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Loi Macron : La marchandisation des soins de santé hospitaliers se poursuit, les soins commerciaux et financiers aussi.

samedi 14 mars 2015, par cnt66

C’est dans la ligne droite du processus de marchandisation de tout espace d’échange, de solidarité, d’attention...que se dirige l’hôpital public déjà bien transformé alors qu’il était considéré comme l’un des plus efficace et des moins coûteux service public des pays de l’OCDE Déjà affaibli par la baisse des dotations de l’état liés aux différentes mesures d’économie dictées par des technocrates et des « représentants » de la population, ne se voit il pas s’ouvrir ouvertement à la compétition internationale....Merci au projet de lois Macron et au passage en force de Valls face à des parlementaires hésitants.

Dans ce package de plus de cent lois on parle du travail de nuit, du dimanche, des facilités de licenciements, de l’impunité des patrons, des transports en autocar, d’environnement....et de l’hôpital Public car Macron et consorts ne l’ont pas oublié.

En effet, l’hôpital aura la possibilité de créer des filiales à l’étranger afin de répondre à des appels d’offre pour la formation des personnels de santé ou des « managers », la construction d’établissements et équipements en partenariat avec le privé et pour les activités d’expertise et de conseil.

Jusqu’à présent la loi l’interdit car les objectifs des établissements publics de santé ne sont ni industriels ou commerciaux. Il existe des partenariats à l’étranger mais cela reste très encadré, en 2012 l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris s’est vu refusé des contrats au Brésil.

Mais cela s’était avant car sitôt la loi passera les 37 CHU pourront prendre des participations dans des sociétés commerciales, créer des filiales, tirer profits des brevets, embaucher du personnel....C’est un marché mondial de la Santé en ébullition qui s’ouvre pour exporter leur savoir faire.

C’est la logique d’Hôpital Entreprise qui se poursuit avec ses méthodes comptables qui ne tiennent pas compte des réalités humaines. Les risques de mise à l’écart des activités jugées non rentables, des suppressions de poste, de dividendes mirobolants, de la mise en place de service à la carte low coast ou VIP.

NON NON et NON la santé doit rester basé sur un système de solidarité où chacun est soigné selon ses besoins !

Mais restons positif car la déprime s’est mauvais pour la santé. A la fédé Santé on va se bouger !

Nous sommes et resterons des soignants pas des prestataires de service et ça s’est sûr !