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La rue première force d’opposition à Macron et aux patrons ! Front Social !

vendredi, juin 16th, 2017

 

Avec Macron tout est bon pour les Patrons !

lundi, mai 29th, 2017

Le projet « d’assouplissement du Code du Travail » est une insulte aux travailleuses/eurs. Rarement l’attaque n’aura été aussi frontale et aussi massive. Avec l’inversion de la hiérarchie des normes qui permet aux accords locaux au rabais, obtenu sous la pression, de se substituer aux accords de branche ; en lançant l’offensive contre l’outil syndical avec la promotion des référendums-bidons en entreprise ; en organisant et généralisant la précarité, la flexibilité et en facilitant les licenciements, c’est une dégradation majeure du temps et des conditions de travail de millions de salarié.e.s que prépare activement votre gouvernement.

Certaines organisations Syndicales dites représentatives apprécient cette « volonté de dialogue au sein des entreprises », mais nous ne sommes pas dupes le grand bénéficiaire de cette destruction de la protection des salarié.e.s sera le patronat qui pourra à sa guise utiliser, tel des « mouchoirs jetables », des êtres humains comme de vulgaires outils.

Nos Syndicats, dit « non-représentatif » refusent de rester les bras croisés pendant qu’une mascarade de dialogue débute entre votre gouvernement, les Organisations Patronales et « Syndicats ». Nous tenons à vous faire savoir, M le Président, que pour nous les lois Macron et El Khomri étaient la ligne rouge à ne pas franchir. C’était non à l’époque, ce sera encore une fois encore non.

Pourquoi non ? Eh bien, nous bénéficions d’un très bon exemple, le cas TATI, le groupe ERAM va brader au plus offrant ses magasins et les salarié.e.s qui vont avec. Pour les nombreux salarié.e.s qui resteront sur le carreau, ERAM n’aura aucune obligation légale de financer le PSE et donc la « reconversion » de ses ex-salarié.e.s jeté.e.s à la poubelle de la productivité et de la rentabilité.

Vous nous proposez donc d’aller encore plus loin, le MEDEF lui trépigne d’impatience (« le débat a assez duré » Thibault Lanxade, vice-président du Medef sur France Inter le 22 mai).

Laissez le Code du Travail comme il est, vous l’avez déjà bien assez massacré vous et vos prédécesseurs, ou alors proposez de véritables nouveaux droits en plus de ceux existants. D’autres solutions existent, promouvoir par exemple les Sociétés coopératives et participatives où tout le monde travail, décide et est rémunéré sur un pied d’égalité.

Nous refusons cette société basée sur le profit, résultat de l’exploitation des travailleuses/eurs. Nous refusons cette société qui met les gens les un(e)s contre les autres pour mieux les contrôler. Nous ne vous laisserons pas détruire sans réagir ce que vos prédécesseurs ont « laissé » des acquis sociaux, résultats des luttes de nos aînées: sécurité social, retraite, minimas sociaux, services publiques…

Pour une société égalitaire et émancipatrice.

La CNT 49

Contre la mascarade électorale, les fachos et les réacs !

lundi, avril 10th, 2017

Le soir du 7 Mai 2017 un nouveau président sera élu en France. Le résultat des élections, quel qu’il soit, donnera vainqueur le seul véritable candidat de cette mascarade : le capitalisme.

33 ans après son émergence dans le paysage politique français, le Front national semble prêt à rentrer par la grande porte. La victoire de l’extrême-droite pour imposer les termes du débat a banalisé partout ses idées, sa violence, sa pseudo-légitimité.

Pendant ce temps, les grands partis se sont alternés au pouvoir pour mener des politiques toujours plus offensives contre le peuple et recycler le logiciel de pensée du FN : état d’urgence, libéralisme, grands projets inutiles, casse du droit des travailleur.euse.s et des services publics, aménagement du territoire, contrôle social, discriminations raciales, violences policières,…

Nous appelons tout le monde à prendre conscience de cette situation et à agir pour construire la solidarité dont nous avons toutes et tous besoin. Organisons-nous partout pour opposer des résistances et proposer des alternatives à ce système !

RÉSISTANCES !

Adama, terroristes, burkini, migrants,… Le discours raciste et antisocial imprègne la vie politique, les institutions, les élites et les médias de ce pays et conditionne les partis politiques et leurs programmes. Tous se font les acteurs d’un système injuste et inégalitaire où la loi du plus fort est la règle. La police pour réprimer, le gouvernement pour régner, les médias pour mentir, le CAC 40 pour voler. Et les élections pour se légitimer.

