Depuis le 28 février 2007, 400 ouvriers de PSA Peugeot Citroën Aulnay sont en grève. Ce mouvement paralyse la première ligne de montage et ralentit fortement la seconde. Cette grève fait suite à l’annonce par la direction de l’Accord salarial 2007 qui prévoit une hausse générale de 1,6 %.

Cette hausse est jugée, à juste titre, insuffisante en regard aux bénéfices de l’entreprise. En outre, l’exemple victorieux du mouvement de grève chez Magnetto, une division de PSA, où les ouvriers ont obtenu une augmentation de 100 euros nets (salaires et primes) prouve que seule la lutte paie.

Aussi, les grévistes de PSA entendent faire valoir, par la mobilisation, leurs droits :
- 300 euros d’augmentation
- le départ à la retraite des plus de 55 ans
- l’embauche des 700 intérimaires de l’usine.

A PSA, comme ailleurs, les salariés du secteur automobile se mobilisent !!!

Le chantage à la soit-disante « crise du secteur automobile », est un bon moyen par les directions pour imposer aux salariés des sacrifices. Alors que les ouvriers doivent se serrer la ceinture, les bénéfices des actionnaires et des patrons, eux, ne cessent d’augmenter. C’est contre cette injustice que la résistance ouvrière s’organise au plan européen.

En octobre 2006, à Wolkwagen - Poznan en Pologne, le syndicat Initiative des Travailleurs (anarcho-syndicaliste) a mené une lutte contre les menaces de licenciements de la direction. En février 2007, en Espagne, la CGT (anarcho-syndicaliste) a appelé dans la ville de Valladolid à une manifestation du secteur automobile qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes des entreprises RENAULT, CITROEN, General Motor, SEAT. Ces derniers mois, encore, à Bruxelles et à Strasbourg des grèves ont éclaté.

Dans tous les cas, comme à PSA Aulnay, la même revendication ! Le respect de la dignité ouvrière ! C’est nous qui travaillons, c’est nous qui produisons ! Nous avons des droits, imposons les car nous savons que l’Etat et les patrons nous feront jamais de cadeaux !