La CNT Education prend acte de la capitulation de certaines centrales syndicales face aux mesures Darcos. Après une première journée de mobilisation le 20 novembre, l’heure est à la reconduction de la grève à Paris, Montpellier, Dijon, Vaulx-en-Velin..., dans le nord des Hauts de Seine, les Bouches du Rhône...

Pourtant, les organisations réunies en conclave intersyndical ce lundi 24/11, déposent les armes.

Manifester un mercredi, c’est un recul inacceptable et un mépris pour tous les grévistes qui avaient au contraire insisté sur la nécessité de reconduire au plus vite le mouvement. Seule la grève permet de se rencontrer, de réfléchir, de débattre entre nous et de décider collectivement.

Les différentes Ag prévues cette semaine sauront porter la colère des personnels face à cette décision qui ne peut se comprendre autrement que comme une désertion. En ce qui la concerne, la fédération CNT des Travailleurs de l’éducation ne cèdera pas sur les revendications portées depuis la rentrée par un nombre croissant de collègues. Les militants de la CNT, impliqués dans cette mobilisation, loin des manœuvres d’appareils, porteront un message simple : pour gagner une bataille, encore faut-il la mener !

C’est tout le sens de notre syndicalisme de lutte et de notre soutien à tous les secteurs qui ont décidé ou qui décideront de reconduire la grève dès cette semaine.

Paris, le 24/11/2008