La violence et l’insécurité sont des outils pour ceux qui gouvernent ou qui y prétendent : pour répandre la peur et contrôler la population. La stratégie de la tension de l’extrême-droite est simple : diviser le peuple entre les bons français d’un côté, les sauvages et autres ingouvernables de l’autre. Les riches et les puissants, ceux qui ont gagné d’avance les élections, ont trouvé leur nouveau bouc-émissaire : l’étranger, le musulman. Et c’est tout le peuple qui est perdant dans cette arnaque !

CONTRE LE FRONT NATIONAL

Le FN n’est pas un parti comme les autres : son histoire, ses idées, ses méthodes et ses relations en font le pilier principal de l’extrême-droite et du nationalisme français.

Le FN n’est pas un parti anti-système : la famille Lepen, millionnaires, possède un grand capital. Les scandales sont à l’image de la proximité entre le FN et le système financier, politique et médiatique : ils ont besoin l’un de l’autre et c’est ce qui permet au capitalisme de régner en maître.

Le FN est dangereux, pas diabolique : il divise socialement et réprime les populations qui subissent le racisme, le sexisme, l’homophobie, la précarité, le colonialisme …

Le FN est autoritaire et électoraliste : les élections le renforcent et le rapprochent du pouvoir.

Le FN est profondément raciste, patriarcal, capitaliste, homophobe.

Le FN n’est pas le parti du peuple, la préférence nationale sert à nous diviser.

 

CONTRE LA MASCARADE ÉLECTORALE

Les élections passent et les problèmes restent : notre société ne permet pas le changement social et l’émancipation. Les institutions et les pouvoirs publics orchestrent ce spectacle permanent où les plus riches décident de la vie du plus grand nombre, de leur quotidien et de leurs rêves.

Aucun des prétendants au trône ne rompt avec le système de pseudo-démocratie : tous font de la politique élitiste et bourgeoise. Leurs idéologies républicaine, social-démocrate, libérale, conservatrice ou fascisante sont celles des gouvernants. Notre opposition au système a pour but de changer radicalement la politique !

La mascarade électorale aménage les conditions du capitalisme : il continue de prospérer sur la misère et l’exploitation, pendant que rien ne change. L’enjeu fort se situe dans notre capacité à s’organiser et à agir collectivement.

La mascarade électorale a besoin du sentiment d’être citoyen de la république.

Nous avons besoin d’entraide, de solidarité et d’autonomie !

CONTRE L’EXPLOITATION ET LES DOMINATIONS

Le FN et la mascarade électorale sont des éléments d’un système plus global, qui structure les sociétés, construit par des rapports d’exploitation et de domination. Les dominations sont systémiques, institutionnelles et sociales : on les ressent partout mais on ne les voit pas directement.

Pourtant tout le monde est concerné par ces problèmes : racisme, précarité, sexisme, répression, colonialisme, salariat, pollution, homophobie,… Le capitalisme repose sur l’exploitation et en voulant faire de tout une marchandise, il articule et agite ces dominations. Et les élections n’y changeront pas grand-chose !

ALTERNATIVES
POUR LA SOLIDARITÉ ET L’AUTO-ORGANISATION

A la communauté nationale de l’extrême-droite et à la vision patriote du peuple, nous opposons la solidarité. Nous ripostons sur tous les plans où nous sommes dépossédé.e.s de nos vies : matériel, économique, politique, social…

Ce n’est pas en déléguant nos vies, nos colères et nos révoltes qu’on obtiendra satisfaction. C’est pour cela que nous proposons une autre forme politique, accessible par toutes et tous. Une politique directe, collective, par des assemblées, autour d’un projet social qui vise à l’émancipation. Pour que l’on soit capable de gérer nous-mêmes les questions de base : logement, nourriture, santé, éducation,… Ne laissons plus l’État et le capitalisme gérer nos besoins !

Nous avons toutes et tous des armes pour changer les choses : la lutte, la solidarité, l’auto-organisation ! Nous proposons des espaces politiques où les gens peuvent agir directement et collectivement, quant les élections confisquent ce pouvoir. Pour faire face aux violences racistes, sexistes et policières et à la répression, nous appelons à l’autodéfense populaire.

FAIRE LA RÉVOLUTION ET PRENDRE NOS AUTONOMIES

On peut renverser le Front national et la mascarade électorale ! En construisant nos alternatives. En visibilisant et en mettant en lien les nombreuses initiatives, luttes et idées déjà existantes. En faisant mouvement. Notre finalité, c’est la révolution sociale, la transformation radicale de nos modes et organisations de vie !

https://contrefnelec.noblogs.org/

https://unionantifascistetoulousaine.wordpress.com/

La CNT 49

Ils et elles vivent ici, ils et elles étudient ici, ils et elles restent ici !

samedi, octobre 19th, 2013

CNT_Educ
Ils et elles vivent ici, ils et elles étudient ici, ils et elles restent ici !
Touchez pas à nos élèves !

