Les syndicats CNT de la région parisienne, défilant lors de la manifestation contre le chômage et la précarité, ont appelé à une prolongation de celle-ci, d’abord en direction d’Altedia, acteur majeur du placement privé (les sous-traitants de Pôle Emploi) puis en direction du Gaumont-Pathé à Opéra où des camarades luttent contre la dévalorisation de leurs métiers.

La CNT siffle la prolongation de la manif

La CNT vous invite à prolonger la manifestation sur un parcours déposée entre place de Clichy et Opéra. Au cours de cette prolongation, nous entendons braquer les projecteurs sur deux entreprises pour qui précarité est synonyme de profit !

Du fric sur le dos des chômeurs !

Nous commencerons à battre le pavé en direction d’un acteur majeur « placement privé ». Vous savez une de ces fameuses boites à fric qui ont remportés ces dernières années des appels sur offres du Pôle Emploi en vue sous-traiter l’accompagnement des chômeurs et précaires. Depuis la fusion, l’externalisation du suivi s’est généralisée. La privatisation rampante du service public de l’emploi progresse. Des boites privées remportent des marchés pour des ateliers ou des prestations bidons et s’engraissent sur le dos des chômeurs et des précaires. Parmi ces requins, nous retrouvons Altedia créée par Raymond Soubie, conseiller spécial de Sarkozy ! Ce cabinet de reclassement a remporté le suivi des ouvriers de l’usine Continental. Sur les 1 120 licenciés, 250 ont été reclassés. Pour ce carnage, Altedia a touché la modique somme de 6 millions d’euros...

La précarité c’est pas du cinéma !

Nous poursuivrons ensuite notre route en direction des trois cinémas Gaumont Pathé du quartier de l’Opéra. Notre section syndicale CNT implantée dans l’entreprise entend dénoncer et organiser la lutte contre la précarisation de leurs emplois. Malgré des bénéfices records, les cinémas Gaumont Pathé virent les projectionnistes des cabines. On leur propose de partir ou devenir vendeurs de pop-corn. Qui pour surveiller les séances ? Personne, ou plus exactement le spectateur lui-même. Quant au hall, toujours plus de tâches et de moins en moins d’effectifs. Résultat : pression et stress au travail. La qualité ? Ils s’en foutent ! Ne les laissons pas casser nos métiers pour amasser encore plus de fric. Réagissons !

ORGANISONS-NOUS !
SYNDIQUONS– NOUS ! LUTTONS !


D’autres photos :
- sur le site de l’Union locale de Chelles ;
- sur le site du Secteur vidéo.