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FREESCALE : 1066 LICENCIEMENTS

NOUS SOMMES TOUS CONCERNES

jeudi 8 octobre 2009

Rejoignez-nous ce VENDREDI 9 OCTOBRE à partir de 17h00 devant FREESCALE
Avenue du général Eisenhower (métro Basso cambo) Conférence de presse.
Concert de soutien toute la nuit devant l’usine.

Freescale supprime 236 emplois dans la téléphonie en 2009. En avril, la direction a annoncé la fermeture du site de production de Toulouse en 2011. 830 emplois supplémentaires vont être supprimés, sur les 1360 restants.
Pendant 3 mois, et au cours de 14 réunions de négociation notre direction s’est entêtée à nous promettre de trouver un CDI pour tous, se substituant ainsi au pôle emploi. Elle est restée sourde à nos demandes d’indemnisation décente de nos licenciements.

Nous n’avons aucune confiance dans ses promesses de reclassement parce que la direction n’a su reclasser que 30% des 236 ingénieurs qu’elle est en train de licencier actuellement. C’est d’autant moins crédible qu’il y a en moyenne 30 000 à 40 000 chômeurs de plus chaque mois depuis le début de l’année.
Si Freescale maintient son intention de nous licencier, alors que l’entreprise fait des profits et a versé 284 millions d’euros de dividendes entre 2007 et 2008, nous exigeons que les propriétaires de freescale paient le prix fort pour le préjudice subi.
Freescale peut payer, freescale doit payer !
Le patron de Blackstone, le principal fond d’investissement qui possède freescale est le patron le mieux payé des Etats-Unis (704 millions de dollars de revenus en 2008). Le groupe possède 1,4 milliard de dollars de trésorerie.

Ce n’est que justice.

  Est-ce juste qu’une entreprise dont les salariés ont fait la richesse s’en débarrasse comme des kleenex après usage ?
  Est ce la justice que d’envoyer les CRS pour faire sortir les stocks et essayer d’impressionner les salariés en lutte pour leur gagne pain ?
  Et pourquoi les CRS ne sont-ils pas intervenus chez Molex, contre les vigiles qui ont bloqué pendant des semaines l’entrée des salariés, alors que la justice ordonnait la réouverture du site ?

La direction de freescale qui se targue d’une éthique irréprochable répond systématiquement à nos demandes de réelles négociations du montant des indemnités par l’envoi des CRS.
Devant le refus de notre Direction de nous entendre,
Nous nous sommes mis en grève depuis le 7 septembre.

Après les licenciements
chez Continental, Molex, Caterpillar, Goodyear, NewFrabris, Faurecia, Celanese, SAV Carrefour, TDF, Freescale, etc.

Après les attaques
contre les postiers, les électriciens, ceux de la Santé et de l’Education,

A QUI LE TOUR ?

Nous savons bien que tous les salariés sont ou seront sur la sellette, d’une manière ou d’une autre. Le patronat et le gouvernement font payer les conséquences de la crise, les restructurations, les délocalisations, les transferts d’activité, les réductions de coûts toujours aux mêmes, aux seuls salariés.
Tous, nous subissons les attaques contre nos emplois, les conditions de vie de nos familles. Ils nous attaquent, parfois les uns après les autres, en comptant sur l’isolement de chaque riposte.
Alors ne nous laissons pas diviser, entre ceux qui sont le dos au mur et ceux qui ont encore un emploi. Nous avons les mêmes adversaires et ils ne sont forts que de nos divisions.

TOUS ENSEMBLE, TOUS ENSEMBLE pour exiger le droit de vivre décemment de notre travail

Nous vous invitons à soutenir notre lutte, mais aussi à vous saisir de toutes les occasions pour manifester l’exigence de tous les salariés : le refus des licenciements, l’arrêt des attaques contre nos conditions de vie et de travail. C’est au patronat de payer les pots cassés de la crise de son système économique et pas nous.

RASSEMBLEMENT AVEC LES FREESCALE POUR ETRE PLUS FORT ENSEMBLE

Rejoignez-nous ce

VENDREDI 9 OCTOBRE
à partir de 17h00 devant FREESCALE
Avenue du général Eisenhower (métro Basso cambo)
Conférence de presse.
Concert de soutien toute la nuit
devant l’usine.

le COMITE de GREVE de FREESCALE
le 05 octobre 2009