Posts Tagged ‘antifa’

Les fachos attaquent les Nuits Bleues

mercredi, juillet 6th, 2022

La librairie les Nuits bleues a été de nouveau la cible d’une attaque des petits nazillons de l’avarié occasionnant quelques dégâts matériels. Les syndicats CNT du Maine et Loire apportent leur entière solidarité avec les membres et les usagers du lieu.

Via les Nuits bleues

Total soutien à nos camarades des Nuits Bleues qui viennent de subir une nouvelle attaque de l’extrême-droite locale :

Nouvelles dégradations fascistes contre le « 21 » (par les Nuits Bleues)

Dans la nuit du 02 au 03 juillet 2022, des membres de l’extrême droite locale s’en sont pris à notre lieu. Un lieu pour eux symbolique de ce qu’ils n’aiment pas, un lieu qu’ils détestent même.

Pourquoi ? Nous sommes un lieu avec une librairie qui diffuse une littérature ouvrière, des ouvrages de classes, de théories et/ou pratiques politiques et syndicales émancipatrices. Nous sommes concerné·es par les luttes du passé, du présent et de l’avenir. Engagé·es, nous pouvons intervenir dans les luttes féministes, écologistes, antiracistes et contre toutes les formes de totalitarisme (religieux, politiques…), à la recherche d’alternatives à la société capitaliste actuelle. Et puis, dans notre lieu, réparer des vélos, souvent à petit prix pour les plus précaires, est quelque chose qu’iels ne peuvent sans doute pas faire, ni même imaginer … Pensez donc, être attentif·ve à l’Autre en essayant de se faire respecter…

Pendant que les militant·es nationalistes, issu·es ou proches de l’Alvarium et de son prête-nom actuel le Rassemblement des Étudiants de Droite, soutiennent le dictateur de Syrie aux côtés de SOS Chrétiens d’Orient (accusée de complicité de crimes de guerre), nous, nous soutenons et informons sur les luttes contre Daech et le clan Assad. Pendant que nous envoyons de l’argent aux syndicalistes et aux anti-autoritaires ukrainien·nes, eux·elles soutiennent des groupes nazis ukrainiens comme le montrent certaines communications de leur part, tout ça après avoir longtemps soutenu·es les nationalistes séparatistes pro-russes. Si la cohérence n’est pas leur fort ; la mythomanie, la violence, la stupidité sont une « Trinité » récurrente chez eux.

Nous sommes ce qu’ils·elles ne sont pas, comme nous le disions déjà voici pas mal de temps. Nous sommes des militant·es syndicalistes, politiques, sociaux·ales. En face ? Pour beaucoup des rejetons de la bourgeoisie locale, de « grands » propriétaires fonciers et/ou immobiliers. Nous, nous nous battons pour une société libérée d’un tas de carcans moraux et/ou religieux, pour une société se basant sur la liberté de toutes et tous et dans le respect de tous et toutes ; nous aspirons à une société reposant sur l’égalité économique et sociale ou chacun·e pourrait produire et consommer en fonction de ses capacités et besoins. Eux ? Ils·elles ne rêvent que de liberté, mais pour eux·elles-mêmes. Ils·elles ne sont capable, à l’instar de leur « guide suprême », que de petites magouilles et de minables arnaques… Ils·elles veulent que tous et toutes travaillent mais qu’eux·elles seul·es en profitent. Ce sont des parasites sociaux. Et ces gens, en plus, se croient supérieurs en raison de leur foi, de leur couleur de peau, de leur naissance.

Malgré une justice plutôt complaisante à leur égard (alors qu’ils·elles réclament de la fermeté pour les pauvres, les exploité·es, les marginaux·ales…), il faudrait des pages et des pages pour relater leurs agressions morales et/ou physiques, leurs propos ignominieux et, leurs pourtant très rares condamnations qui en résultent.

Il faut dire qu’à Angers et dans le Maine-et-Loire, il existe une forme de « soft-power » d’extrême droite. Ils·elles ont des appuis affinitaires, familiaux, politiques non négligeables chez certains grands officiers réservistes (par exemple), chez certain·es grand-bourgeois·es, chez certain·es politiques proche de M. Béchu, dans les cercles anti-IVG, homophobes, intégristes et/ou séparatistes (les écoles privées hors contrat, largement financées par l’argent public ; des associations cultuelles comme SOS Calvaires, …).

