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Soutien aux inculpés de Plouaret

mercredi, mai 3rd, 2017

Alors que les partisans de Le Pen et Macron font campagne pour  leurs héros millionnaires qui méprisent le monde du travail et les précaires, le parquet de Saint-Brieuc suite à une plainte de la SNCF a eu la brillante idée d’audiencer à Guingamp le 12 mai prochain un procès contre quatre opposants à la loi travail pour avoir prétendument bloqué des trains en gare de Plouaret au printemps dernier .

Trop heureux de pouvoir bénéficier de ce prétexte pour mobiliser de nouveau contre la loi El Khomri et son monde, les quatre compères et l’appel de Plouaret à l’origine de ces mobilisations en milieu rural donnent rendez-vous aux résistants à l’ordre capitaliste .

Ils encourent jusqu’à 45 000 EUROS D’AMENDE ET 3 ANS D’EMPRISONNEMENT POUR «ENTRAVE À LA MISE EN MARCHE OU À LA CIRCULATION D’UN TRAIN ». Plus précisément, pour «avoir occupé, dans le cadre d’une manifestation, la gare de Plouaret, et avoir occupé illégalement la voie ferrée en empêchant la libre circulation des trains, au préjudice de la SNCF». Ceci sur une période définie entre le 19 mai et le 24 juin 2016.
Il n’échappe à personne proche de ces camarades qu’il n’y aucun élément permettant de les impliquer dans l’ensemble des blocages survenus dans cette gare et qu’ils n’étaient pas plus identifiables que d’autres lors des rassemblements à Plouaret.

Il est évident qu’ils sont poursuivis parce qu’ils sont connus pour leur engagement anticapitaliste notamment contre les projets miniers et l’extraction de sable, en faveur de la langue bretonne, l’antifascisme et le droit à l’autodétermination du peuple breton. En effet, un des inculpés milite activement à Nuit Debout Lannion et les trois autres à la Gauche Indépendantiste. Ils s’exprimeront en breton devant la cour quoiqu’il arrive.

L’appel de Plouaret vous donne rendez-vous pour affirmer notre opposition à la Loi Travail et en solidarité avec les inculpés, contre les banquiers et les fascistes :

MANIFESTATION DE SOUTIEN:

LE SAMEDI 6 MAI À GUINGAMP, 11H À LA GARE.

Et

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AU PROCÈS

LE VENDREDI 12 MAI A GUINGAMP,

8H30 DEVANT LE TRIBUNAL

Skoazell Vreizh / Le Secours Breton prend en charge les frais d’avocats. L’UL CGT Guingamp, la FSU locale et l’UL Solidaires Trégor, la CNT 22 , Nuit Debout Lannion, La Gauche Indépendantiste ( Bretagne en Luttes), le NPA et l’OCL  ont fait part de leur solidarité et volonté de s’impliquer dans les initiatives de soutien.

1er Mai tou(te)s dans la rue pour les Travailleur(euse)s et contre la récupération électorale

vendredi, avril 28th, 2017

Parce que personne ne vit à notre place,

Ne laissons personne décider à notre place !

Qui peut croire un seul instant que les résultats de ce dimanche aux élections présidentielles sont une surprise ?

Depuis 15 ans, que c’est-il passé? Tous les militants, associatifs, syndicaux, en collectif ou individuellement, sur le terrain et sur les lieux de travail, ont vu la banalisation des idées haineuses, revanchardes, stigmatisantes et réactionnaires. Ils ont vu que ces idées simplistes et caricaturales s’exprimaient de plus en plus facilement. Nous n’en sommes pas étonné.es.

Le capitalisme, comme idéologie, n’a cessé de se transformer depuis 15 ans pour arriver enfin à individualiser à outrance les personnes, tentant de détruire toutes les formes possibles de solidarités. Il a bien été aidé par les gouvernements successifs qui n’ont eu de cesse de précariser les salariés et leurs droits, de criminaliser les habitants des quartiers populaires, de réprimer toutes formes de contestations sociales et politiques et de mettre en concurrence les travailleurs du monde entier, validant ainsi la haine de l’étranger comme responsables de tous les problèmes. Au point qu’aujourd’hui, on vous intime l’ordre de choisir entre un capitalisme débridé, qui va poursuivre notre précarisation (les lois Macron et El Komri n’étaient qu’un début, ils vont continuer le combat), et un capitalisme réactionnaire, autoritaire, fascistoïde et xénophobe.

