Dans le secteur privé, une organisation syndicale, quelles que soient ses orientations, est confrontée de fait aux modes de représentation légale des salariés dans l’entreprise. En France, cette représentation passe par ce que l’on appelle, en jargon juridique et syndical, les institutions représentatives du personnel ou IRP. Loin de vouloir les présenter en détail (ce que nous ferons dans d’autres brochures), nous essaierons ici d’en présenter de manière synthétique l’historique et les grandes lignes, ainsi que la vision et la pratique que notre confédération syndicale peut en avoir.

Comité d’entreprise, délégués du personnel, comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, délégué syndical, représentant de la section syndicale... autant de termes qui recouvrent des modalités bien précises d’expression des salariés dans l’entreprise. L’ensemble est communément appelé « institutions de représentation du personnel » (IRP). Des institutions qui ont une histoire et des attributions différentes, d’autant plus que la CNT, de par son syndicalisme autogestionnaire et de lutte des classes, est très critique face au fonctionnement de certaines d’entre elles. Cette brochure, sans détailler chaque IRP (ce sera l’objet de prochaines publications), vise avant tout à donner une première idée de la « vie sociale d’entreprise » dans le secteur privé et de l’analyse qu’en fait notre confédération.

  • Deux types d’IRP
  • Petit historique
  • Les rôles des IRP
  • La CNT et les IRP
  • Extraits des motions des différents congrès de la CNT depuis 1996 sur cette question

L’entreprise expliquée aux mal-comprenants : droit du travail et institutions de représentation du personnel