Depuis plus de 4 ans les intermittents réclament l’abrogation des protocoles 2003 et 2006 qui plongent dans une précarité encore plus forte les travailleurs du spectacle. Les études l’ont montré : le nouveau protocole n’a rien résolu au problème du déficit de l’UNEDIC et surtout à la lutte contre les « abus » des employeurs prétexte pour lesquels les protocoles 2003 et 2006 ont été mis en place.

Ce n’est pas en excluant du système d’indemnisation des dizaines de milliers de travailleurs qu’on sauve l’UNEDIC. Les Assedic sont là pour nous indemniser quand nous sommes sans emploi. Ce principe ne doit pas changer ! Or le nombre de chômeurs non indemnisés va en augmentant. De plus en plus de travailleurs sont réduits au RMI.

La pression de la précarité grandissante, nous oblige pour un grand nombre à quitter une profession à laquelle nous sommes formés. Cette précarité grandissante se présente comme une véritable aubaine pour les employeurs qui trouve là un moyen de faire pression sur nos conditions de travail et notamment sur nos salaires. Effectivement, le nouveau protocole oblige à partir à la course aux cachets et à en accepter certains aux conditions dégradées.

Pour lutter contre la précarité, nous réclamons dans un premier temps le retour à une ouverture de droit en justifiant de 507 heures de travail en douze mois ouvrant une période d’indemnisation sur douze mois avec date anniversaire.

Le fonctionnement actuel de l’UNEDIC doit être modifié ! L’UNEDIC gère les cotisations faites à partir de notre travail. Or ceux qui dirigent l’UNEDIC la gère contre nous. Cette contradiction nous est insoutenable. Nous réclamons que les principes de la gestion paritaire changent pour que nous soyons réellement représentés. Le MEDEF doit se retirer de la gestion de nos caisses !

La CNT soutient les 200 intermittents et précaires qui occupent l’UNEDIC. La lutte doit s’étendre partout jusqu’à la victoire !