DomusVi a perdu les élections CSE (Comité social et économique) qui ont eu lieu à l’EHPAD De Vinci le 22 novembre. L’Union régionale CNT de Midi-Pyrénées, mandatée par le syndicat CNT Industries & Services 31, a en effet remporté ces élections avec 72% des voix, alors même que le siège de DomusVi et la direction de l’établissement ont tenté à plusieurs reprises d’empêcher la CNT de se présenter et d’entraver le bon déroulement des élections.

Mais cette victoire n’est qu’un début. En effet, le CSE n’a pas de pouvoir et ne permet pas d’améliorer les conditions de travail des salarié·e·s. En revanche, cette victoire électorale permet de protéger partiellement de la répression patronale notre section syndicale. Seule la section syndicale permet aux salarié·e·s de s’organiser pour défendre leurs intérêts sur les lieux de travail.

Sans surprise, DomusVi poursuit avec détermination son action pour empêcher coûte que coûte qu’un syndicat soit présent dans l’établissement. Le vote des salarié·e·s ne lui convenant pas, elle vient d’attaquer la CNT au Tribunal Judiciaire pour annuler le résultat des élections. La CNT a anticipé cette répression patronale : elle est donc confiante et prête à se défendre lors du procès qui aura lieu le 17 janvier. Pour riposter à cette nouvelle attaque de la direction, la CNT appelle les salarié·e·s encore non- syndiqué·e·s à rejoindre en masse le syndicat pour préparer les futures mobilisations et améliorer l’actuel carnet revendicatif.

Que DomusVi le veuille ou non, les salarié·e·s de DeVinci ont commencé à s’organiser pour améliorer leurs conditions de travail et les conditions d’accueil des résident·e·s. La direction va devoir s’habituer à cette nouvelle réalité, car la CNT sera ferme et réactive face à toutes les futures tentatives de répression anti-syndicale.

Quand on touche à l’un.e, on touche à tout.es.

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