part, aucun préavis légal n’existe. Les grévistes peuvent donc cesser le travail dès que l’employeur a eu connaissance de leurs revendications (à ce propos, attention, les grévistes doivent s’assurer que l’employeur ne pourra pas les attaquer par la suite en prétextant ne pas avoir été mis au courant de la grève). Par ailleurs, la grève n’est pas limitée dans le temps (heures, jours, semaines...).

Les revendications des salariés grévistes peuvent dépasser le simple cadre de l’entreprise (grèves générales pour les salaires, les retraites, etc.). Et les grèves « mixtes » (revendications qui revêtent à la fois un aspect politique et un aspect professionnel ; par exemple grève contre la politique économique et sociale du gouvernement) sont licites. De plus, les grèves de solidarité (qui consiste à faire grève afin de défendre les intérêts d’autres salariés) sont licites si les grévistes peuvent se prévaloir d’un intérêt collectif et/ou de revendications professionnelles les concernant eux-mêmes.