Forcément, tout cela aide à se sentir pousser des ailes, à se croire fort voire même espérer une forme d’immunité judiciaire (sauf quand ils·elles volent et dégradent une

À plusieurs reprises au cours des dernières années, nous avons été victimes de « petites » tentatives d’incendies (sacs poubelles en feu contre ou devant notre devanture), au mépris de l’intégrité physique de nos voisin·es, d’inscriptions ou tags racistes et nazis (croix gammées et celtiques) ; de pose d’autocollants fascisants, de menace nominatives sur des murs d’Angers, etc. ; mais jamais nous n’avons plié (et jamais nous ne plierons !!). Parfois à certaines époques, comme ni la « justice », ni les forces de police ne s’attachaient à s’intéresser à notre sort, il fallut être clair sur les mesures de rétorsions qui arriveraient pour imposer un moment « d’accalmie » à notre égard. Oui, car si nous sommes pacifistes par nature, par tempérament ou par choix ; nous ne sommes pas de celles et ceux « qui tendent la joue gauche » après s’être pris un pain dans la joue droite. Nous prônons l’auto-défense en cas d’agression fasciste comme cela s’est produit à de nombreuses fois ces dernière semaines ou ces derniers mois.

Mais pourquoi donc, ciblons nous, clairement des membres ou proche de l’extrême droite issus de l’Alvarium et du RED ?

Durant la semaine du 27 juin au 3 juillet, du vandalisme a été fait sur notre lieu. Mais comme tout un·e chacun·, nous savons que parfois les actes de personnes alcoolisées ne sont pas très cohérents. Mais quand même, deux fois dans la même semaine… Puis, ce samedi matin 02 juillet, nous pensons avoir vu un militant de cette mouvance venir faire un « repérage ». Et puis, tout simplement dans la nuit de samedi à dimanche, 3 olibrius se sont fait prendre, comme des bas-du-plafond qu’ils sont, par la police, tellement ils étaient occupés, par leur haine, à détruire notre devanture.

Qui nous fera croire que des militants actifs de l’Alvarium et du RED ont été arrêtés par hasard à proximité de notre local alors qu’ils ont été reconnus ? Certains, furent déjà arrêtés pour violence dans le pseudo-squat de l’Alvarium rue Thiers ; déjà mêlés à de nombreuses violences sur fond de racisme, de haine, de nationalisme, de sexisme. Et c’est bien cette motivation politique de haine des gens prônant l’égalité, la liberté, la justice qui les ont conduit à s’en prendre à notre local.

Si nous n’attend(i)ons pas grand-chose d’une éventuelle dissolution de l’Alvarium ou d’un procès futur pour reconstitution de ligue dissoute par les gouvernements successifs, nous n’avons d’espoir que dans des luttes antifascistes et anti-capitalistes (ce système est générateur de misère) unitaires à l’image du Premier mai dernier et nous ne pouvons qu’espérer à la fin de l’apathie angevine emprunte de « douceur » mais uniquement pour les exploiteurs et les extrêmes-droites dans leurs variétés.

Antifa jusqu’au bout, avec la Gale et Lyon Antifa à jamais !

mercredi, mars 23rd, 2022

La CNT 49 condamne la décision de Darmanin et de son gouvernement néo-libérale de dissoudre la GALE, un mouvement Antifa de Lyon. Le néo-libéralisme s’accommode bien des néo-nazis, comme le démontre le tapis rouge pour Zemmour et Le Pen sur les plateau de télé. Les anarchistes, les antifa, les libertaires, les communistes révolutionnaire eux dérangent. L’état de non-droit a décidé de s’en débarrasser par une répression judiciaire, d’abord contre nos médias comme Nantes Révolté, mais aussi contre les groupes politique. L’attaque contre l’un de nous est une attaque contre toutes et tous ! Soutien ! No Pasaran ! Ci-dessous le communiqué des camarades.

Depuis décembre 2021, la préfecture fait peser sur notre groupe la menace d’une possible dissolution. 

Ses fondements ? Le relais via les réseaux du groupe d’une vidéo du Lyon Antifa Fest montrant notamment des slogans anti-police lors d’un concert, puis quelques mois plus tard celui de l’appel du mouvement « Les Soulèvements de la terre » à assiéger Bayer-Monsanto le 5 mars à Lyon.

Darmanin a indiqué vouloir dissoudre le groupe, après avoir fait un signalement au ministère de la justice, et demandé aux services du ministère de l’intérieur d’entamer des investigations sur la GALE et le Lyon Antifa Fest. 

Ce jeudi 17 Mars des documents de déclenchement de la procédure de dissolution ont été notifiés à des individus considérés par la préfecture comme appartenant à notre groupe.

Depuis mercredi 16 mars, c’est un véritable dispositif de harcèlement qui s’est mis en place : des militant.e.s ont été suivi.e.s dans la rue jusqu’à leur domicile et leur travail, iels sont harcelé.e.s au téléphone par la police lyonnaise, venue sonner et tambouriner aux portes très tôt le matin et à plusieurs reprises dans la journée.1  

Nous ne sommes bien sûr pas surpris.e.s par cet acharnement, dans un contexte où le gouvernement ne se cache pas d’être en campagne de criminalisation des organisations que les médias qualifient « d’ultra gauche ». D’autres groupes politiques tels que le média Nantes Révoltée et plus récemment les associations Comité Action Palestine et le Collectif Palestine Vaincra sont également visés, voire même déjà dissous. N’oublions pas non plus la dissolution visant les associations musulmanes comme le CCIF.