La CNT-FTE salue la mobilisation des lycéennes et des lycéens ainsi que des personnels contre les expulsions d’élèves scolarisé-e-s, en particulier celles et ceux du lycée Jenatzy, en grève depuis plus de dix jours.

Ce mouvement a commencé dès la semaine passée autour de Khatchik, élève au lycée Camille Jenatzy, Paris 18è. Cet élève d’origine arménienne était au centre de rétention depuis plusieurs jours, lorsque ses camarades et profs du lycée ont empêché l’expulsion de celui-ci jeudi 10 octobre. Loin de revenir sur ses projets d’expulsion malgré la solidarité de ses camarades, l’état l’a expulsé samedi 12 octobre. Arrivé en Arménie, Khatchik a été immédiatement emprisonné pour insoumission.
La mobilisation prévue le lundi pour sa libération s’est transformée en une démonstration de colère des lycéens de Jenatzy à la préfecture. Mardi, c’est à l’hôtel de ville de Paris qu’ils se sont adressés. Le mercredi 16 octobre, rejoints par d’autres lycées parisiens, c’est le rectorat qu’ils ont longuement bloqué. Khatchik a été libéré en Arménie, mais il doit être incorporé très prochainement dans l’armée.

La mobilisation continue donc pour le faire revenir. En outre, la révélation dans les médias des conditions de l’expulsion de Leonarda dans le Doubs a semblé rappeler à tous et toutes les basses méthodes que la machine étatique est prête à utiliser pour arriver à ses fins et expulser toujours plus de personnes. Jeudi et aujourd’hui, vendredi 18 octobre, ce sont des milliers de lycéennes et de lycéens qui se sont retrouvé-e-s en manifestation pour s’opposer à ces méthodes fascistes.

Les personnes sans-papiers en France, qu’ils soient élèves, étudiant-e-s ou travailleur-euses, vivent dans des conditions honteuses, sans droits et traqué-e-s par la police, de droite comme « de gauche ». Plus généralement, c’est l’Europe entière, transformée en forteresse, qui les refoule, les laisse crever dans la mer, ou organise leur expulsion.

La CNT-FTE, par ses sections, appelle l’ensemble des personnels à élaborer collectivement toute démarche de solidarité avec cette lutte pour que ces élèves puissent poursuivre leurs études, et plus généralement pour que les chasses aux personnes sans-papiers cessent enfin. Nous rappelons que nous déposons des préavis de grève (téléchargeables sur notre site) chaque jour pour protéger les personnels.

Touchez pas à nos élèves !

Valls, Boucault, socialos : fachos ! (Communiqué publié le 13 octobre 2013)

Le préfet de Paris, Boucault, suivant les directives du sinistre Valls, a décidé de s’acharner sur un élève « sans-papiers » du lycée Camille Jenatzy Paris 18è, en l’expulsant en Arménie samedi 12 octobre 2013. Jeune homme de 19 ans, Khatchik avait le tort d’être devenu récemment majeur et avait donc « vocation à retourner dans son pays ». La mobilisation de ses camarades et de ses profs avait conduit à l’échec de la première tentative d’expulsion jeudi 10 octobre. Mais cette fois, pour ne pas faire face à une nouvelle manifestation, les flics l’ont mis dans l’avion un samedi, sans qu’il puisse repasser au tribunal. Nous ne savons pas ce que Khatchik va devenir maintenant. N’ayant pas été recensé pour son service militaire, il risque l’incorporation directe ou la prison pour insoumission.
La fédération des travailleurs et travailleuses de l’éducation de la CNT s’insurge contre ces méthodes inqualifiables et appelle tou-te-s les personnels de l’éducation à se mettre en grève lundi 14 octobre afin de se rendre au lycée Camille Jenatzy à 7h45 au 6 rue Charles Hermite, porte d’Aubervilliers, 18è, pour organiser les actions de protestation.

Écrivez, faxez, envoyez des mels au Préfet de Police de Paris, pour vous indigner exiger la libération immédiate de Khatchik. Mel : prefpol.dpg-etrangers-secretariat interieur.gouv.fr fax : 01 53 71 67 23 et 01 53 71 67 32 Exemple de courrier : Je viens d’apprendre que Khatchik Khachatryan, lycéen à Paris est en rétention administrative. Je trouve cette situation intolérable. Nous ne comprenons pourquoi menacer ce jeune, qui a sa famille, sa scolarité et sa vie ici, d’expulsion. De plus cette expulsion signifierait très certainement pour lui la prison à son arrivée en Arménie. Est-ce l’application de la politique de priorité à la jeunesse qui vous fait agir ainsi ? En tant que citoyen, j’exige la libération de Khatchit et le réexamen de sa situation.

