Accueil > Actualités > étudiant sans papier de la CNT en danger d’expulsion !!!

Action ugente :

étudiant sans papier de la CNT en danger d’expulsion !!!

jeudi 19 mars 2009, par cnt66

Action ugente :

étudiant sans papier de la CNT en danger d’expulsion !!!
jeudi 19 mars 2009

Un camarade étudiant de la CNT FAU 33 s’est fait arrêté hier soir à 22h. Il est sans papier. Actuellement en garde à vue au commissariat de Bordeaux, il devrait être transféré au CRA de Toulouse dans la journée. A 2h du matin une cinquantaine de personnes étaient rassemblées devant le commissariat.

Nous appelons à un rassemblement EN CONTINUE aujourd’hui, le jeudi 19/03, à partir de 9h devant le commissariat central à Mériadeck. Il est ESSENTIEL de :

faire venir un maximum de monde à partir de 9h et jusqu’à pas d’heure

de relayer l’info au maximum à tous vos contacts, orgas...

d’harceler la préfecture de Bordeaux par téléphone au 05 56 90 60 90 . par fax au 05 56 48 01 49 ou par mail.

Pour le fax, il existe sur internet des sites permettant d’envoyer des fax gratuitement (taper "fax gratuit" dans le moteur de recherche)

Voici un exemple de texte à envoyer par fax ou mail (pour mail mettre un objet bidon sans rapport) :

Monsieur le Préfet,

Le soir du mercredi 18 janvier 2008, monsieur Abdessamad EL IDRISSI MAHRI a vu son identité contrôlée par trois agents de la compagnie républicaine de sécurité, vers 22 heures. Les policiers nous ont indiqué qu’il était en situation irrégulière sur le territoire français, et qu’il était sous le coup d’une O.Q.T.F.

Nous souhaitons attirer votre attention sur le fait que Abdessamad est un jeune homme honnête travaillant en France depuis maintenant 5 ans, payant des impôts et ayant la chance de compter à ses côtés de nombreux amis. J’en veut pour preuve la présence d’une cinquantaine de personnes la nuit même de son arrestation afin d’obtenir de ses nouvelles et de le soutenir.

Abdessamad est très bien inséré dans la société française, il y vivait en situation irrégulière depuis moins d’un an, refusant de céder à la peur que pouvait lui inspirer un simple contrôle de routine, il n’hésitait pas à vivre comme n’importe quel autre citoyen car il avait à coeur de faire partie intégrante de cette société et de l’enrichir.

C’est pour cela que nous vous demandons de bien vouloir intervenir en sa faveur, pour qu’il puisse bénéficier d’un titre de séjour.

Veuillez agréer, monsieur le préfet, l’expression de mes sincères salutations.