C’est pour cette raison que nous avons toujours refusé d’alimenter les outils répressifs de l’état même s’il est utile de rappeler que la procédure de dissolution a historiquement été établi contre les ligues fascistes des années 30. 

Cette dissolution ne nous fait pas peur. L’excitation de Darmanin à dissoudre tous les groupes dits d’ »ultra-gauche » est un coup électoral pour attirer les électeurs de droite. C’est aussi un moyen de réprimer un mouvement d’ampleur qui se prépare face à un potentiel second quinquennat du gouvernement macron qui s’apprête à poursuivre sa politique antisociale et raciste.

Cette procédure témoigne d’une double-méprise des gouvernants. 

La première c’est de penser qu’en dissolvant des groupes on arrête des mouvements de contestation, qu’on arrête la pensée émancipatrice de se diffuser et la critique de se poursuivre. Au contraire, nous espérons que ces démarches politiciennes auront l’effet inverse. De fait, le procès des 7 antifascistes a eu pour seul effet de resserrer des liens déjà existants et de créer un mouvement de soutien d’ampleur. Cette répression est pour nous l’occasion de construire à nouveau un rapport de force et ce avec tout notre camp politique.

La seconde méprise c’est de penser que nos organisations reprennent les mêmes structures hiérarchiques que celles des institutions :  que nous avons des bureaucrates, des chef.fe.s, des représentant.e.s et qu’en les déboutant et en les faisant taire ils annihileront les luttes. On a beau leur expliquer, ils ne comprennent pas ou peut-être pensent-ils qu’il est préférable de nous pousser dans la clandestinité ? 

Par cette dissolution c’est l’autonomie lyonnaise qui est visée. Or c’est beaucoup donner à la GALE que de penser qu’elle représente tout un mouvement qui par essence est hétérogène, disparate et massif. Encore une fois, les fantasmes du gouvernement alimentent une répression sans précédent : la dissolution d’un groupe antifasciste. 

Ceci est un appel à un soutien d’ampleur de la part de tous nos allié.e.s et des forces progressistes dans leur ensemble. Depuis quelques mois, notre camp social vit un basculement répressif, faire bloc est notre seule issue.

On ne dissout pas la révolte qui gronde. À jamais antifasciste.

N’oublions pas le Rojava

mercredi, mars 23rd, 2022

Pendant que le dictateur Poutine attaque l’Ukraine, la guerre en Syrie elle se poursuit toujours. Au Rojava (Fédération démocratique du nord de la Syrie), une démocratie directe et libertaire, est sous agression permanente du dictateur Erdogan et des fanatiques de DAESH. Tout en étant sous un cessez le feu précaire avec les deux fascistes Bachar El-Assad/Poutine.

La CNT 49 continue a son humble niveau de soutenir les camarades du Rojava !

Vive la Makhnovtchina !

mercredi, mars 23rd, 2022

Pas d’impérialisme, pas de nationalisme, pas de guerre entre les peuples, guerre contre le capital ! La CNT 49 apporte son soutien aux anarchistes de Russie et d’Ukraine !

Bataillon antifasciste et anarchiste d’Ukraine

Non à la Russie, non à l’OTAN, non au nationalisme Ukrainien ! Vive la Makhnovtchina [1]

Russie

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_r%C3%A9volutionnaire_insurrectionnelle_ukrainienne

[2] Pour soutenir la lutte : https://abcdd.org/spende/ (Anarchist Black Cross)

Le fascisme on l’élimine ou on en crève !

mercredi, mars 16th, 2022

Zemmour, Le Pen rivalise d’ingéniosité pour attirer les électeurs-rices, racisme assumé, nationalisme, populisme, « racine chrétienne de la France ». Pendant ce temps là Mme Pécresse crois bon de rentrer dans ce jeu pour capter elle aussi des voix et faire plaisir à Cioti. Nous n’oublions pas le « camp progressiste » de M Macron qui entretient une fibre nationaliste, et un capitalisme débridé pour faire plaisir au CAC 40. L’extrême droite, le nationalisme, le CAC 40, la religion c’est ni dans la rue, ni au pouvoir ! Le fascisme on l’élimine ou on en crève !

