L’austérité c’est maintenant, pour le changement vous repasserez !!!

Licenciements massifs, chômage astronomique et précarité sans fin, hausse des impôts et des taxes, bas salaires, dégradation accélérée des conditions de travail et pression accrue des hiérarchies, …

Malgré l’arrivée d’un gouvernement de « gôche », la situation en cette rentrée ne change guère de la précédente. Et pour cause. C’est toujours la même politique qui est appliquée. Entre le traité imposant la règle d’or, les coupes drastiques dans les budgets sociaux, et l’apathie du gouvernement, la situation économique et sociale ne cesse de se dégrader pour les travailleurs et les travailleuses.

C’est dans le cadre d’une véritable politique de classe favorable au Capital que Hollande, comme nous nous y attendions, revient sur toutes ses promesses de campagne et cautionne des plans sociaux massifs chez PSA, chez Sanofi, reste impuissant devant la fermeture annoncée des hauts fourneaux de Florange...

C’est dans ce contexte que la CGT a pris l’initiative d’une journée de mobilisation contre l’austérité, les plans sociaux et les bas salaires. Un journée de mobilisation pour l’emploi, la protection sociale et les services publics.

En Moselle, la CNT sera mobilisée pour amplifier ces légitimes revendications et souvenir tous les camarades de la métallurgie qui seront mobilisés ce jour là : de PSA à Arcelor, non aux licenciements et à la misère. Oui aux réquisitions, expropriations et socialisations !!! Les familles Mittal et Peugeot ont de l’argent pleins leurs coffres ; argent amassé grâce à la sueur des travailleurs,

Chaque jour nos sections syndicales constatent que la pressions qui pèsent sur les épaules des travailleurs.euses s’accentue. Chez Ikéa dépôt, à Metz, 44 nouveaux postes sont mis sous tension dans le cadre de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GEPEC) qui n’a d’autre but que de pousser les salariés à des départ négociés afin d’éviter un plan social désastreux en terme d’image et coûteux économiquement. Chez PSA Borny où notre organisation vient de s’implanter, la pression s’accentuent et les 8000 licenciements dont la fermeture d’Aulnay ne laissent pas nos camarades indifférents. Dans cette entreprise, les pressions sur les salarié-e-s ne cessent de s’accentuer afin de les pousser au départ. Une GEPEC y est également en place. Faudra-t-il un drame humain pour calmer les ardeurs des rapaces capitalistes ? La question peut légitiment se poser.

Dans les services publics, l’austérité mené par le gouvernement socialiste a conduit à une rentrée scolaire difficile : classes surchargées, conditions de travail épouvantables, contrats précaires, retards de paies, et manque de moyens sont toujours au quotidien, et les diversions sécuritaires du ministre Peillon ne changeront rien à notre réalité. Dans les quartiers populaires, ce ne sont pas des Agents de Prévention et de Sécurité ni de morale que nous voulons ! Si nous voulons « refonder » l’école c’est en s’attaquant à la privatisation, en formant les collègues, en titularisant massivement les précaires, en arrêtant tout fichage des enfants et en défendant l’emploi de leurs parents, que nous changerons quelque chose.

Et voilà qu’on annonce encore des baisses de cotisations sociales pour le patronat et la hausse de la CSG. C’est une honte pour un gouvernement se prétendant socialiste. Pour preuve le MEDEF applaudi. Les négociations sur la compétitivité, des points de vues patronaux et gouvernementaux visent clairement à assouplir les conditions de licenciements. Il n’est pas d’autres choix pour nous travailleurs et travailleuses que de construire un rapport de force, dans la grève et l’action collective.

Ainsi le 9 octobre, la CNT et la CGT Education appuieront le mouvement initié par les fédérations de la métallurgie en appelant à une journée de grève interprofessionnelle. Parce que l’austérité et la précarité qu’ils nous imposent est la même pour tous les travailleurs.euses, c’est en étant solidaires, et en nous organisant à la base, que nous gagnerons la lutte contre la classe capitaliste.

L’après midi du mardi 9 octobre, nos sections syndicales en grève feront la jonction lors d’un rassemblement devant le MEDEF, place Mazelle à Metz auquel nous invitons toutes et tous à venir porter les revendications de la classe populaire :

Arrêt des politiques d’austérité Arrêt de toutes les politiques de casse du service public Arrêt de tous les licenciements économiques Augmentation des salaires SMIC à 1700 euros nets

Mais aussi une alternative : la socialisation des moyens de productions et d’échanges, l’autogestion !

Union Départementale de la Moselle. Metz le 04 Octobre 2012