Et pourtant, un autre choix est possible.

L’échec de la démocratie représentative et de l’élection est flagrant. Nous ne pouvons compter que sur nous même et sur la solidarité. Nous n’avons aujourd’hui d’autre choix que l’auto-organisation. Rassemblons nous en assemblée générale sur les places, dans les quartiers, dans les communes et débattons ensemble, décidons ensemble du monde dans lequel nous voulons vivre. Non, ce n’est certainement pas cette élection qui va améliorer nos vies, depuis le temps que l’élection se pratique ça se saurait!

Afin de forcer la main a tous les pouvoirs et toutes les structures qui nous dominent et nous exploitent pour le profit de quelques uns, il n’y a que la grève générale! Sur nos lieux de travail, organisons des assemblées générales de grève et bloquons ensemble les outils de production. Il n’y a que cette façon que nous pourrons radicalement changer la société et nos vies. Nous pouvons décider de devenir libres et responsables. Parce que personne ne vit, ni ne travaille, à notre place, ne laissons personne décider à notre place.

Vive la Grève Générale !

Vive les Assemblées Générales Populaires !

Vive la Commune !

Angers, 10H30 place Imbach, avec le cortège de l’Etincelle !

Le 19 mars 2017, une Marche pour la Justice et la Dignité

dimanche, mars 12th, 2017

Un par mois. C’est, en moyenne, le nombre de pères, de frères, de fils que nous perdons à cause de la brutalité des forces de l’ordre. Une brutalité qui prend plusieurs formes : des techniques de pliage qui conduisent à l’asphyxie des victimes aux coups de poings, de balles ou de Taser qui, dans les pires des cas, s’avèrent mortels.

Régulièrement depuis plus de 40 ans, les nôtres sont ainsi tués par l’État Français, aux mains de ceux que l’on appelle ironiquement les « gardiens de la paix ». Régulièrement depuis plus de 40 ans, c’est l’impunité la plus abjecte et les campagnes de criminalisation qui répondent aux mobilisations de celles et ceux qui réclament vérité et justice pour leurs morts. L’acharnement policier, judiciaire et politique contre la famille Traoré, à qui nous exprimons toute notre solidarité, en est la preuve. À chaque fois, c’est la même histoire.

La répression qui nous vise, nous familles de victimes, s’est accentuée sous le régime de l’état d’urgence. Tous les abus sont devenus possibles, avec leurs lots de conséquences tragiques. Ce n’est plus la police qui s’adapte à la loi, c’est la loi qui s’adapte à la police… Et nous sommes loin d’être les seuls à avoir été visés par le renforcement des dispositifs sécuritaires et des violences d’État. En 2015, le gouvernement a déclaré une véritable guerre intérieure : il a traqué les migrants et ceux qui les défendent, poursuivi la traditionnelle répression des « Noirs », des « Arabes », des « Rroms » et plus généralement des quartiers populaires, ciblé les « Musulmans » notamment via des perquisitions, des assignations à résidence et des fermetures de mosquées totalement arbitraires…À cela s’ajoute la querre sociale qu’ont menée Valls et consors, notamment dans le cadre de la mobilisation contre la loi travail. Face aux résistances des quartiers populaires et du mouvement social, on a vu les violences se déchainer en touchant des catégories jusqu’ici protégées.

Les attentats terribles que nous avons connus en 2015 et en 2016 sont venus renforcer l’arsenal sécuritaire alors qu’ils sont la conséquence directe de la politique guerrière que la France et ses alliés mènent à l’étranger. L’État Français, qui pèse toujours de tout son poids sur les peuples qu’il domine comme en Afrique, prolonge cette politique au Proche-Orient tout comme il entérine l’occupation de la Palestine. Sa « lutte contre le terrorisme » ressemble surtout à une agression permanente contre des peuples innocents. C’est, entre autres, ce qui nourrit la crise humanitaire des réfugiés, traités cyniquement comme une menace potentiellement « terroriste ». C’est le serpent qui se mord la queue : le climat de guerre intérieure permet de justifier le contrôle toujours plus brutal de la population et délivre un permis de violence aux forces de l’ordre qui répriment toutes les gueules qui ne lui reviennent pas et tous ceux qui, des familles de victimes aux manifestants contre la loi travail en passant par les militants des quartiers populaires à la ZAD, osent s’organiser contre l’État, réclamer justice et affirmer leur Dignité.