Dans l’Education Nationale comme ailleurs : l’extrême droite n’a pas sa place

samedi, octobre 19th, 2013

Dans l’Education Nationale comme ailleurs : l’extrême droite n’a pas sa place
Le samedi 12 octobre, le Front national a lancé son « Collectif Racine » censé matérialiser le ralliement d’enseignant-es au parti d’extrême droite. En fait de ralliement, ils ne sont tout au plus que quelques dizaines… pour près d’un million de personnels enseignant-es et d’éducation.
Nous affirmons que les valeurs défendues par l’extrême droite sont contraires à celles au nom desquelles nous agissons au quotidien.
Syndicalistes, nous luttons pour l’égalité des droits et une société débarrassée de toute discrimination : l’extrême droite est notre pire ennemie. Pour nous une injustice faite à l’un ou l’une est une injustice faite à toutes et tous.
Enseignant-es et personnels d’éducation, nous accompagnons nos élèves dans la découverte et l’apprentissage des valeurs de tolérance, de respect, d’égalité et de solidarité, pour qu’ils deviennent des individus libres. Nous les mettons en garde contre les régimes dictatoriaux et autoritaires que nos sociétés ont pu connaître par le passé.
Aujourd’hui la « lepénisation des esprits » a fait des ravages et ce n’est pas en s’attaquant aux Roms comme le fait Valls qu’on y mettra un coup d’arrêt. À ce titre, nous luttons contre toutes les politiques de discrimination, d’où qu’elles viennent.
Nous rejetons viscéralement les « idées » du FN : racisme, homophobie, ultra-libéralisme, retour des femmes au foyer, anti-syndicalisme et politique sécuritaire… C’est en nous mobilisant contre toutes les régressions de nos droits sociaux et démocratiques et pour des alternatives sociales que nous mettrons un coup d’arrêt à la menace fasciste.
Nous appelons les personnels de l’éducation à la plus grande vigilance antifasciste et antiraciste, à rejeter et dénoncer toute action ou initiative du « Collectif Racine » et à se mobiliser contre les idées d’extrême droite et les structures et partis qui lui sont liés.

Fédération SUD éducation, Fédération des Travailleurs de l’Education CNT, CNT-SO, le vendredi 11 octobre 2013

Ni charter de droite, ni charter de gauche! Marchons toutes et tous ensemble pour les droits des migrant-e-s!

mercredi, juin 6th, 2012

Depuis sa recréation en 2011, le RUSF d’Angers entretient une mobilisation constante contre les expulsions d’étudiant-e-s étrangers/ères mais aussi d’élèves inscrits dans les établissements scolaires angevins. Par son soutien quotidien auprès des étudiant-e-s étrangers/ères, le RUSF a assisté aux dégâts provoqués par l’application des lois racistes et xénophobes à l’Université, lois de plus en plus dures et répressives.

La course aux chiffres a fait des étudiant-e-s étrangers/ères du pain béni pour la préfecture, qui peut enregistrer la moindre défaillance, le moindre échec aux examens comme un prétexte pour expulser. Désormais, avoir des difficultés à l’université lorsqu’on est étranger est devenu un crime. En septembre 2011, le gouvernement fait paraitre un décret réclamant aux étudiant-e-s étrangers/ères de justifier au moins 615€ par mois comme ressources pour prétendre à un titre de séjour (770€ pour les masters). Le RUSF ne peut que constater les effets d’un tel décret aujourd’hui, alors que commencent à arriver les étudiant-e-s qui n’ont pas les moyens de payer : quand la sélection sociale rejoint la préférence nationale… La circulaire Guéant est venue couronner l’arsenal répressif, s’en prenant cette fois aux étudiant-e-s diplômé-e-s, qui ne pouvaient désormais plus exercer un emploi après avoir obtenu leur diplôme à l’université. Résulats :  Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) poour les uns, licenciements pour les autres, dossiers bloqués en préfectures pour les plus « chanceux ».

Même si le RUSF agit principalement au sein du milieu qui est le sien (scolaire et universitaire), il est bien conscient que c’est l’ensemble des migrant-e-s qui ont subi de plein fouet ces politiques dictées par un racisme d’Etat écoeurant. C’est pourquoi le RUSF ne peut cantonner ses revendications au seul monde universitaire. Les quotas d’expulsions n’ont pas touchés que les étudiant-e-s; la loi Besson s’est attaquée aux étrangers/ères malades; et on ne connait que trop bien le sort réservé aux demandeurs/euses d’asile sur notre territoire (notamment à Angers), sans parler du harcèlement policier ou de l’accueil en préfecture!