No Pasaran !

lundi, décembre 13th, 2021

Nous n’accepterons jamais le fascisme au pouvoir, dans la rue, dans la presse, nul part ! Les syndicats CNT 49 appels à se mobiliser le 18 décembre prochain !

le 5 octobre crions notre raz le bol !

lundi, septembre 27th, 2021

Saumur : 10h place Bilange

Cholet : 10h30 place Travot

Angers : 10h30 place Leclerc

Segré : 17h place du Port

A bas le fascisme !

samedi, juin 12th, 2021

La CNT 49 appelle à manifester contre l’extrême droite le 12 juin. Stop au fascisme !

Expulsion et attaque Nazi, Angers la ville ou il fait bon vivre

jeudi, janvier 21st, 2021

Le jeudi 21 janvier 2021, en plein hiver, les forces de l’ordre et la préfecture ont procédé à l’expulsion de la Grande Ourse, un lieu militant et solidaire. Elle hébergeait de nombreuses personnes sans abris, des étudiants, des travailleurs pauvres… Les questions de pauvreté, d’égalité, de solidarité, étaient au centre des actions menées par ses militants, ils-elles organisaient d’ailleurs régulièrement des maraudes pour distribuer de la nourriture aux personnes à la rue. Les gens de l’extérieur pouvaient aussi s’y retrouver, il y avait régulièrement des événements culturels, projection de film, débats… Mais quel est donc le problème, à l’heure où les étudiants à Angers font face à une pénurie de logement, à l’heure où la crise du covid-19 plonge dans une misère une part de plus en plus importante des jeunes travailleurs-euses ? Le problème c’est que ces militant-es tiennent un discours politique, que par l’occupation d’un bâtiment inutilisé la sacralité de la propriété privée a été remise en cause. Ça c’est inacceptable, on ne remet pas cela en cause, surtout quand cette remise en cause profite à des gens qui ne comptent pas s’en servir à des fins capitalistes, surtout quand cela profite à des gens prônant des valeurs autres que la concurrence et l’enrichissement financier individuel. Donc voilà la préfecture va rendre le magasin de meuble à son propriétaire légitime sur le plan légal. Il va pouvoir y remettre des lits où personne ne dormira jamais ou faire d’autres projets lui permettant de gonfler un peu plus son capital.

Ce mois de janvier, est un mois bien triste pour la gauche angevine. La Grande Ourse est expulsée après le saccage d’un local associatif par les nazillons déjà bien connus et impunis quelques jours au par avant. Les cibles de la préfecture et de l’extrême droite sont les mêmes, ce sont ceux qui prônent d’autres valeurs que celle de la bourgeoisie capitaliste et de ses élites, ce sont ceux qui mettent en avant la solidarité, l’égalité et le droit à une vie digne qui sont victimes de ces violences. La différence est que la première agit sous couvert de légalité, l’autre comme les milices dont l’Europe garde un sombre souvenir. La mairie n’a même pas réagit alors que le saccage de ce local dont elle est propriétaire a bien été revendiqué par l’extrême droite tout en mettant en avant la « totenkopf » symbole des sinistres SS durant la seconde guerre mondial. Voilà où nous sommes rendus à l’heure actuelle, la mairie d’Angers ne réagit pas quand des fanatiques nazis mettent à sac un local municipal prêté à des associations. D’un autre côté ces fascistes occupent un autre bâtiment municipal, la mairie ne fait rien. Ils saccagent un local associatif, la mairie ne dit rien. La droite traditionnelle est en train de prendre un chemin bien inquiétant, en laissant faire l’extrême droite, elle se rend complice de ses agissements.

En période de crise sanitaire, la mairie d’Angers, mais aussi l’Etat, ont fait un choix fort. Réprimé les militants-tes qui proposent des alternatives à leur fonctionnement dogmatique, concurrentiel, où les travailleurs et les travailleuses sont considéré.e.s comme une charge pour le patronat capitaliste, où les travailleurs et les travailleuses privé.e.s d’emploi par cette bourgeoisie qui organise le chômage de masse sont montré.e.s du doigt comme des fainéants. Nos institutions et la droite de pseudo-opposition reprennent à leur compte les thématiques chères à l’extrême droite ainsi que certaines de ses théories conspirationnistes comme « l’islamo-gauchisme », qui fut jadis le « Judéo-bolchevisme ». Puis il la laisse s’organiser en milice et s’en prendre à des locaux associatifs en fermant les yeux. Mais c’était l’expulsion de la Grande Ourse la priorité, l’hiver et la crise sanitaire ça ne compte pas. Les personnes à la rue, ça ne compte pas…

Retrait ! Retrait ! Stop dictature !

vendredi, décembre 4th, 2020

Les syndicats CNT 49 appellent leurs adhérants-es et sympathisants-es à se rendre au rassemblement contre cette loi fascisante.

Retrait de la loi Sécurité Globale, rassemblement samedi 5 décembre place du Ralliement à 15h30.