Alors qu’une grève interprofessionnelle se prépare pour le 29 septembre, la rentrée 2022 est marquée par plusieurs journées de luttes sectorielles (petite-enfance, transports, santé, social, ferroviaire...).

Que ce soit hier, aujourd’hui ou demain, une ou deux journées de grève ne suffiront pas pour faire reculer l’État et le patronat œuvrant côte à côte sur fond de tensions internationales. La courbe des écarts de richesses augmente parallèlement à celles des températures, des risques sanitaires et des prix. Le capitalisme ne diminue pas son emprise sur la société, il s’accentue même et, sans surprise, le ruissellement annoncé n’arrive pas.

Malgré un matraquage libéral à grande échelle, au sein de la société et dans chaque métier, une prise de conscience s’opère. Face à la dérèglementation du marché du travail et aux attaques perpétuelles sur nos droits (chômage, retraites, égalité femmes-hommes, temps de travail, maladie...) les travailleuses et les travailleurs s’organisent en syndicats, associations et collectifs. La convergence nécessaire à un changement radical de notre société se fait attendre et elle n’adviendra que par nos choix et nos actes collectifs.

C’est pourquoi la CNT appelle tous les travailleuses et les travailleurs, du secteur public et privé, à se mettre en grève le 29 septembre et à s’organiser afin de reconduire le mouvement collectivement.

NOUS N’AURONS QUE CE QUE NOUS PRENDRONS