En pariant sur les mobilisations collectives et l’institution d’un rapport de force avec la préfecture , le RUSF a mis un grain de sable dans la machine à expulser. Mais aujourd’hui, il est temps de passer de luttes défensives à des combats offensifs! Trop de dossiers d’étudiant-e-s ou de lycéen-ne-s sont aujourd’hui sans réponses! Après la défaite de Sarkozy, on nous a assuré du changement. Le RUSF réclame donc un changement immédiat concernant la politique à l’égard des étrangers/ères ! Il réaffirme son soutien à l’ensemble des migrant-e-s, en situation régulière ou non.

Il est temps de nous  faire entendre par une manifestation massive dans les rues d’Angers, de faire avancer nos revendications concernant les étrangers/ères, et de réclamer un réexamen de tous les cas que nous défendons actuellement!  Sur Angers, nombreux/ses sont ceux/celles qui sont encore sous la menace d’une OQTF, parce qu’ils/elles n’ont pas l’argent réclamé par la préfecture, ou parce qu’ils/elles ont fait une erreur de parcours ou ont eu le malheur de redoubler; ce qui arrive à n’importe quel étudiant-e, français comme étranger! Le combat pour la régularisation de Boris et de toute sa famille sera également au coeur de notre manifestation! Jeune majeur inscrit au lycée Henri Dunant, Boris risque d’être expulsé à partir des vacances d’été, tandis que ses parents ne disposent que de titres de séjours précaires! Nous réclamons la régularisation immédiate de Boris, afin qu’il puisse finir sereinement son cursus scolaire et vivre auprès de sa famille en France!

Le RUSF appelle donc à manifester le samedi 9 juin à 16h (Place du Ralliement).
Cette manifestation, sonore et festive, sera suivie d’un pique-nique solidaire et militant à partir de 18h30 devant la préfecture !

  • Une carte d’étudiant-e = une carte de séjour
  • Régularisation de tous les sans-papiers
  • Contre toutes les expulsions (moratoire immédiat)
  • Fermeture des centres de rétention
  • Suppression du CESEDA et de toutes les lois racistes
  • Abrogation du décret sur les ressources, contre toutes les taxes et autres rackets ministériels concernant l’entrée et le séjour des étrangers/ères
  • Liberté de circulation et d’installation

Des papiers pour tous et toutes, ou plus de papiers du tout !

mardi, avril 10th, 2012

Communiqué du RUSF Angers :

Pour Boris et sa famille, le combat continue!

Le RUSF avait appelé à un rassemblement le mercredi 4 avril devant la préfecture, pour la régularisation de Boris et de sa famille. Boris est un lycéen au lycée Henri Dunant, dont l’OQTF a été repoussée au mois de Juillet suite à la mobilisation du RUSF. Ses frères et sœurs sont également scolarisés dans des établissements angevins (à l’école Voltaire et au collège Jean Lurçat). La mère de Boris possède un titre de séjour très précaire, tandis que le père s’est vu retirer son titre et donc son accès au travail, et par là même la possibilité de subvenir aux besoins de sa famille;

Reçu en audience, le RUSF s’est vu opposer un refus catégorique de la part de la préfecture, qui refuse l ‘ensemble des arguments avancés. La préfecture n’a même pas voulu évoquer la situation des parents, au nom du sacro-saint « cas par cas ». Pour la préfecture, Boris n’a pas de dossier « exceptionnel », ses parents ne serait là qu’à titre « provisoire », et il n’y aurait donc aucun obstacle à ce que Boris retourne en Arménie.

Pour le RUSF, hors de question que Boris soit expulsé! L’ensemble de sa famille est ici, il réussit son parcours scolaire malgré tous les obstacles, mais surtout, il a commencé à construire sa vie en France. Il vit ici, il reste ici!

Les prochaines semaines seront cruciales pour obtenir la régularisation de Boris! Le RUSF appelle notamment les personnels de l’Éducation Nationale et les parents d’élèves des établissements concernés à se mobiliser dès la rentrée pour que la contestation soit la plus large possible.

Nous ne lâcherons rien ! Le RUSF assure son entière solidarité à Boris, sa famille et à l’ensemble des migrant-e-s, en situation régulière ou non! A l’immigration choisie du gouvernement, le RUSF oppose la liberté de circulation et d’installation!

Non aux expulsions !

mercredi, décembre 14th, 2011