Posts Tagged ‘sans-papier’

Un toit pour tous !

mardi, juillet 25th, 2017

La centaine d’habitant-e-s du Chêne-Vert et des Trois-Paroisses, deux endroits « réquisitionnés » ont été expulsés par la police.

La CNT 49 rappel qu’un toit est un droit pour tous, comme d’avoir accès à tous les services de bases. (eau, nourritures, soins, éducations, etc.)

La machine de guerre antisociale est en marche

mercredi, juillet 19th, 2017

Emmanuel Macron nous l’a annoncé : il ne veut pas perdre de temps pour sa nouvelle réforme du droit du travail. L’orientation est déjà fixée : donner au patronat le pouvoir de faire le droit en s’affranchissant une bonne fois pour toutes du « principe de faveur » qui a été au cœur de la construction historique du droit du travail en France.

Contre les travailleurs, une loi au service des patrons

La logique de cette loi, qui modifie le référendum d’entreprise, met fin au compte pénibilité et permet de licencier à moindre coût, est de poursuivre la dérégulation en renvoyant à la négociation d’entreprise le soin de fixer la norme en matière de droit du travail. Il s’agit ainsi d’achever l’inversion de la hiérarchie des normes : c’est-à-dire donner la primauté aux accords d’entreprise sur les conventions de branche et sur la loi. Autrement dit, faire prévaloir les accords là où les salariés sont le plus en position de faiblesse par rapport au patron.

Public – privé : nous sommes tous concernés

Ce projet de loi n’est qu’une première étape avant celle de la casse de la fonction publique.

La logique ? Attaquer le droit du travail privé pour ensuite s’en prendre aux fonctionnaires et leur appliquer les mêmes mesures en les présentant comme des privilégiés. Cette stratégie de division public/privé avait été mise en œuvre pour les retraites, par exemple.

Que nous promet Macron ? Le non-remplacement de 120 000 territoriaux, le rétablissement du jour de carence, le gel du point d’indice, l’éclatement de ce dernier selon les trois fonctions publiques (d’État, territoriale et hospitalière).

Diviser pour mieux régner : la politique de Macron est vieille comme le monde !

Que faire face à cette nouvelle régression sociale ?

Ce scénario n’est pas une fatalité, il ne tient qu’à nous de le faire échouer.

  • Puisque l’employeur nous met dans les cordes, qu’il a le rapport de force tant que nous sommes divisés, il faut retrouver l’unité des salariés.
  • Pour cela, le syndicat CNT est une arme. Pourquoi ? Parce que le syndicat CNT, c’est vous ! Pas de permanents pour vous dire quoi faire et comment le faire, mais d’autres travailleurs comme vous avec lesquels coopérer, mutualiser et se solidariser afin d’avancer nos revendications et faire reculer le patron. Contactez-nous !

La rue première force d’opposition à Macron et aux patrons ! Front Social !

vendredi, juin 16th, 2017

 

1er Mai tou(te)s dans la rue pour les Travailleur(euse)s et contre la récupération électorale

vendredi, avril 28th, 2017

Parce que personne ne vit à notre place,

Ne laissons personne décider à notre place !

Qui peut croire un seul instant que les résultats de ce dimanche aux élections présidentielles sont une surprise ?

Depuis 15 ans, que c’est-il passé? Tous les militants, associatifs, syndicaux, en collectif ou individuellement, sur le terrain et sur les lieux de travail, ont vu la banalisation des idées haineuses, revanchardes, stigmatisantes et réactionnaires. Ils ont vu que ces idées simplistes et caricaturales s’exprimaient de plus en plus facilement. Nous n’en sommes pas étonné.es.

Le capitalisme, comme idéologie, n’a cessé de se transformer depuis 15 ans pour arriver enfin à individualiser à outrance les personnes, tentant de détruire toutes les formes possibles de solidarités. Il a bien été aidé par les gouvernements successifs qui n’ont eu de cesse de précariser les salariés et leurs droits, de criminaliser les habitants des quartiers populaires, de réprimer toutes formes de contestations sociales et politiques et de mettre en concurrence les travailleurs du monde entier, validant ainsi la haine de l’étranger comme responsables de tous les problèmes. Au point qu’aujourd’hui, on vous intime l’ordre de choisir entre un capitalisme débridé, qui va poursuivre notre précarisation (les lois Macron et El Komri n’étaient qu’un début, ils vont continuer le combat), et un capitalisme réactionnaire, autoritaire, fascistoïde et xénophobe.

Et pourtant, un autre choix est possible.

