Par précaution, rester inscrit à Pôle emploi pendant les périodes d’essai.

Si on était en cours d’indemnisation et que, suite à une reprise d’emploi, on rompt la période d’essai :

  • c’est ce motif qui figurera sur l’attestation d’employeur pour justifier la rupture du contrat de travail.
  • lors de la déclaration de fin de mois, indiquer seulement à Pôle emploi qu’on a travaillé et envoyer les fiches de paie, mais ne pas faire apparaître qu’on est à l’origine de la rupture de la période d’essai.

Si on a travaillé moins de 130 jours ou moins de 910 heures lors de cette période d’essai, on ne remplit pas les conditions pour ouvrir de nouveaux droits, Pôle emploi doit faire une reprise des anciens droits, sans condition.

Pour ouvrir des droits, on doit n’avoir pas quitté volontairement sa dernière activité professionnelle salariée, ou une activité professionnelle salariée autre que la dernière dès lors que, depuis le départ volontaire, il ne peut être justifié d’une période d’affiliation d’au moins 65 jours ou d’une période de travail d’au moins 455 heures. [1]

En cas de gros malaise dans un nouveau poste, mieux vaut demander à l’employeur de rompre la période d’essai. S’il refuse, on peut « rater la période d’essai » en lui faisant comprendre qu’il n’aura pas nécessairement intérêt à retenir un salarié « peu employable ». Le patron préfère avoir affaire à des éléments utiles, qui ne posent pas de problèmes, travaillent vite et bien, paraissent partager suffisamment les objectifs de l’entreprise, etc.

[1Règlement d’assurance chômage issu du décret n° 2019-797 - Unedic FICHE 5 PAIEMENT DE L’ALLOCATION - 2.4. CHOMAGE VOLONTAIRE , BENEFICE D ’ UNE RETRAITE OU CESSATION DE RESIDENCE SUR LE TERRITOIRE