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Chômeurs, chômeuses, précaires, travailleurs et travailleuses pauvres, IntermitentEs :

Tous précaires, tous solidaires !

dimanche 8 mars 2009

Colchom

Les négociations au seins de l’UNEDIC visent depuis des années un seul et même objectif ; restreindre la
couverture de l’assurance chômage en accentuant la culpabilisation et le contrôle des privéEs d’emplois.
Les baisses du chômage depuis quelques années sont dues à des radiations abusives aux conséquences
parfois dramatiques et au développement de l’emploi précaire. Le travail et la sortie de la pauvreté ne sont
plus synonymes depuis de nombreuses années.

La précarité est une politique d’assignation, une volonté de séparer et de contrôler qui ne peut être séparée
des diverses offensives antisociales en cours.

La casse de l’éducation nationale, la création du « pôle emploi » et l’entreprise de démolition du service
public en général relèvent d’un projet de société simple et sans nuances : Plus de profit pour le patronat,
plus de précarité pour les salariéEs.

La multiplication des marchés pour eux, l’épuisement inutile et la survie pour nous.
Tout cela dans un contexte de durcissement répressif : chasse aux sans papiers, persécution judiciaire de
l’action militante, persécution judiciaire et policière des habitantEs des quartiers populaires… Il est
évident que la peur est censée servir d’anesthésie dans ce contexte de casse sociale.

Aujourd’hui, il n’est pas improbable que, face au déficit de l’assurance-chômage amplifié par une baisse
du nombre de cotisantEs et une envolée du nombre d’allocataires, les conditions d’indemnisation des
chômeurs et chômeuses fassent les frais d’un plan de rigueur sans précédent.

Si la situation continue à se dégrader sur ce rythme, les prestations d’assurance-chômage ne sont pas
garanties car leur financement n’est pas prévu ! (Le Medef exige la baisse des cotisations Assedic à partir
de juillet).

SalariéEs en poste, au chômage ou en formation, intermittentEs du spectacle à un moment ou à un autre,
dans des conditions diverses chacunE est concernéE par le chômage et la précarité.
Nous n’accepterons pas de nouveaux reculs des solidarités. Chômeurs, chômeuses, précaires, salariéEs
avec ou sans papiers doivent s’unir pour enfin bénéficier d’un véritable bouclier social financé par un
nouveau partage des richesses. Les richesses n’ont de valeur que dans leur utilité. L’épuisement inutile
dans des productions mortifères n’a pas de sens. Nous voulons une société solidaire.
Ils nous ont fait payer leur croissance
Aujourd’hui ils voudraient nous faire payer leur crise ?

Evidemment nous rejetons le dernier accord de l’UNEDIC.
Bien au contraire, nous exigeons une véritable protection contre le chômage et la précarité,
par l’instauration d’une garantie de revenu décent pour toutes et tous, avec ou sans emploi,
la continuité des droits sociaux, à la formation, à la retraite,
au logement, à la santé, aux papiers.
Nous exigeons que les loyers soient bloqués sans délai.
Nous exigeons l’arrêt du contrôle des chômeurs et des radiations.

Bloquons l’économie :
Rendez-vous Samedi 14 Mars 2009
14H Place du Capitole Toulouse

Coordination des intermittents et précaires, CGT privéEs d’emploi, CNT 31, COUAC, CGT spectacles, Solidaires, Sud Culture, IndividuEs...