L’échec de la démocratie représentative et de l’élection est flagrant. Nous ne pouvons compter que sur nous même et sur la solidarité. Nous n’avons aujourd’hui d’autre choix que l’auto-organisation. Rassemblons nous en assemblée générale sur les places, dans les quartiers, dans les communes et débattons ensemble, décidons ensemble du monde dans lequel nous voulons vivre. Non, ce n’est certainement pas cette élection qui va améliorer nos vies, depuis le temps que l’élection se pratique ça se saurait!

Afin de forcer la main a tous les pouvoirs et toutes les structures qui nous dominent et nous exploitent pour le profit de quelques uns, il n’y a que la grève générale! Sur nos lieux de travail, organisons des assemblées générales de grève et bloquons ensemble les outils de production. Il n’y a que cette façon que nous pourrons radicalement changer la société et nos vies. Nous pouvons décider de devenir libres et responsables. Parce que personne ne vit, ni ne travaille, à notre place, ne laissons personne décider à notre place.

Vive la Grève Générale !

Vive les Assemblées Générales Populaires !

Vive la Commune !

Angers, 10H30 place Imbach, avec le cortège de l’Etincelle !

Un toit est un droit !

vendredi, janvier 6th, 2017

Rassemblement de soutien à la réquisition du Chêne-Vert

vendredi, décembre 9th, 2016

Samedi 10 décembre à 15h devant la Bourse du Travail

Un logement digne pour tous est un droit !

jeudi, novembre 24th, 2016

chene-vert

manif solidarité internationale samedi 29 mars,15h,Place du ralliement, Angers

jeudi, mars 27th, 2014

La CNT 49 appelle à un rassemblement et une manifestation le samedi 29 mars, à 15h, place du ralliement pour la solidarité internationale et l’égalité des droits.
Les syndicats de la CNT (Confédération Nationale du Travail) du 49 réaffirment leur soutien aux sans papiers, aux demandeurs d’asile du Maine-et-Loire et d’ailleurs et dénoncent les conditions inhumaines et dégradantes qui leurs sont imposées ainsi que la xénophobie et le racisme d’État pratiqués quelque soit les gouvernements en place.

La CNT revendique la régularisation globale des personnes sans papiers, dans une perspective de solidarité entre les peuples, de liberté de circulation et d’égalité entre tou(te)s.

De même, la CNT réclame l’abrogation de toutes les lois et circulaires
discriminatoires : de Barre/Bonnet/Stoleru à Valls en passant par Pasqua, Chevènement, Hortefeux et Besson. Ainsi que l’abrogation du CESEDA.

Il n’y a pas d’immigration illégale! Vive la solidarité entre les peuples !

Ni charter de droite, ni charter de gauche! Marchons toutes et tous ensemble pour les droits des migrant-e-s!

mercredi, juin 6th, 2012

Depuis sa recréation en 2011, le RUSF d’Angers entretient une mobilisation constante contre les expulsions d’étudiant-e-s étrangers/ères mais aussi d’élèves inscrits dans les établissements scolaires angevins. Par son soutien quotidien auprès des étudiant-e-s étrangers/ères, le RUSF a assisté aux dégâts provoqués par l’application des lois racistes et xénophobes à l’Université, lois de plus en plus dures et répressives.

La course aux chiffres a fait des étudiant-e-s étrangers/ères du pain béni pour la préfecture, qui peut enregistrer la moindre défaillance, le moindre échec aux examens comme un prétexte pour expulser. Désormais, avoir des difficultés à l’université lorsqu’on est étranger est devenu un crime. En septembre 2011, le gouvernement fait paraitre un décret réclamant aux étudiant-e-s étrangers/ères de justifier au moins 615€ par mois comme ressources pour prétendre à un titre de séjour (770€ pour les masters). Le RUSF ne peut que constater les effets d’un tel décret aujourd’hui, alors que commencent à arriver les étudiant-e-s qui n’ont pas les moyens de payer : quand la sélection sociale rejoint la préférence nationale… La circulaire Guéant est venue couronner l’arsenal répressif, s’en prenant cette fois aux étudiant-e-s diplômé-e-s, qui ne pouvaient désormais plus exercer un emploi après avoir obtenu leur diplôme à l’université. Résulats :  Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) poour les uns, licenciements pour les autres, dossiers bloqués en préfectures pour les plus « chanceux ».

Même si le RUSF agit principalement au sein du milieu qui est le sien (scolaire et universitaire), il est bien conscient que c’est l’ensemble des migrant-e-s qui ont subi de plein fouet ces politiques dictées par un racisme d’Etat écoeurant. C’est pourquoi le RUSF ne peut cantonner ses revendications au seul monde universitaire. Les quotas d’expulsions n’ont pas touchés que les étudiant-e-s; la loi Besson s’est attaquée aux étrangers/ères malades; et on ne connait que trop bien le sort réservé aux demandeurs/euses d’asile sur notre territoire (notamment à Angers), sans parler du harcèlement policier ou de l’accueil en préfecture!

