Dans la poursuite de sa logique d’implantation et de développement de l’anarcho-syndicalisme, le syndicat ETPICS 57 Nord Sud de la CNT se félicite de la création d’une section syndicale au sein de l’EPCC.

Pour rappel, cette structure fonctionnant avec des subventions publiques, regroupe l’Arsenal, Les Trinitaires et la future Boîte à Musique. Il s’agit de la vitrine culturelle de la ville de Metz en général et de l’équipe municipale en place en particulier.

Si, au premier abord la vitrine est reluisante, il faut savoir que la réalité de sa gestion tout comme ses objectifs culturels, s’inscrivent dans la logique même des politiques libérales et antisociales du Parti socialiste.

Culture élitiste, précarité du personnel, illégalité de certains contrats, bas salaires, dégradation des conditions de travail, menaces sur les acquis sociaux, nomination des postes à responsabilités en fonction de la majorité municipale en place : les raisons de la colère sont nombreuses. Elles légitiment la volonté des salarié-e-s de construire un syndicalisme de lutte, émancipateur, d’action directe et autogestionnaire afin de riposter aux multiples attaques dont ils sont victimes.

D’ores et déjà , la CNT participera aux élections des Institutions représentatives du personnel [1] prévues courant mars.

Afin d’accompagner sa délégation à la négociation du protocole d’accord électoral et d’obtenir, dans un premier temps, l’égalité des droits entre personnels titulaires, intermittents ou vacataires, la CNT appelle à une première mobilisation le mardi 18 février devant l’Arsenal au 3 avenue Ney à Metz.

Section syndicale EPCC Metz en Scène