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Communiqué suite aux comparutions immédiate à Strasbourg

mardi 7 avril 2009

Sommet de l’OTAN, les premières comparutions immédiates viennent d’avoir
lieu (6 avril), deux personnes de nationalité allemande viennent d’écoper
de 6 mois de prison ferme et une de 3 mois avec sursis. Un français
accusé d’avoir été en possession de cailloux dans la poche, trois mois de
prison ferme.
Niant les faits qui leur sont reprochés, sans preuve, si ce n’est les
habituels témoignages des policiers, la justice française condamne. Une
personne de nationalité francaise accusée d’avoir été en possession d’un
lance pierre, six mois avec sursis.Trois personnes de nationalité
française qui ont refusé la comparution immédiate sont maintenues en
détention. L’audience est renvoyée au 5 mai. Nous sommes malheureusement
habituéEs à de tels actes. Ils servent de boucs émissaires aux
déchaînements institutionnels. Un des condamnés allemands entame une grève
de la faim, acte ultime face à l’iniquité.

Les véritables criminels, eux, sont toujours en place, chefs d’état
militariste qui n’hésitent pas à envoyer leurs armées dans des pays qui ne
suivent pas leurs ordres. La CNT 31 refuse ces parodies de justice. Nous
demandons la libération immédiate de tous les interpelléEs, et l’arrêt de
toutes poursuites judiciaires. L’exemple de la répression des
manifestations de Strasbourg est dans la droite ligne de la politique
actuelle gouvernementale de criminalisation des mouvements sociaux où la
population n’a de voie que dans l’acceptation de la loi du plus fort.

La démocratie parlementaire nie le droit des peuples à exprimer leurs
désaccords. A Toulouse, comme ailleurs, nous avons eu à subir la
répression, arrestations et blesséEs, lors des actions d’autoréduction
visant les supermarchés Casino et Monoprix. Face à la "crise" et à un
avenir sans lendemain, les gouvernements financent les responsables tout
en tentant de museler toute forme de contestation en occultant les
réalités actuelles : voilà leur seule réponse !

Aujourd’hui, 7 avril d’autres comparutions immédiates doivent se dérouler.