Nous sommes tous concernés !

La campagne présidentielle ne va rien arranger. Au contraire. Presque chaque nouvelle déclaration est une insulte faite à nos combats, à nos préoccupations et à nos urgences.

  • Parce que nous ne nous soumettrons pas à l’arbitraire du pouvoir,
  • Parce que les mots « justice » et « dignité » ont encore un sens pour nous,
  • Parce que nous pensons qu’il est primordial de nous organiser, ensemble, pour lutter contre la guerre faite aux pauvres, aux migrants, aux descendants de colonisés,

Nous appelons tout-e-s celles et ceux qui se sentent concernés par ces sujets à nous rejoindre dans toutes les initiatives à venir (voir calendrier au bas de la page) et à participer très largement à la Marche pour la Justice et la Dignité qui aura lieu le dimanche 19 mars 2017 à Paris.Contre la hogra, contre l’humiliation, contre le racisme et les violences policières, contre les guerres lâches faites en notre nom contre des peuples qui ne nous ont rien fait.

Retrouvons espoir, force et unité pour faire bloc ensemble au nom de la Justice et de la Dignité.

 

Vous pouvez aussi signer l’appel à titre individuel : https://www.change.org/p/france-fin-de-l-impunit%C3%A9-et-des-violences-d-%C3%A9tat?recruiter=655421927&utm_source=share_for_starters&utm_medium=copyLink

Avec Théo et les autres victimes

vendredi, février 17th, 2017

Simultanément au rassemblement organisé à Paris, samedi 18 février 2017, à 15h, place de la République, à l’initiative des organisations suivantes : Cran, Ligue des droits de l’Homme, Mrap, SOS Racisme, CGT et FSU,

La LDH49 vous invite à nous rassembler à Angers,
samedi 18 février 2017, à 15h, place du Ralliement.

Les faits qui se sont produits à Aulnay-sous-Bois sont graves.

Le déni par les autorités policières, les déclarations racistes qui en ont suivi sont inacceptables. Inacceptables pour les premiers visés, qui supportent quotidiennement des contrôles dont chacun sait qu’ils n’ont qu’un très lointain rapport avec la réalité de la délinquance.

Inacceptables pour toutes celles et ceux qui souhaitent bénéficier d’une police respectueuse des personnes et de leurs droits, garante des libertés et de la sécurité publique.

Inacceptables, enfin, pour la police elle-même, dont l’honneur est entaché par ces comportements.

Lorsque des agents ayant autorité outrepassent leurs droits et violent ceux des autres, ils menacent le pacte républicain qu’ils sont chargés de défendre.

Les faits qui se sont déroulés à Aulnay sont d’une exceptionnelle gravité. Mais ils sont loin d’être isolés. Il est temps d’y porter un coup d’arrêt, temps de réaliser qu’au-delà des faits incriminés, c’est l’ordre public lui-même qui est mis en cause, et, avec lui, la sécurité de toutes et tous.

Nous rappelons avec force que la loi puise sa force dans le fait qu’elle vaut pour tous et que la République n’a d’avenir que dans le respect de sa devise.

C’est pourquoi nous appelons toutes celles et ceux qui ont à cœur les valeurs d’humanité, toutes celles et ceux qui veulent opposer l’égalité et la fraternité au racisme et au mépris social, toutes celles et ceux qui jugent urgent de rétablir la confiance entre les citoyens et les forces de l’ordre, à organiser des rassemblements largement unitaires de solidarité et de protestation le samedi 18 février 2017, en soutien à Théo, contre des dérives policières auxquelles il faut porter un coup d’arrêt.

Nous appelons le gouvernement à prendre la mesure de la gravité des événements et à prendre en compte les propositions portées par la société civile en matière de lutte contre le racisme et de sécurité publique.

27 oct 2012 Cycle d’Education Populaire CNT 49

lundi, octobre 22nd, 2012

Les syndicats de la Confédération Nationale du Travail de Maine et Loire 49, proposent un cycle d’Education Populaire.
La première séance aura lieu le 27 octobre 2012 à 20h30, aux « Nuits Bleues » 21 rue Maillé 49100 Angers, et aura pour thème « L’Enfermement ».
Cette séance, comportera une lecture du texte d’Oscar Wilde « La ballade de la geôle de Reading » agrémentée d’une vidéo projection.
Une présentation des différents thèmes abordés au cours des prochains rendez-vous de ce cycle sera faite.