En pariant sur les mobilisations collectives et l’institution d’un rapport de force avec la préfecture , le RUSF a mis un grain de sable dans la machine à expulser. Mais aujourd’hui, il est temps de passer de luttes défensives à des combats offensifs! Trop de dossiers d’étudiant-e-s ou de lycéen-ne-s sont aujourd’hui sans réponses! Après la défaite de Sarkozy, on nous a assuré du changement. Le RUSF réclame donc un changement immédiat concernant la politique à l’égard des étrangers/ères ! Il réaffirme son soutien à l’ensemble des migrant-e-s, en situation régulière ou non.

Il est temps de nous  faire entendre par une manifestation massive dans les rues d’Angers, de faire avancer nos revendications concernant les étrangers/ères, et de réclamer un réexamen de tous les cas que nous défendons actuellement!  Sur Angers, nombreux/ses sont ceux/celles qui sont encore sous la menace d’une OQTF, parce qu’ils/elles n’ont pas l’argent réclamé par la préfecture, ou parce qu’ils/elles ont fait une erreur de parcours ou ont eu le malheur de redoubler; ce qui arrive à n’importe quel étudiant-e, français comme étranger! Le combat pour la régularisation de Boris et de toute sa famille sera également au coeur de notre manifestation! Jeune majeur inscrit au lycée Henri Dunant, Boris risque d’être expulsé à partir des vacances d’été, tandis que ses parents ne disposent que de titres de séjours précaires! Nous réclamons la régularisation immédiate de Boris, afin qu’il puisse finir sereinement son cursus scolaire et vivre auprès de sa famille en France!

Le RUSF appelle donc à manifester le samedi 9 juin à 16h (Place du Ralliement).
Cette manifestation, sonore et festive, sera suivie d’un pique-nique solidaire et militant à partir de 18h30 devant la préfecture !

  • Une carte d’étudiant-e = une carte de séjour
  • Régularisation de tous les sans-papiers
  • Contre toutes les expulsions (moratoire immédiat)
  • Fermeture des centres de rétention
  • Suppression du CESEDA et de toutes les lois racistes
  • Abrogation du décret sur les ressources, contre toutes les taxes et autres rackets ministériels concernant l’entrée et le séjour des étrangers/ères
  • Liberté de circulation et d’installation

Des papiers pour tous et toutes, ou plus de papiers du tout !

mardi, avril 10th, 2012

Communiqué du RUSF Angers :

Pour Boris et sa famille, le combat continue!

Le RUSF avait appelé à un rassemblement le mercredi 4 avril devant la préfecture, pour la régularisation de Boris et de sa famille. Boris est un lycéen au lycée Henri Dunant, dont l’OQTF a été repoussée au mois de Juillet suite à la mobilisation du RUSF. Ses frères et sœurs sont également scolarisés dans des établissements angevins (à l’école Voltaire et au collège Jean Lurçat). La mère de Boris possède un titre de séjour très précaire, tandis que le père s’est vu retirer son titre et donc son accès au travail, et par là même la possibilité de subvenir aux besoins de sa famille;

Reçu en audience, le RUSF s’est vu opposer un refus catégorique de la part de la préfecture, qui refuse l ‘ensemble des arguments avancés. La préfecture n’a même pas voulu évoquer la situation des parents, au nom du sacro-saint « cas par cas ». Pour la préfecture, Boris n’a pas de dossier « exceptionnel », ses parents ne serait là qu’à titre « provisoire », et il n’y aurait donc aucun obstacle à ce que Boris retourne en Arménie.

Pour le RUSF, hors de question que Boris soit expulsé! L’ensemble de sa famille est ici, il réussit son parcours scolaire malgré tous les obstacles, mais surtout, il a commencé à construire sa vie en France. Il vit ici, il reste ici!

Les prochaines semaines seront cruciales pour obtenir la régularisation de Boris! Le RUSF appelle notamment les personnels de l’Éducation Nationale et les parents d’élèves des établissements concernés à se mobiliser dès la rentrée pour que la contestation soit la plus large possible.

Nous ne lâcherons rien ! Le RUSF assure son entière solidarité à Boris, sa famille et à l’ensemble des migrant-e-s, en situation régulière ou non! A l’immigration choisie du gouvernement, le RUSF oppose la liberté de circulation et d’installation!